Marie-Ange Kramo (TFC) : « Nous manquons de régularité et de confiance…»

Marie-Ange Kramo est une ex-internationale (44 sélections avec les Bleues), et joueuse du TFC depuis 2000. Pour Foot d’Elles, la capitaine toulousaine, actuellement lanterne rouge du championnat, nous dresse un bilan de mi-saison et nous parle de l’équipe de France…

Que penses-tu de ce début de saison du TFC ?


Cela a été compliqué et les objectifs fixés n’ont pas été atteints. Je suis donc un peu déçue de ce début de championnat. En revanche, nous avons un groupe jeune avec beaucoup de  qualité et un réel potentiel, alors je garde espoir pour l’avenir. Cela prend du temps, mais avec le travail et la solidarité de notre groupe, nous y parviendrons.

 

Qu’est ce qui manque au TFC pour passer un cap et éviter la zone de maintien?


Pour éviter la zone de maintien il faut gagner des matchs et prendre des points pour se rassurer. Malheureusement, nous manquons de régularité dans nos prestations. Je pense aussi que nous devons avoir confiance en nos qualités et y croire davantage.

 

Que penses-tu de l’évolution des Bleues entre ton passage et maintenant ?


L’évolution est frappante, l’équipe de France montrent vraiment du beau football. Cela me fait très plaisir, car aujourd’hui l’équipe de France a pris une réelle ampleur, et le football féminin commence à être reconnu à sa juste valeur. C’est aussi pour cela qu’il ne faut pas oublier et remercier les nombreux acteurs qui ont travaillé et travaillent pour le développement du football féminin.

 

Tu joues au TFC depuis presque 13 ans… C’est le « club de ta vie » ?


C’est vrai que j’ai pratiquement toujours joué au TFC. Je ne sais pas trop comment l’expliquer, mais je m’y sens bien et j’y ai vécu tellement de belles choses… C’est mon club de cœur, ça c’est une certitude.

 

Quels souvenirs gardes-tu de l’Euro 2005, que tu as disputé avec les Bleues ?


Je garde de très beaux souvenirs de cet Euro et des moments passés en équipe de France, mais j’ai forcément été déçue du résultat. J’aurais aimé que l’on fasse mieux, alors il y a quelques regrets quand même.

 

Est-ce que le fait que d’anciennes joueuses de l’équipe de France, comme Sarah M’Barek ou Elodie Woock, ou d’anciennes joueuses, comme Sandrine Mathivet deviennent entraineurs de D1, amène  un réel plus ? Est-ce que cela peut susciter une vocation pour les joueuses ?


Au vu des résultats de Montpellier, Rodez et Juvisy…Oui cela amène un plus, c’est indéniable !
Avoir d’anciennes joueuses en tant qu’entraineur montre aussi l’envie des instances, de faire avancer les mentalités.

Propos recueillis par Nicolas Cotten

Crédit photo: la depêche

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