JO 2012 : Le coup du chapeau états-unien

En août aura lieu au Brésil le sixième tournoi olympique de football féminin. Alors que les Jeux approchent à grands pas, retour sur les cinq éditions précédentes. Cette semaine, focus sur le tournoi qui eut lieu lors des Jeux de Londres en 2012, et qui virent les Etats-Unis remporter un quatrième titre olympique, le troisième consécutif.

 

 

En 2012, les Jeux ayant eu lieu à Londres, une équipe de Grande-Bretagne était présente dans le tournoi féminin. Cette équipe d’Angleterre améliorée (les Ecossaises Ifeoma Dieke et Kim Little en faisaient partie) atteindra les quarts de finale. L’équipe des Etats-Unis, qui avait déjà remporté trois des quatre éditions précédentes, ne laissera pas l’occasion passer de remporter un quatrième titre olympique et de confirmer que cette compétition est la sienne. 

 

En poule, quinze minutes de mise en route

L’équipe des Etats-Unis, double championne olympique en titre, commence son tournoi contre la France. Après un quart d’heure difficile, et deux buts encaissés, l’équipe se met en route, et inscrit quatre buts aux Tricolores, qui s’inclinent 4-2. Les Etats-Uniennes enchainent en gagnant plus difficilement que le score ne le laisse paraitre face à une Colombie physique (3-0), dans un match où Lady Andrade notamment avait fait parler d’elle. Déja qualifiées, elles gagneront ensuite sur le plus petit des scores face à la Corée du Nord, qui avait eu le plaisir de voir le drapeau sud-coréen montré à côté de ses joueuses lors de son match face à la Colombie. En gagnant contre la Corée du Nord et la Colombie, la France termine deuxième du groupe.

Dans les autres groupes : la Grande-Bretagne est l’autre équipe à remporter ses trois matches, face à la Nouvelle-Zélande, le Cameroun et le Brésil, sans encaisser de but. Dans ce groupe E, Brésil et Nouvelle-Zélande (grâce ) une victoire face au Cameroun) l’accompagneront en quart. Dans le groupe F, c’est serré entre la Suède -qui terminera en tête avec 5 points-, le Japon, avec cinq points également, et le Canada (quatre points). L’Afrique du Sud, pour sa première, ne fera pas le poids, mais Portia Modise marquera un des plus beaux buts de la compétition. Des douze participants, le Cameroun, l’Afrique du Sud, la Corée du Nord et la Colombie ne seront pas au rendez-vous des quarts de finale.

 

Le difficile chemin jusqu’au titre

En quart de finale, la France (2-1 face à la Suède), le Japon (2-0 face Brésil) et le Canada (2-0 face à la Grande-Bretagne) continuent leur route. Les Etats-Uniennes sont opposées à la Nouvelle-Zélande, toujours compliquée à manoeuvrer. Après un but de Wambach en première période, les Etats-Unis ne pourront respirer qu’à quelques minutes de la fin de la rencontre, grâce au premier but olympique de Sydney Leroux, qui permet donc aux Américaines de se qualifier 2-0.

La demi-finale face au Canada, disputée à Old Trafford, l’antre de Manchester United, est instantanément entrée dans la liste des matches de légende. Dans un match indécis jusqu’au bout, le Canada aura oublié, pendant 120 minutes, l’histoire d’une opposition qui lui est largement défavorable. Christine Sinclair, qui joue le match de sa vie, permet au Canada de mener à la mi-temps 1-0. C’est au retour des vestiaires que la légende se met en marche. Megan Rapinoe égalise sur corner direct moins de dix minutes après la reprise. Mais Sinclair remet le Canada devant en sautant plus haut que Kelley O’Hara sur un centre de Melissa Tancredi (67′). Dans la foulée ou presque, Rapinoe permet aux Etats-Unis de revenir à égalité, d’une superbe frappe, après avoir été parfaitement servie par O’Hara (70′). Mais Sinclair est intenable, et sur corner, elle place de nouveau sa tête, trois minutes plus tard (73′). 

 

 

 

Les plaintes répétées des attaquantes états-uniennes, Abby Wambach en tête, auprès de l’arbitre, finiront par aboutir. Erin McLeod était sanctionnée d’un coup franc indirect dans la surface pour gain de temps (elle gardait le ballon plus de six secondes en main, ce qui est très rarement sifflé). Un coup franc qui aboutira à une main -également discutable- de Marie-Eve Nault, et au penalty égalisateur d’Abby Wambach, à dix minutes de la fin du temps réglementaire. Les deux équipes devaient en passer par les prolongations pour se départager. Alors que les minutes et les secondes passent, une nouvelle action dangereuse initiée par Alex Morgan, qui dépose un centre sur la tête de Wambach, voit la meilleure buteuse de l’histoire heurter la transversale à la 119e minute. On pense alors que la décision se fera aux tirs au but… mais sur une course, puis un centre d’Heather O’Reilly, c’est Alex Morgan, qui n’avait plus marqué depuis le match contre la France, qui bat McLeod de la tête (120+3′). Les Etats-Unis sont en finale, et la Norvégienne Christina W. Pedersen vient d’arbitrer son dernier match dans une grande compétition internationale.

 

Les Etats-Unis passent la quatrième

En finale face au Japon, qui avait remporté le titre mondial l’année précédente face aux Américaines au terme d’un match à suspense et suite à la séance de tirs au but, les Etats-Unis s’appuient cette fois sur Carli Lloyd (auteure d’un doublé), Hope Solo, décisive dans les cages, de la chance (trois montants japonais) et un arbitrage favorable (notamment une main non sifflée de Tobin Heath dans sa surface à la 26e minute) pour remporter son quatrième titre olympique (victoire 2-1), pas le plus simple…

 

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