Transferts D1 : Les Tops et les Flops

Alors que la période des transferts est terminée pour la saison, quels sont les tops et les flops de cette grosse première partie de saison en D1 ? Voici une liste non-exhaustive des joueuses qui ont apporté un vrai plus à leur nouvelle équipe, ou au contraire qui n’ont pas fait forte impression ou encore trouvé leurs marques.

 

 

TOPS

Cristiane/Erika (PSG)

La doublette brésilienne a rejoint le PSG à la toute fin du mercato d’été et se présentait comme un pari pour le club de la capitale. La première peinait à convaincre à chacune de ses apparitions, bien loin de son niveau d’antan, et la seconde avait enchainé les blessures pendant deux ans, ne jouant que très peu. Cristiane fait partie des meilleures buteuses du championnat et fait étalage de sa palette technique à chaque match, alors qu’Erika s’est imposée comme un complément parfait de Laura Georges en défense centrale (qui a perdu Josephine Henning et avec une Sabrina Delannoy réalisant une saison plus que moyenne), pouvant également dépanner au milieu. Paris réussis pour Paris.

 

Marie-Charlotte Léger (Montpellier)

La jeune attaquante tricolore s’est rapidement imposée comme une des toutes meilleures attaquantes du championnat en arrivant à Montpellier, jouant un rôle important dans le beau parcours du club et devenant logiquement partie intégrante du groupe France. Dans sa lignée, c’est l’ensemble du recrutement montpéllierain qui a été judicieux, bien qu’il va encore falloir patienter en ce qui concerne Anouk Dekker, peu convaincante depuis son arrivée cet hiver.

 

Julie Peruzzetto (Saint-Etienne)

L’ex-capitaine d’Albi et néo-Amazone réalise une très belle saison et s’est rendue décisive à plusieurs reprises. Alors que Sarah Palacin est moins en vue que la saison précédente, la réussite de Peruzzetto permet à Saint-Etienne de viser autre chose que le maintien cette année. Mention également à Maria Karlsson, arrivée elle aussi en fin de mercato et qui est rapidement devenue un pilier de la défense des Vertes.

 

Griedge Mbock (OL)

Nombreux étaient les sceptiques suite à son transfert à Lyon et du temps de jeu qui lui serait proposé. Force est de constater que tout se passe pour le mieux pour l’ex-Guingampaise qui fait étalage de son immense talent match après match, se montrant souvent décisive. Tout comme Marie-Charlotte Léger, l’avenir, en club et en équipe de France, lui appartient. Mention également à Pauline Bremer, très convaincante entre deux blessures.

 

Mention également à Allison Blais (Soyaux), le recrutement ruthénois de façon générale, Manon Cazes et Laura Condon (Albi), le recrutement ornaysien, bien vu dans l’ensemble, Léa Rubio (malgré les cartons, Nîmes).

 

FLOPS

Ngozi Ebere (PSG)

Elle était également un pari, mais cette fois-ci, Paris a perdu, au moins pour l’instant. La Nigériane, en-dessous du niveau espéré, n’arrive pas à s’imposer comme la doublure qui permettrait à Laure Boulleau de se reposer tranquillement. Un transfert d’autant plus raté qu’une jeune joueuse comme Perle Morroni montre sa valeur à chacune de ses apparitions.

 

Guingamp

L’En Avant a flirté avec le podium la saison dernière, et évolue désormais dans les eaux de la relégation. L’effectif a été chamboulé à l’intersaison, notamment au niveau de la défense avec la perte -entre autres- de Griedge Mbock, et l’équipe est bien loin du niveau affiché l’année dernière. L’équipe est toutefois sur une dynamique positive qu’il va lui falloir confirmer rapidement.

 

Claire Lavogez (OL)

Blessée en début de saison, elle n’a joué plus d’une période qu’à une seule reprise en onze rencontres disputées. Son adaptation dans le collectif lyonnais est plus compliqué que prévu, et son faible temps de jeu n’aide pas.

 

Anja Mittag (PSG)

L’internationale allemande a été la première recrue parisienne, et celle qui arrivait avec le plus de certitudes. Sa pré-saison avait d’ailleurs été de belle facture. Depuis, cependant, malgré des statistiques loin d’être ridicules (9b, 4pd en D1), on peine à retrouver la Mittag des grands jours, encore plus dans les rencontres au sommet. Réveil attendu en Ligue des Champions ?

 

Wang Fei (OL)

Arrivée début septembre pour palier à l’absence de Sarah Bouhaddi, l’internationale chinoise n’aura pas eu beaucoup l’occasion de se mettre en évidence (3 matches disputés). Les propos de son entraineur Gérard Prêcheur (« on savait que Fei n’était pas une bonne recrue ») confirment que son expérience lyonnaise n’a pas été des plus réussies.

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