Moitié planche à découper, moitié balance de pesage. Le Prep Pad, c’est son nom, se veut le couteau suisse de l’alimentation des athlètes. Sauf qu’il ne coupe rien du tout. Cet outil se contente de calculer les calories, les lipides, les glucides et les protides qu’on lui présente. Et il détermine, à la fin, si le plat est bon pour la forme ou s’il faudra faire plus d’abdos pour le digérer.
Concrètement, le Prep Pad fonctionne en trinôme : la planchette qui pèse chaque ingrédient, la connexion Bluetooth qui expédie les informations qu’on lui donne, et l’appli Countertop pour iPhone ou iPad qui calcule tout, fait de jolis graphiques et livre son verdict nutritionnel en s’appuyant sur une base de données alimentée par le ministère américain de l’Agriculture. Le petit plus est que le Prep Pad conserve la trace de chaque repas tout en vérifiant sa conformité avec le régime diététique ou médical préconisé.
Bientôt des plats sans calories ?
En théorie, le Prep Pad semble être l’ingrédient idéal pour les athlètes qui surveillent leur ligne et veulent optimiser leurs performances sportives. En pratique, j’ai quand même un petit doute. Le Prep Pad sera-t-il enclin à laisser passer des OGM sans broncher ? Car ce gadget provient des États-Unis, pays réputé pour son laxisme en matière de bidouillage agroalimentaire (sans parler des burgermachins).
<Théorie du complot>Les footballeuses américaines mangent-elles des aliments aux OGM ? Voilà qui expliquerait bien des choses sur les étonnantes performances du Team US. Pourquoi Abby Wambach marque-t-elle toujours plus de buts ? Pourquoi Hope Solo encaisse-t-elle toujours moins de buts ? Seuls les OGM et les burgermachins peuvent expliquer un tel mystère sportif.</Théorie du complot>
Blague à part, le Prep Pad a deux inconvénients majeurs. Primo, il coûte cher : 150 dollars plus les frais de douane. Secundo, les plats ont le temps de refroidir pendant que le trinôme high-tech fait sa propre tambouille.
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