Dimanche dernier, vous avez éliminé Bordeaux en 16es de finale de la Coupe de France (2-0). Peux-tu nous dire un petit mot sur cette qualification ?
Julie Pasquereau : « C’est une grande satisfaction, et c’est aussi stimulant de gagner contre quelqu’un qui évolue plus haut que nous en championnat. Nous en avons bien profité mais maintenant nous devons passer à autre chose et nous reconcentrer sur le championnat.
Avant d’aborder la 13e journée ce week-end, quel est ton sentiment sur le parcours de l’ESOF cette saison en D2 ?
– Même si nous sommes relativement bien classées, mon sentiment est mitigé car nous avons manqué de régularité en début de saison, et de ce fait, laissé filer des points qui étaient à notre portée. C’est fait alors maintenant nous prenons les matches les uns après les autres. Nous sommes sur une série de cinq victoires consécutives alors il faut que nous arrivons à continuer sur cette lancée.
Jusque là, vous êtes la seule équipe à avoir battu Lille (2-1), solide leader de votre groupe. Que retiens-tu de ce résultat ?
– Malgré la relégation qui n’a pas forcément été évidente pour nous et qui nous a vu enregistrer quelques départs, notre groupe reste de qualité et avec un potentiel vraiment intéressant. Je pense que nous avons montré que nous pouvions rivaliser avec Lille cette saison, et la victoire du match aller le confirme. Maintenant, il reste encore de nombreux matches à jouer et à gagner pour prouver que nous avons notre place dans le haut du classement.
Que penses-tu de cette D2 à deux groupes au lieu de trois auparavant ?
– Personnellement, j’ai fait pas mal de saisons en D2 et c’est vrai que la refonte de ce championnat a permis d’augmenter le niveau. On ne peut pas vraiment parler de professionnalisation, mais on sent que les clubs sont dans la recherche de qualité et ont envie d’aller dans ce sens. Le niveau est plus homogène et il y a plus de place pour les « surprises ». Cela rend le championnat plus intéressant et attrayant, c’est donc une bonne chose.
A seulement 5 points de Lille et a égalité avec Arras et Rouen, de nombreux scénarios semblent encore possibles. Qu’attends-tu de cette fin de saison ?
– Pour moi, l’objectif est tout simplement d’essayer d’enchainer les victoires pour faire partie de la bataille à la montée en D1. Nous savons que chaque match sera important et qu’il faudra être au top jusqu’au bout. Cinq points peuvent vite se perdre ou se gagner, alors nous n’aurons probablement pas le droit à l’erreur, mais nous jouerons le plus sérieusement possible et nous verrons bien ce qui se passe.
D’après toi, quelles sont les principales forces de votre équipe ?
– Déjà hors terrain, le groupe vit très bien et il y a une véritable entente. Sur le terrain, cela se traduit par une grande solidarité et lors des gros matches comme contre Lille ou Bordeaux récemment, c’est essentiel de sentir que l’on a envie de se battre les unes pour les autres. Nous avons un bloc défensif relativement solide mais notre force est surtout offensive, puisque nous avons beaucoup marqué (La Roche a la 2e meilleure attaque du groupe avec 37 buts inscrits, juste derrière Lille qui en a lui inscrit 38).
Ce -week-end, vous aurez une petite revanche à prendre face à Saint-Malo, contre qui vous aviez perdu (3-1) en début de saison. Comment abordez-vous cette rencontre ?
– À peu près comme toutes les autres (Rires). Je n’étais pas là au match aller car j’étais blessée alors je ne sais pas trop ce que vaut Saint-Malo cette saison, si ce n’est à travers leurs résultats. Je pense que nous partons favorites sur cette rencontre, mais il faudra confirmer notre progression et nos résultats de ces derniers mois. Comme je l’ai dit toute à l’heure, nous devons rester dans notre bonne dynamique, et cela passe par une victoire dès ce dimanche face à Saint-Malo ».
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Crédits photos : William Morice