Les Bleues sont en mission

Après quatre jours de repos, l’équipe de France féminine a entamé la deuxième phase de sa préparation à Clairefontaine. Ce samedi, les Bleues joueront leur premier match amical face à la Chine de Bruno Bini. L’occasion de prendre quelques repères mais surtout de continuer leur route vers leur objectif : décrocher enfin cette médaille.

 

 

 

 

Elles ont donc retrouvé Clairefontaine. Ce mardi 12 juiullet, les joueuses de l’équipe de France féminine ont entamé la deuxième phase de la préparation à l’INF. Elles ont pu y découvrir les nouvelles installations mises en place pour l’Euro, les nouvelles décorations. Tout ce qui rappelle que leurs homologues ont fini finalistes malheureux de l’Euro mais avec au moins une médaille d’argent autour du cou. Tout plein de choses qui peuvent leur donner des idées.

La médaille semble ancrée en elles

Depuis le début de cette préparation, les joueuses de l’équipe de France semblent comme habitées, investies d’une mission bien plus importante, vitale qu’à l’accoutumée. Evidemment, le contexte olympique peut expliquer en partie cet état d’esprit. Mais au-delà de Rio, ce tournoi sera très certainement LA dernière occasion pour toute une génération de décrocher enfin ce premier titre avec l’équipe nationale. « Pour certaines filles, cela va être soit la fin, ou peut-être à l’Euro. Elles souhaitent rattraper le temps perdu et toutes les déceptions qu’elles ont pu avoir. Les anciennes, en ce moment cela bouillonne énormément, elles amènent leur expérience et leur fraicheur mentale », constate Bergerôo.

Alors cette fois, elle ne veulent surtout pas passer à côté, agacées par leurs échecs passés  : « Je suis prête à répondre au défi, je suis prête à commencer ces Jeux, j’ai une motivation énorme parce que je veux vraiment avoir un titre avec cette équipe de France. On est une génération qui, petit à petit, arrive à son terme […], pour nous cela serait inconcevable que cette génération ne soit pas titrée à un moment donné parce qu’il y a tout ce qu’il faut. Au-delà d’être motivées, il faut que l’on franchisse un cap ». Des déceptions accumulées qui pourraient leur apporter un supplément d’âme selon Claire Lavogez : « Je ne les ai pas entendues parler de leur défaite à Londres, justement je pense qu’elles l’ont encore en travers de la gorge et cela va être une force supplémentaire pour essayer d’aller le plus loin possible ». Pour cela il faudra savoir forcer la décision dans les matches décisifs. Faute de quoi, les tricolores pourraient une nouvelle fois rentrer bredouille à la maison. Et pourrait s’en suivre un éventuel essouflement de l’engouement autour du football féminin français.

 
Ne pas se tromper d’objectif

Avant les matches couperets du mois d’août, dans cette période de la préparation, à un peu plus de deux semaines de la première rencontre face à la Colombie (le 3 août), il ne faudra pas s’attendre à voir une équipe de France à 100% car les Bleues sont en pleine phase de travail comme le précise Bergerôo : « On attaque la deuxième semaine, encore une grosse période de préparation. On va enchaîner notre deuxième bloc avec beaucoup de travail physique, de musculation ». Clairement, ce match amical, même si des repères pourront être pris, le staff tricolore n’en fait pas sa priorité : « Le match plein il faudra le faire contre la Colombie car c’est un match très important. La Chine servira de préparation pour attaquer la troisième semaine ».

Pour ce premier amical, les Bleues recevront donc la Chine à Charléty, pas très loin du quartier chinois, mais surtout elles retrouveront une vieille connaissance sur le banc adverse en la personne de Bruno Bini. Le nouveau patron des Roses d’Acier depuis octobre 2015 (sélectionneur de l’équipe de France de 2007 à 2013, ndlr). « Bruno a pris le poste de sélectionneur de la Chine, félicitations à lui parce qu’il a fait un super parcours, se qualifier pour les Jeux ce n’était pas une chose aisée surtout quand on sait que le Japon n’est pas qualifié. C’est bien pour lui, c’est bien pour la Chine, mais nous on veut continuer notre chemin et tracer notre route », affime Elise Bussaglia. Pour tracer leur route vers la médaille, elles pourront certainement échanger avec Albert Rust, l’entraîneur des gardiennes, médaillé d’or olympique en 1984 à Los Angeles. Il leur donnera peut-être aussi des idées….

 

 

Crédit photo : fff.fr

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