M. Alonso : « Nous voulons mettre à mal les idées reçues »

Ce mardi soir, la Maison de la Jeunesse et de la Culture de Vaugneray (Rhône) organise une soirée-débat dont le thème principal sera « l’impact des préjugés hommes/femmes dans l’engagement des pratiquants » de disciplines sportives. Un débat qui sera animé en présence de la joueuse de l’Olympique Lyonnais Melissa Plaza. L’objectif : mettre à mal les idées reçues.

 

 

 

 

Avec la volonté de casser les idées reçues, la Maison de la Jeunesse et de la Culture de Vaugneray (Rhône) organise ce mardi soir un ciné-débat sur le thème « l’impact des préjugés hommes/femmes dans l’engagement des pratiquants » de sports. Avec une intervenante de choix. Beaucoup la connaissent comme joueuse de l’Olympique Lyonnais, mais hors du terrain, Mélissa Plaza réalise une thèse en psychologie sociale. Début des hostilités à 19h45 avec la projection du film « Joue la comme Beckham ». Trois questions à Mathieu Alonso, organisateur et responsable du pôle Jeunesse.

 

 

Pour la deuxième année, vous organisez une soirée débat pour combattre les préjugés dans le sport. Est-ce difficile de sensibiliser les jeunes sur ce type de thèmes ?

M.A : « On essaie de faire passer des messages auprès des jeunes et, pour les attirer, nous essayons de mettre en place des thèmes qui leur parlent. Au départ, nous avions ciblé une sportive de haut niveau, et Melissa Plaza, qui a sa double casquette de joueuse de football à l’Olympique Lyonnais et sa thèse en psychologie sociale avec pour principal sujet les stéréotypes sexués dans le sport, s’est imposée logiquement. Cela fait partie de nos valeurs, de notre ADN de lutter contre les discriminations. L’idée, c’est de montrer l’évolution du sport féminin et de casser les idées reçues. Le sport féminin évolue et grandit.

 

La soirée débutera par la projection de « Joue la comme Beckham ». Pourquoi avoir choisi ce film réalisé par Gurinder Chadha ?

– Tout simplement parce que ce film est rempli de gros clichés. C’est l’histoire d’une famille indienne dans laquelle la jeune fille joue au football en Angleterre et ne rêve que de ça. Ses parents ont peur qu’elle pratique ce sport. La jeune fille, Jess, va essuyer beaucoup de remarques discriminantes. C’est totalement dans le thème de la soirée.

 

Vous qui habitez dans la région lyonnaise, vous êtes sensibilisé au football féminin ?

– Je suis le foot féminin et surtout l’Olympique Lyonnais depuis dix ans avant même leur premier titre quand c’était encore le FC Lyon. La discipline a beaucoup changé. D’abord l’intérêt du public a grandi. Ensuite, les gens comprennent que les joueuses restent des femmes et que les performances sont désormais de très bonne qualité ».

 

 

 

Propos recueillis par Anthony Rech

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