Meilleure joueuse de l’année : qui a voté pour qui ?

Si Carli Lloyd a recueilli le plus de suffrages pour décrocher son premier titre de meilleure joueuse Fifa de l’année, quelques autres finalistes ont été plébiscitées par certains votants. Foot d’Elles vous dévoile le détail du vote.

 

 

 

C’est établi depuis 2010*. Pour élire la meilleure joueuse Fifa de l’année, chaque nation participe à l’élection par le biais de trois votants : sa capitaine, son sélectionneur et un journaliste. Les critères pris en compte pour la désignation des dix candidates sont assez larges puisqu’ils regroupent à la fois les performances individuelles et collectives (palmarès) sur l’année écoulée, mais aussi la classe (talent, fairplay), la carrière, la personnalité et le rayonnement.

Quelques votes exotiques

Sans trop de surprise, Carli Lloyd succède donc au palmarès à Nadine Kessler. L’Américaine (33 ans) a reçu 35,28% des suffrages, sa dauphine Célia Šašić : 12.60%, et Aya Miyama 9,88% (ndlr : 136 sélectionneurs, 135 capitaines d’équipes nationales et 106 représentants des médias ont participé). Toutes les finalistes ont au moins été mises une fois gagnantes par les votants.
Le fait qu’il y ait dix finalistes minimise le risque de votes surprises comme cela peut arriver pour le Ballon d’Or masculin. Néanmoins, la Suissesse Ramona Bachmann, dont la présence était quelque peu surprenante dans le contingent des finalistes a eu les faveurs de nombre de votants parfois exotiques. La capitaine australienne Lisa de Vanna, ou encore les représentants du Belize et du Honduras lui ont apporté leurs voix. De son côté, la jeune défenseure canadienne Kadeisha Buchanan et ses origines jamaïcaines lui ont permis d’avoir les voix guinéennes, du Mozambique et pour d’autres raisons l’Iran et le Bangladesh. La relève canadienne a été la joueuse qui a été le moins désignée comme gagnante (cinq votes).

 
Les votes « français » pour Henry et Le Sommer

Dans ce type de vote, le chauvinisme a toujours un rôle à jouer. Si Christie Rampone et Jill Ellis ont été très « corporate » (5 joueuses américaines sur six), Amandine Henry et Eugénie Le Sommer ont récolté les voix des « Français ». Comprenez là des représentants francophones ou des joueuses/sélectionneurs ayant cotoyé la Division 1 ou affronté l’équipe de France. Amandine Henry (6,5%) était en tête pour sa capitaine Wendie Renard, son sélectionneur Phlippe Bergerôo, son ancienne coéquipière à l’OL Shirley Cruz, ou encore pour Pascale Frising, capitaine luxembourgeoise. De son côté, Eugénie Le Sommer (4,4 %) a été placée sur le podium par Bruno Bini, sélectionneur de la Chine, Philippe Bergerôo, Caroline Seger, ou Arjan Van der Laan (Pays-Bas). Peut-être qu’avec un titre à Rio cet été, Henry et/ou Le Sommer pourront se hisser réellement sur le podium en janvier 2017…

 

 

*Année de la fusion du Ballon d’or France Football et du prix du meilleur(e) joueur(se) Fifa de l’année. A partir de cette date, les sélectionneurs et capitaines accompagnent les journalistes et votent pour élire la meilleure joueuse de l’année.

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