Les clubs de D1 trouvent le temps long

Quatre semaines. C’est le temps qui va s’écouler entre la dernière journée complète de championnat de Division 1 et la 19e joute le week-end des 21 et 22 mars. Si certains clubs ont la Coupe de France comme refrain ou des matches en retard, d’autres comblent comme ils le peuvent cette longue pause. Fruit d’un calendrier plus que segmenté…

 

 

 

 

Il y a encore quelques semaines, les joueuses de l’ASJ Soyaux auraient eu une mise au vert le week-end dernier. Avec un match de Division 1 à la clé. Mais depuis le 22 février dernier, les filles de Jean Parédès comblent leurs semaines par des sessions d’entraînement à répétition et des matches amicaux en tout genre. La faute à un calendrier fédéral pour le moins segmenté à l’aube du mondial canadien. « Nous avons trois matches de D1 à disputer en trois mois. C’est très difficile de rester dans le rythme de la compétition. Il y a évidemment un danger de relâchement », concède l’entraîneur de l’ASJ. Deux tiers des équipes du championnat n’ont pas de match officiel pendant au minimum trois semaines (ndlr : un mois pour le Paris Saint-Germain, FF Issy, Soyaux et Albi).

 

Travailler différemment

Au tableau des avantages ? Les semaines sont moins chargées, il y a parfois moins d’entraînements. Les filles du FC Metz ont même eu le droit à un week-end de repos total : « cela permet de relâcher la pression par rapport à ntre objectif de maintien et de travailler plus sereinement », explique Angélique Roujas, manager général de la section féminine messine. Alors, pour compenser l’absence de match officiel, tous les moyens sont bons : des entraînements avec des équipes masculines, amicaux avec des fédérations étrangères, ou des ateliers plus ludiques. Autre point positif : l’intégration des jeunes U19 à l’équipe première, et le travail athlétique qui est de nouveau possible.  Et c’est à peu près tout.

 

Le mois d’avril, désert total

Car si les clubs de Division 1 occupent le temps comme ils le peuvent, la problématique pour certaines équipes comme le FC Metz, qui jouera son maintien dans les dernières journées, sera décuplée au mois d’avril.  En effet, les Messines n’ont aucun match officiel au programme pendant quatre semaines (ndlr : aucune journée de D1 n’est programmée en avril). « On a un championnat qui ne ressemble à rien, franchement. On peut comprendre qu’avec une année de Coupe du Monde, il faut privilégier l’équipe de France mais là, il n’y a pas de cohérence », regrette Angélique Roujas.

Pour les équipes qui n’ont plus rien à jouer ou presque, la période mars-mai pourrait vite s’apparenter à une longue traversée du désert. « On le sent, nous sommes moins rigoureuses à l’entraînement, moins présentes… Le groupe est moins mobilisé. Les filles se disent : pourquoi venir alors que l’on n’a plus rien à jouer ? », confie Adeline Rousseau, défenseure centrale du FF Issy.

Pour la reprise officielle le week-end des 21-22 mars, on pourrait donc assister à quelques surprises. Des équipes pas prêtes ou pas dans le rythme. Si le titre de champion est « quasiment » décerné, la course pour le maintien pourrait être perturbée par ce calendrier à trous de D1 2014-2015.

 

 

 

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