OUI : C’est du très lourd qu’a déjà annoncé l’Olympique Lyonnais. Claire Lavogez, Griedge Mbock Bathy, Aurélie Kaci et Pauline Bremer, quatre internationales françaises et allemande, dont trois jeunes considérées comme trois des plus grands espoirs du football mondial. Et une quatrième, Aurélie Kaci, 25 ans, qui a été l’une des meilleures joueuses du PSG lors des derniers tours de la Ligue des Champions féminine cette saison. Avec Griedge Mbock, c’est la défense du nonuple champion de France en titre qui se renforce, une défense de qualité, mais pauvre en quantité. Lavogez, Kaci et Bremer viennent ajouter de la profondeur au milieu de terrain et en attaque, offrant ainsi plus de solutions à Gérard Prêcheur alors que l’objectif encore une fois sera de retrouver les sommets européens dont le club s’est bien éloigné ces deux dernières saisons. La saison prochaine, Lyon disposera d’un effectif toujours aussi compétitif, qui aura en plus gagné en profondeur, ce qui permettra aux titulaires d’avoir des plages de repos et d’être mieux préparées pour les échéances européennes.
NON : Ces quatre recrues peuvent-elles vraiment apporter dès cette année le petit plus qui permettra à l’OL de regagner la LDC ? Rien n’est moins sûr, car ni Claire Lavogez, ni Griedge Mbock Bathy n’ont encore participé à la Ligue des Champions. De plus, si Bremer, Kaci ou Mbock peuvent être considérées pour le poste de latérale droite vacant depuis le départ de Lara Dickenmann, aucune des trois n’a été formée à ce poste. Avec comme objectif le titre européen, Lyon demeure pour le moment sans latérale droite de métier. Enfin, quel sera le temps de jeu de ces joueuses, toutes titulaires dans leur club respectif la ou les saisons passées (Kaci pour les matches importants) ? Gérard Prêcheur est un entraineur conservateur qui fait peu tourner. S’il ne change pas ses habitudes, ces très grands espoirs du football féminin risquent de peu voir la couleur des terrains, et encore moins en LDC.
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