L’année historique du FC Rouen

Plus petite équipe encore en lice pour les quarts de finale avec Vendenheim, le FC Rouen voit grand cette saison, en matière de Coupe de France. Après avoir éliminé un autre pensionnaire de D2 au tour précédent (Templemars-Vendeville), les joueuses d’Hakli Dahmane reçoivent Vendenheim ce dimanche. L’occasion d’accéder au dernier carré de la compétition, ainsi que la possibilité d’affronter un club de l’élite au cours d’une éventuelle demi-finale. Zoom.

 

 

« C’est une qualification historique pour notre club ». Arrivée en Seine Maritime en début de saison, Sarah Nahim, capitaine du FC Rouen, a bien résumé la situation. Son équipe, qui s’était qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe de France aux dépens de Templemars-Vendeville il y a deux semaines, est entrée dans une nouvelle ère. « Rouen est un club qui est en train de se structurer de façon très importante », poursuit l’ancienne ministre des sports et députée-maire de la ville, Valérie Fourneyron. Caractérisant la victoire face à Vendenheim d’exceptionnelle, celle qui faisait encore parti du gouvernement Valls en juin dernier évoque le match du week-end. « Ce quart de finale qui s’annonce est une formidable occasion pour notre équipe d’écrire une page dorée dans l’histoire du FC Rouen ».

 

 

Le FC Rouen a connu une qualification historique pour les quarts de finale 

 

 

En effet, l’histoire en question n’avait encore jamais été si dorée pour le collectif d’Hakli Dahmane. Par la voix de sa capitaine, c’est tout un club qui tentera un nouvel exploit ce dimanche à l’extérieur. « Disputer ce match contre Vendenheim est une opportunité, car nous avons été plutôt avantagées par le tirage, dans le sens où on ne nous attribue pas tout de suite une grosse cylindrée de l’élite. Cela va être un beau combat ». La suite, tout le monde la connaît ! Si le club du 76 parvient à réaliser une belle performance dimanche, « nous aurons alors l’occasion de jouer un match face à une grande équipe, sans doute ! », explique Sarah Nahim. « Cela sera, pour nous, une formidable opportunité de montrer nos valeurs au plus grand nombre, ainsi que de promouvoir le football féminin à Rouen ». Une occasion à ne pas manquer pour un club qui aura pour but de franchir les palliers en D2 au cours des prochaines années. 

 

 

Valérie Fourneyron, qui avait assisté au quart de finale face à Templemars, poursuit. « Notre objectif ? Valoriser, au mieux le football féminin, en franchissant les étapes les unes après les autres. Nous avons un partenariat qui a été établi avec la Ligue de Football de Normandie, ce qui nous permet d’avoir certains fonds destinés à développer nos structures ». Depuis toujours, « Rouen est une ville de sport, avec beaucoup d’engagements auxquels j’ai contribués. Valérie Fourneyron avouera que l’élite de chaque discipline contribue à rendre possible le développement du sport à tous les niveaux. « Il y a une vraie cohésion, et c’est un des points que je trouve intéressants ». Le mot de la fin ? « J’aimerais qu’une des formations sportives de Rouen rejoigne l’élite dans les années à venir, c’est un véritable objectif ».

 

 

A commencer par le football féminin, avec une équipe rouennaise en D1 dans quelques temps ? Place tout d’abord à la Coupe de France ce dimanche, avant de se projeter dans l’avenir. Dans tous les cas, rien n’aura été laissé au hasard à l’occasion de la rencontre du week-end en quarts de finale, pas même le déplacement des supporters du club en terres Alsaciennes. « Nous avons affrété un car qui transportera une cinquantaine de personnes à Vendenheim », nous confiera Laurine Petit, en charge de l’organisation. 

 

Qui de Rouen ou Vendenheim fera office de « petit poucet » en demi-finale de la compétition ? Réponse demain, à partir de 15h. 

 

Crédits photos : Le Monde / FC Rouen.

 

 

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