Jessica Houara d’Hommeaux : « Nous sommes parvenues à nous créer de nombreuses occasions, ce qui n’avait pas été le cas lors du match face au Bayern Munich. De plus, le coach a pu intégrer de jeunes joueuses issues du centre de formation, ce qui est très bien pour l’avenir. Le bilan de ce stage est plutôt positif, tout comme celui de cette compétition. Nous préférons disputer la finale, bien évidemment, mais décrocher cette troisième place était le second objectif. Nous sommes tout de même satisfaites de notre parcours. Je retiens le fait que nous n’avons pas encaissé le moindre but, ce qui est un point positif pour le groupe. A présent, nous allons nous pencher sur la saison qui arrive, en intégrant les nouvelles joueuses qui vont arriver, de façon à ce que tout le monde soit dans les meilleures conditions pour débuter ce nouveau championnat ».
Gérard Prêcheur : « Nous avons vu deux belles équipes évoluer en finale. Je suis très satisfait par les statistiques de possession de balle, qui sont très bonnes pour nous. Il faut savoir que le Bayern et l’Olympique Lyonnais sont deux équipes européennes qui s’appuient énormément sur la maîtrise technique et collective. Par ailleurs, nous sommes parvenus à conserver le ballon assez haut dans la moitié de terrain adverse. Je dirai que nous avons manqué de précision technique, face à une équipe de Munich qui a très bien défendu. J’ai constaté que nous avons pris six buts en deux matches, ce qui fait quasiment autant de buts encaissés que la saison dernière sur toutes les rencontres disputées. C’est dommage, et je pense que nous allons recruter très prochainement dans le domaine défensif ».
Camille Abily : « C’était un match avec énormément d’intensité, ce qui est toujours intéressant dans le cadre de rencontres de préparation. Nous avons eu des opportunités, et je pense que nous aurions dû faire preuve de plus de réalisme devant le but. A ce niveau-là, seule l’efficacité compte. Nous nous attendions à une rencontre compliquée face à un adversaire champion d’Allemagne en titre. Cette Valais Cup était l’occasion rêvée de pouvoir se préparer aux matches de Ligue des Champions que nous aurons à jouer cette année ».
Propos recueillis par Benjamin Roux, à Lens.
Photos : Jean-Michel Chatelot.