NWSL : Qui va succéder au Flash ?

Une cinquième saison historique va débuter demain en NWSL, avec une « nouvelle » franchise, le retour de Marta, et en l’absence de compétition mondiale, une présence plus importante des internationales américaines. Présentation d’une saison qui s’annonce disputée.

 

 

 

 

Les années passent et le championnat états-unien devient de plus en plus viable. Au-delà de l’aspect sportif, toujours plus attractif et qui voit une ancienne gloire revenir en la personne de Marta, le salaire minimum est doublé pour cette saison (environ 15 000$), une excellente nouvelle pour toutes les joueuses qui évoluent dans la ligue depuis plusieurs années avec des salaires très bas. En parallèle, les joueuses de la sélection états-unienne ont signé la semaine dernière une nouvelle convention collective, mettant fin à un conflit de plus d’un an avec la fédération. Si elles n’ont pas obtenu tout ce qu’elles désiraient, et que l’on attend des détails plus précis sur la convention, il ne fait aucun doute qu’elles ont fait un grand pas en avant. 

En ce qui concerne le côté sportif, cette saison s’annonce particulièrement indécise, et aucune équipe ne promet de connaitre une saison comme celle de Boston la saison passée. L’absence de grande compétition mondiale promet une plus grande présence des internationales non-européennes dans un calendrier qui a grandement réduit les matches en semaine. Le North Carolina Courage, qui a pris la suite du Western New York Flash champion en titre pendant l’intersaison, fera partie des favoris à sa propre succession avec un effectif qui joue sur la continuité et un meilleur encadrement. Présentation des dix clubs qui disputeront la saison dont le dernier match de saison régulière sera disputé le 1er octobre. Tous les matches devraient être disponibles en dehors des États-Unis.

 

 

Le site officiel 

 

 

Boston Breakers (10e en 2016)

Après une saison 2016 particulièrement compliquée, le club du Massachussetts disposait de quatre des neuf premiers choix à la draft. Avec ses deux premiers choix, le club a renforcé son milieu de terrain avec Morgan Andrews et Rose Lavelle (n°1), qui a fait des débuts réussis avec la sélection, et avec les choix 8 et 9, les Breakers ont choisi deux attaquantes au potentiel intéressant pour proposer une attaque intéressante sur le papier malgré l’absence de grand nom, et qui pourrait faire des dégâts en cas d’osmose, alors qu’Emilie Haavi manquera les premières semaines de compétition. Après les 14 buts inscrits la saison passée (plus mauvaise attaque), difficile de faire pire… En défense, la néo-internationale Megan Oyster va devoir agir en patronne au sein d’une équipe qui a encaissé beaucoup de buts la saison passée et reçu quelques claques. Si l’on ne devrait pas voir Boston jouer les premiers rôles dès cette saison, l’équipe peut montrer de l’espoir pour l’avenir après des débuts en NWSL bien difficiles. Si 2017 ne devrait pas être la première année où Boston atteindra les playoffs, il ne terminera peut-être pas la saison en queue de classement. On ne peut que le lui souhaiter.

 

Orlando Pride (9e en 2016)

Pour sa première saison en NWSL en 2016, le Pride d’Orlando avait réalisé un bon début de saison avant de connaitre un long passage à vide, mais avec un public toujours présent derrière, avec plus de 8000 spectateurs de moyenne. Cette année, le club floridien veut frapper fort, et sur le papier, il en a les moyens malgré un milieu de terrain en question. Avec une défense à cinq possible Catley/Kennedy/Monica/Alleway/Krieger, l’arrivée également de Marta en attaque, disponible normalement dès le match d’ouverture en attendant de la voir reformer son duo avec Alex Morgan, lorsqu’elles avaient rejoint le Western New York Flash en 2011, Morgan en tant que premier choix de la draft -sans oublier Christine Sinclair. Tout est réuni pour que la seconde saison permette au dernier club à avoir rejoint le championnat d’aller se battre pour les playoffs, d’autant plus qu’il a hypothéqué la construction de son effectif via la draft avec l’objectif de résultats rapides. Une équipe à surveiller de près pour les favoris de la saison.

 

Houston Dash (8e en 2016)

Difficile de savoir ce que va proposer le club texan en 2017. L’année passée, sans les prouesses de Kealia Ohai en attaque, Houston aurait pu terminer encore plus bas, et va chercher à trouver de la régularité en premier lieu, en défense comme en attaque. Les arrivées de Bruna Benites et Janine Van Wyk à l’intersaison permet au Dash de disposer d’une charnière solide et expérimentée en défense. En attaque, Janine Backie et Rachel Daly vont disputer leur seconde saison au club, Ohai est toujours là, et Nichelle Prince (via la draft) et Sarah Hagen (via les allocations) ont rejoint le club. Il y a de quoi faire, avec en plus un milieu solide (Morgan Brian, Andressinha…) qui doit permettre de tenir le coup en attendant le retour de Carli Lloyd. Les résultats dépendront très certainement de la constance de l’équipe, intéressante sur le papier mais qui doit trouver la bonne recette. Il n’est pas exclu de voir le club se mêler à la lutte pour les playoffs, même s’il parait encore un peu juste cette année.

 

Sky Blue (7e en 2016)

Qualifié pour les playoffs lors de la saison inaugurale, le club du New Jersey a raté le coche les trois saisons suivantes même si ce n’est pas passé si loin la saison passée. Cette saison, il y a beaucoup d’interrogations concernant l’équipe, mais il ne serait pas totalement surprenant de la voir se battre pour une place en playoffs avec un effectif renforcé notamment en défense avec deux choix au premier tour, Kayla Mills et Mandy Freeman, rapides et physique pour prêter main forte à Christie Rampone. Devant, Sam Kerr -sauf blessure- peut s’immiscer dans la discussion pour le Soulier d’Or ou le titre de MVP si elle continue sur sa lancée, supportée par un milieu solide et renforcé par l’ancienne Mancunienne Daphne Corboz, et aux côtés de Kelley O’Hara (si positionnée en attaque) et Leah Galton notamment. 

 

FC Kansas City (6e en 2016)

Après une année post-Lauren Cheney compliquée, le club du Missouri veut retrouver les sommets. Si la défense, dirigée toujours par Becky Sauerbrunn, avait tenu son rang (seul Portland a encaissé moins de buts) et sera renforcé par Becca Moros, Kansas City était la deuxième moins bonne attaque. En 2017, Amy Rodriguez et Sydney Leroux font leur retour de maternité et pourraient donner un gros coup de boost offensivement pour aller chercher une nouvelle qualification pour les playoffs. Si l’équipe parvient à trouver le chemin des filets, difficile de ne pas l’imaginer dans le dernier carré avec toujours Vlatko Andonovski à sa tête. 

 

Seattle Reign (5e en 2016)

Passé quelque peu à côté de sa saison en 2016 en manquant les playoffs, Seattle a perdu Kim Little, Keelin Winters et Kendall Fletcher à l’intersaison. Cela devrait permettre à Rumi Utsugi de jouer un rôle plus important aux côtés de Jess Fishlock, alors que le club a également engagé Diana Matheson (qui s’est de nouveau blessée au genou) et Christine Nairn, une des meilleures joueuses du championnat, ainsi que l’Australienne Larissa Crummer va apporter un plus en attaque. Les nouvelles arrivées Maddie Bauer et Rebekah Stott vont devoir répondre présente en défensea, Megan Rapinoe sera attendue après son retour de blessure, et Bev Yanez également en attaque aux côtés de Nahomi Kawasumi. Sur le papier, Seattle a l’effectif pour retrouver les playoffs, mais il va lui falloir montrer une capacité d’adaption dont l’équipe n’a pas forcément fait preuve la saison passée.

 

North Carolina Courage / Western New York Flash (4e en 2016)

Après avoir accroché les playoffs, le Flash a été jusqu’au bout en allant chercher le titre après deux matches de playoffs à suspense. Cette équipe, très physique, est devenue le North Carolina Courage à l’intersaison, avec des moyens supérieurs (le Flash conservant cependant une équipe). Peu de changements ont été apportés à l’intersaison (deux premiers choix de draft tout de même, Debinha ou encore Yuri Kawamura), et l’équipe va continuer à s’appuyer sur ses qualités mentales et physiques pour tenter le doublé, emmenée entre par Lynn Williams, MVP de la saison 2016 et qui a changé de dimension en l’espace d’un an. Si le Courage n’a pas l’équipe la plus impressionnante sur le papier, ses qualités de solidarité notamment qui lui ont permis d’aller chercher le titre devraient lui permettre de continuer à jouer les premiers rôles.

 

Chicago Red Stars (3e en 2016)

Il s’agit peut-être du favori de la saison régulière, avec un effectif tablant sur la continuité pour aller chercher le titre, et la présence plus suivie de ses internationales comme Julie Ertz (ex-Johnston), Casey Short, Alyssa Naeher et surtout Christen Press, une des principales favorites pour le titre de MVP et de Soulier d’Or. Éliminé en demi-finale la saison passée, le club de l’Illinois, solide à tous les étages et surtout défensivement, n’a qu’une idée en tête : faire mieux. Avec Sofia Huerta, Jen Hoy ou encore Stephanie MacCaffrey pour accompagner Press, l’équipe voudra se montrer plus tranchante offensivement après n’avoir inscrit que 24 buts en 2016.

 

Washington Spirit (2e en 2016)

Le titre lui a échappé pour pas grand chose en 2016, et l’effectif en a subi le contre-coup avec plusieurs départs de poids (Christine Nairn, Ali Krieger, Crystal Dunn etc…) qui pourrait faire craindre le pire pour 2017. Pourtant, et si l’équipe semble plutôt limitée dans le domaine offensif, il reste une bonne assise défensive qui pourrait permettre au club d’éviter la dernière place, sans pour autant -tout en sachant qu’une surprise est toujours possible- jouer un véritable rôle dans la course aux playoffs.  

 

Portland Thorns (1er en 2016)

Premier de saison régulière, le club de l’Oregon avait manqué le titre la saison passée. Cette saison, il fera de nouveau partie des favoris pour le titre avec un effectif peu changé et toujours aussi talentueux, même si Tobin Heath et Lindsey Horan débutent la saison blessée et que l’équipe sera touchée par l’Euro avec plusieurs absences (Amandine Henry, Nadia Nadim, Dagny Brynjarsdottir) qui pourraient lui coûter. Il n’y a cependant aucune raison de ne pas attendre le club de nouveau en playoffs et jouant le titre en saison régulière, mais il faudra trouver le petit plus qui pourrait lui permettre d’aller chercher le titre. 

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