L’UEFA consulte des partenaires potentiels afin de lancer son « programme de leadership football féminin » dès 2014. Malgré son intitulé, ce programme vise à faire émerger des femmes jusque dans les plus hautes sphères dirigeantes du football féminin et du football masculin. Histoire que la Norvégienne Karen Espelund se sente un peu moins seule au comité exécutif de l’UEFA. L’UEFA veut par conséquent plus d’égalité, plus d’intégration et moins de cloisonnement dans le football – et pas seulement dans le football féminin.
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L’idée de l’UEFA revient à féminiser un peu plus les instances de ses 54 fédérations et associations membres. Féminiser, c’est-à-dire faire en sorte que des dirigeantes et des leaders féminins obtiennent les postes supérieurs que leurs compétences leur permettront de briguer. L’opération consiste à repérer et former des dirigeantes dans les 54 associations et fédérations. Pour ce faire, le nouveau programme de leadership les aidera à développer leurs compétences et à gravir les échelons de la hiérarchie footballistique. Grâce à « un séminaire », des « exercices pratiques » (jonglages ? tirs au but ?) et des « jeux de rôle » (je suis footballeuse et je vais te zlataner).
Les futures dirigeantes travaillent aujourd’hui à des postes plus ou moins subalternes dans l’univers du football, mais pas nécessairement dans le football féminin. L’UEFA réfléchit aussi, dans le cadre ou en marge de son programme de leadership, à un système de tutorat ou de mentorat. Les mentors seront des femmes leaders et reconnues comme telles, que ce soit dans le football ou dans un autre domaine. On ignore si Julie Gayet Karen Espelund est pressentie pour une action de mentorat.
Crédit photo : UEFA