Le 1er juillet dernier, son arrivée sur le Rhône a été officialisée. Jessica Houara d’Hommeaux est désormais une joueuse de l’Olympique lyonnais. Après sept ans passés au Paris Saint-Germain, son club de cœur, la latérale droite souhaitait passer un palier, gagner des titres au sein d’un club avec un projet solide.
Vous avez quitté le Paris Saint-Germain, votre club de cœur. Pourquoi avoir choisi l’Olympique lyonnais ?
J-H : « Pour franchir un palier, pour voir autre chose, cela faisait sept ans que j’étais à Paris et aussi pour gagner des titres. Honnêtement j’arrive à un âge où il ne me reste plus encore quinze ans de football et mon palmarès est un peu vierge, à part une Coupe de France il n’y a pas grand chose (remportée en 2010 face à Montpellier 5-0). Aussi pour se mettre en danger, gagner en maturité, beaucoup de choses en fait. Après cela a été très difficile, j’ai eu du mal à envoyer les sms pour dire oui cest bon, c’est même mon mari qui l’a fait pour moi. Je supporte le PSG depuis que j’ai cinq ans donc bien sûr cela a été une décision difficile à prendre.
Un crève-cœur ?
– Un peu quand on quitte son club où on a tout connu car j’ai vécu sept ans à Paris et que quand on supporte depuis petite un club, c’est difficile. Maitenant la raison l’emporte sur le cœur parfois. Et pour que je progresse dans ma carrière, il fallait aussi que je me mette en danger, il y a des très bonnes joueuses à Lyon à mon poste aussi. Et du coup il va y avoir énormément de concurrence et peut-être que pour franchir un palier il fallait que je passe par là. Je l’ai fait, on verra ce que cela donne. Je pense avoir fait le bon choix en tout cas.
Au-delà de votre volonté d’étoffer votre palmarès, est-ce que le projet du Paris Saint-Germain souvent difficile à comprendre, voire flou vous a incitée à prendre cette décision ?
– On va dire que c’est surtout le projet sportif de Lyon quand on nous le présente qui donne vraiment envie plus que le manque du projet du PSG même si c’est sûr que c’était un peu flou. Quand on a à côté un projet complètement fait et défini et que l’on a vraiment une place importante pour la section féminine etc, cela donne envie d’y aller. En plus de cela, je ne vais pas en terrain inconnu puisque la plupart des filles je les connais, le coach je l’ai eu quand j’étais en formation à Clairefontaine, donc c’est sûr que cela aide dans le choix et partir à l’étranger cela aurait pu être un peu plus difficile car on part vraiment dans l’inconnu et une autre aventure. Là, je sais où je mets les pieds et j’espère que cela se passera bien, que je gagnerai des titres et que mon intégration se passera bien au sein de l’équipe ».
Crédit photo : Twitter/JessicaHouara