SheBelieves Cup : Les Tops et Flops

La SheBelieves Cup s’est terminée ce jeudi après six matches en une semaine entre les quatre meilleures équipes au monde, en considérant la chute du Japon dans les qualifications asiatiques. Entre une équipe des Etats-Unis au top et une équipe de France décevante, découvrez les tops et flops de la compétition

 

TOPS

 

Etats-Unis

Sans surprise, l’équipe hôte et vainqueur du tournoi fait partie des satisfactions de la SheBelieves Cup, dont elle a remporté toutes les récompenses individuelles (Ballon d’Or et Soulier d’Or pour Alex Morgan, Gant d’Or pour Hope Solo). En allant chercher à chaque match un succès étriqué, obtenu à la dure, les championnes du monde et olympique ont encore une fois fait preuve d’un mental d’acier et d’opportunisme dans le money time. Tout cela en continuant à intégrer des jeunes joueuses et à mettre en forme l’US Women’s National Team de demain, avec des joueuses telles que Crystal Dunn, auteure du (très beau) but de la victoire contre l’Angleterre, Morgan Brian, indispensable au milieu, Lindsey Horan, qui prend peu à peu ses marques, Mallory Pugh, qui confirme tout son potentiel, ou encore Emiliy Sonnett et Sam Mewis, la seconde étant auteure du but permettant à l’équipe de remporter le tournoi. Alors que la saison de NWSL débute dans un mois environ, l’équipe peut porter haut les espoirs de cinquième titre olympique en six participations cet été à Rio.

 

Mallory Pugh

Il y a eu des satisfactions dans chaque équipe (on pensera à Mbock ou Hamraoui pour la France), mais personne autant que Mallory Pugh a crevé l’écran durant le tournoi. La jeune pépite états-unienne, annoncée depuis plusieurs années comme la future superstar de l’équipe nationale, a vu Jill Ellis la lancer, à 17 ans à peine, avec les seniors en début d’année. Un fait plutôt rare alors que la majorité des joueuses attend sa sortie de l’université pour prétendre à l’équipe nationale. Rapidité, technique, fraîcheur, Pugh a fait mal aux défenses et s’est déjà fait une place dans une équipe qui regorge de talents. A moyen terme, il est à peu près certain qu’elle sera en France en 2019. Mais également en 2018, où elle pourrait être LA star au Mondial des moins de 20 ans.

 

FLOPS

 

France

Trois matches, zéro but marqué, deux défaites et deux buts encaissés en toute fin de match. La France n’a pas fait forte impression, et si son inefficacité continue de faire parler en France, mais également dans le monde, elle a également confirmé ses problèmes d’endurance, réalisant en général de bons débuts de matchs avant de ne plus pouvoir tenir le rythme physiquement, jusqu’à tenir à peine une mi-temps face à l’Angleterre, en raison également d’un manque de roulement dans l’effectif. Si la défense fut toute de même une satisfaction, le travail devant le but et pour tenir le rythme d’une compétition est indispensable si la France veut réaliser une belle performance aux JO.

 

Pelouse

Cette photo du terrain du FAU Stadium de Boca Raton, prise par la gardienne américaine Hope Solo, pose encore une fois la question du traitement par la Fédération américaine de son équipe nationale, la meilleure au monde. On regrettera la qualité du terrain alors que le tournoi se veut être une compétition d’élite pour les meilleures équipes au monde. Et même si un peu de vert à été ajouté manuellement avant le match des Bleues contre l’Angleterre pour faire meilleure figure, cela n’a empêché personne de voir des mottes de sable s’envoler au passage des joueuses. Un choix de stade et de terrain qui ne devrait en tout cas pas améliorer les relations tendues entre l’US Soccer et son équipe nationale féminine, alors qu’elle avait déjà protesté et annulé un match pour cette même raison fin 2015 à Hawaii…

 

 

A LA FOIS TOP ET FLOP

Publics records

13,027 spectateurs au Raymond James Stadium de Tampa (Floride), 25,363 au Nissan Stadium de Nashville (Tennessee), 13,501 au FAU Stadium de Boca Raton (Floride). Dans le sillage de son Victory Tour post-titre mondial, l’équipe des Etats-Unis a battu des records locaux en terme du nombre de spectateurs. Non seulement le public a fait honneur à son équipe nationale, mais il fut également, et comme toujours, très vocal. Un vrai « douzième femme » qui porte son équipe. On regrettera toutefois, même si cela était prévisible, que le public soit venu exclusivement pour voir « son » équipe, et que les autres matches, offrant pourtant de très belles affiches sur le papier, se soient disputés dans une ambiance feutrée. Cela aura au moins permis d’entendre les joueuses et les sélectionneurs communiquer et donner leur consignes…

 

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