Le temps d’une soirée, les joueuses de l’équipe de France se sont mises à l’air brésilien. Au lendemain de leur qualification pour les quarts de finale de la Coupe du Monde après leur succès en huitièmes contre la Corée du Sud (3-0), les Bleues ont reçu une autre très bonne nouvelle, lundi soir en provenance d’Ottawa. Battue par l’Angleterre (1-2), la Norvège est éliminée du Mondial. Ce revers assure à la France, ainsi qu’à l’Allemagne, de disputer les prochains Jeux Olympiques de Rio en 2016, l’Angleterre ne présentant pas d’équipe lors du tournoi. Car, les trois meilleures nations européennes sont qualifiées pour les JO et seuls les Pays-Bas, opposés au Japon mercredi, peuvent encore espérer obtenir leur ticket. C’était aussi la seule occasion de décrocher cette qualification car pour la zone Europe, aucun tournoi qualificatif n’est organisé. Avec cette qualif’ en poche, l’équipe de France a atteint son deuxième objectif après être sortie des poules. Il reste le plus difficile désormais.
Comme lors de la Coupe du Monde en Allemagne en 2011, après leur victoire face à l’Angleterre en quarts de finale, c’est devant leur télévision à l’hôtel que les Françaises ont appris leur qualification olympique. En 2012 à Londres, les Bleues avaient pris la quatrième place du tournoi olympique, échouant face au Canada lors du match pour la médaille de bronze (1-0).
Les réactions des Bleues :
Jessica Houara d’Hommeaux : « C’est une très très grosse nouvelle, on est vraiment heureuse. On savait qu’en se qualifiant pour les quarts il y avait de grandes chances de se qualifier pour les JO car il y avait des confrontations européennes. L’Angleterre s’impose, c’est une très bonne nouvelle pour le football féminin français, une deuxième participation aux Jeux Olympiques, j’espère que l’on fera une médaille. Pour moi c’est quelque chose d’exceptionnelle, je n’ai pas vécu les derniers jeux, je les ai vécus trois fois en universitaires, et je trouve ça extraordinaire : le club France, voir d’autres sports… J’espère que j’aurai la chance d’y participer au Brésil dans la terre du football ».
Amandine Henry : « C’est super pour le football féminin français car je pense que l’on en a besoin. Après ce n’est pas une finalité en soi, mais on a un premier objectif de rempli avec cette qualification pour les JO mais la Coupe du Monde continue. Pour moi, les Jeux c’est un rêve car j’ai déjà loupé la dernière édition. J’espère que j’y serai. »
Griedge Mbock Bathy : « C’est une grande compétition mondiale, on est très content de pouvoir y participer et d’avoir la chance de s’être qualifié. C’est une grande nouvelle, on la prend comme un bonus. On l’a appris juste après la victoire de l’Angleterre. Il y avait des cris dans les couloirs de l’hôtel au début, il y avait beaucoup de joie ».
Philippe Bergerôo : « On a appris la nouvelle avec beaucoup de bonheur. C’était un des objectifs aussi de la fédération française de football. Il y avait beaucoup de bonheur à l’issu du résultat mais à l’étage du dessus dans l’hôtel, il y avait aussi du bruit car les Allemandes fêtaient aussi leur qualification pour les JO. C’est la seule chose que je n’ai pas connue dans ma carrière. J’ai fait des championnats d’Europe, du monde mais c’est vrai qu’il me manquait les Jeux Olympiques. C’est fait, mais on va occulter ce bonheur là pour ensuite se recentrer sur le match de l’Allemagne ».
