Si l’on regarde uniquement le palmarès, on pourrait penser que cette finale de Ligue des Champions 2015 entre le Paris Saint-Germain et Francfort ressemble à un combat opposant David à Goliath. Mais dans les faits, le duel de ce soir (coup d’envoi 18h) s’annonce un peu plus équilibré.
S’inspirer de Wolfsburg
Pour aller décrocher leur première étoile, les joueuses de la capitale vont devoir réaliser un très grand match ce soir sur la pelouse du stade Friedrich-Ludwig à Berlin, pour ne pas dire une partie parfaite. Surtout en l’absence de leur tour de contrôle Caroline Seger (suspendue). La clé, et l’entraîneur de Francfort a insisté là-dessus en conférence de presse hier (mercredi), sera l’agressivité. Si les coéquipières de Sabrina Delannoy réalisent la même performance que lors du match aller de la demi-finale à Wolfsburg, elles pourraient se donner les moyens de conquérir le graal. « Il va falloir répéter le même match que l’on a fait à Wolfsburg où on a fait le match parfait. Notre match référence cette saison. Être dans le même état d’esprit. Après on sait que les Allemandes, ce sont des guerrières, elles ont un mental extrêmement fort et elles ont l’habitude de ce genre de rendez-vous », confie la capitaine du PSG.
Le PSG est outsider, et cela lui va bien
Autre avantage, le PSG arrive dans le costume de l’outsider à Berlin. Car Francfort a déjà conquis l’Europe à trois reprises (2002, 2006, et 2008), et reste l’équipe qui s’est hissée en finale le plus de fois dans l’histoire de la compétition (six reprises avec 2015). Sur l’édition en cours, l’équipe allemande est l’attaque la plus prolifique (34 buts inscrits). Il faudra donc réussir à museler Sasic, Marozsán et Boquete. De son côté, depuis le stade des quarts de finale, le club de la capitale découvre l’environnement de ces grands matches européens. Mais cela ne semble pas déranger les Parisiennes, qui ont préparé ces 90 minutes historiques dans la sérénité : « on sait que l’on a les qualités pour battre cette équipe. On s’est préparé tranquillement sans pression. On a battu Lyon et Wolfsburg, ce serait bête de s’arrêter si proche du but », confie Maire-Laure Délie. Francfort est prévenu.