Minimum syndical en vue pour l’Olympique Lyonnais ?

L’OL disputera samedi soir à Calais la finale de Coupe de France face à Montpellier. Après une élimination précoce en Ligue des Champions le 12 novembre dernier, les joueuses de Gérard Prêcheur ont l’occasion d’assurer le minimum syndical en réalisant un nouveau doublé. Zoom sur les enjeux de cette opposition.

 

 

L’attaque comme élément moteur 

L’une des clés de cette partie résidera forcément dans l’attaque. Si l’OL n’a encaissé que six buts depuis l’entame du championnat, Elodie Thomis et consort ont pour l’instant inscrit la bagatelle de 130 réalisations, un nouveau record en date pour une équipe qui ne cesse de se donner de nouveaux objectifs chaque saison. Passée par Montpellier entre 2005 et 2007, à l’heure où les Pailladines parvenaient encore à dominer le leader incontesté du Championnat de France, Elodie Thomis ne dira pas le contraire. « Nous devrons aller de l’avant en mettant de l’impact physique dans les duels si nous voulons parvenir à faire un résultat ».

 

« Mettre de l’impact dans les duels »

 

En effet, une des forces majeures du collectif de Gérard Prêcheur réside dans l’explosivité. La plupart des joueuses lyonnaises parviennent ainsi à se projeter très rapidement vers l’avant, déstabilisant leurs adversaires à chaque occasion. Pour Sonia Bompastor, ancienne leader du septuple champion de France, aujourd’hui adjointe de Gérard Prêcheur au sein du staff technique lyonnais, les enjeux sont clairs. « En ce qui nous concerne, nous voulons réaliser le doublé », prévient-elle. 

 

L’obligation du résultat

« Lorsque l’on évolue à l’Olympique Lyonnais, nous nous devons d’atteindre les objectifs prédéfinis en début de saison, et nous allons tout donner pour remporter cette Coupe de France », poursuit celle qui compte 156 sélections en Equipe de France. A défaut d’être parvenues à aller au-delà des huitièmes de finale en Ligue des Champions cette saison, la Coupe de France serait une belle occasion de rafler un titre, à l’heure où le Paris Saint-Germain investit de faramineux moyens dans sa section féminine, avec l’ambition de détrôner l’OL dès la saison prochaine. Pour cette nouvelle échéance, « tout le groupe s’est bien préparé, mais il faudra se méfier de Montpellier, qui est une équipe intéressante et qui jouera le coup à fond », poursuit Thomis.

 

 

 

Un groupe au complet (ou presque)

A l’occasion de cette confrontation, Gérard Prêcheur pourra bénéficier de l’intégralité de son groupe, à une exception près. Louisa Necib tiendra-t-elle sa place dans les rangs lyonnais ? « Je l’espère », commence Bompastor. Dans tous les cas, « nous avons à disposition la majorité du groupe, étant donné que nos joueuses internationales sont rentrées de leurs sélections respectives vendredi dernier. Je pense que nous avons fait ce qu’il faut en termes de récupération et de soins ». Et Lyon aura bien besoin de tous ses éléments s’il souhaite ramener un nouveau trophée entre Rhône et Saône. Passée par l’OL entre 2012 et 2014, Laëtitia Tonazzi, aujourd’hui à Montpellier, prévient. « Lyon se doit de faire un résultat et de l’emporter ».

 

Bon nombre de regards devraient donc être braqués sur les Lyonnaises samedi soir, mais attention à Montpellier, qui pourrait faire sensation, à la surprise générale. « J’espère que Claire Lavogez pourra tenir sa place », conclut Elodie Thomis. La Calaisienne, touchée lors du dernier match de l’Equipe de France, n’est pas encore certaine de pouvoir disputer ce match, l’un des derniers de sa carrière sous les couleurs du MHSC. Alors que Claire Lavogez évoluera à l’Olympique Lyonnais la saison prochaine, les joueuses de Gérard Prêcheur, et notamment Elodie Thomis, ne cessent de vanter ses indéniables qualités. « C’est une grande joueuse. Montpellier aura besoin d’elle pour faire un résultat ».

 

Crédits photos : olweb.

 

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