La Roche, une première qui fait du bien

Lors de la quatrième journée de Division 1, l’ESOF La Roche a décroché sa première victoire de la saison sur la pelouse de Soyaux (2-3), et inscrit ses premiers buts en championnat. Après le temps d’adaptation aux exigences de la D1, cette première victoire pourrait servir de déclic au groupe vendéen alors que se profilent Montpellier et Lyon.

 

 

Pour un promu, la première victoire est toujours importante dans un début de saison. Histoire de ne pas s’enfermer dans une spirale négative, et surtout de récompenser les efforts pour s’adapter au plus vite au nouveau niveau d’exigences de la D1. La Roche-sur-Yon aura dû attendre quatre journées pour connaître son premier succès. Et une victoire 3-2 sur la pelouse de Soyaux qui permet au club de pointer au huitième rang.

Le choc de la D1

Sorti d’une saison excellente en D2 avec dix-huit victoires, deux nuls et deux défaites, l’ESOF La Roche était habitué aux bonnes performances le week-end quelque soit l’adversité et un peu moins à l’exigence que réclame la Division 1 : « Il y a un gouffre entre la D2 et la D1. On n’est pas forcément préparé à ce niveau-là. Au haut niveau, il faut être costaud sur les duels, mentalement, les filles n’avaient pas conscience qu’il fallait toujours s’arracher », confie l’entraîneur Malika Bousseau. Pour être mieux armé, le staff technique s’est étoffé à l’intersaison avec l’arrivée de Pascal Braconnier, entraîneur habitué de la CFA chez les hommes.

Le groupe vendéen a dû aussi apprendre à travailler différemment. En D2, la pression existait, mais « c’était une autre pression, celle de gagner » pour rester en haut. Cette saison, les joueuses de Malika Bousseau sont dans un objectif de maintien. Dans cette optique, les coéquipières de Lisa Fragoli se sont vite rendu compte de l’hétérogénéité du championnat : « il y a deux championnats. Celui du haut de tableau avec les quatre gros, et après toutes les autres équipes. Là, on sent que tout le monde peut battre tout le monde, c’est plus homogène », avance la technicienne vendéenne.

Une première victoire déclic ?

Ce week-end, lors de la quatrième journée, la Roche s’est donc enfin offert sa première victoire face à Soyaux après avoir été mené. Un premier succès et trois premiers buts inscrits dans cet exercice qui pourraient signifier bien plus que quatre points au classement : « Cela fait du bien mentalement c’est sûr. A force de répéter nos consignes sur les exigences de la D1, l’attitude en match, on voit que cela finit par payer ». Dans cette période de revers successifs, l’équipe ne s’est pas désunie : « On a un bon groupe. Malgré les trois défaites qui se sont accumulées en début de saison, on n’a pas senti que les filles lâchaient ».

Si cette victoire fait du bien au groupe vendéen, cela ne doit pas être une fin en soi, car tous les points pris seront capitaux en vue du maintien. « Il ne faut pas que cela soit un feu de paille », prévient la technicienne de l’ESOF. Pourtant, lors des deux prochaines journées, la performance sera difficile à rééditer. Car se profilent deux poids lourds du championnat : Montpellier et l’Olympique Lyonnais. Un autre moment difficile à passer mais qui permettra de tirer des enseignements pour la suite de la saison.

 

 

Crédit photo : esofootball.net

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