J.Descamps (LOSC) : « Voir ce qu’il nous reste à travailler »

Pour le compte des 16e de finale de la Coupe de France 2017, le LOSC reçoit ce dimanche (14h30) le FCF Juvisy. Certainement l’un des chocs de ce tour qui permettra aux joueuses de Jérémie Descamps de se jauger car si les Lilloises continuent sur cette lancée il se pourrait bien qu’elles retrouvent la Juv’ dans sept mois en Division 1.

 

 

 

 

Dans quel état d’esprit appréhendez-vous ce 16e de finale de Coupe de France face à Juvisy ?
– De manière très simple, on se voit en tout petit outsider qui recevons une grande équipe de D1 qui a une grande expérience, et un grand historique. On a beaucoup de respect pour cette équipe. Nous recevons, nous avons obligation de bien figurer à domicile. C’est un objectif que l’on s’est donné cette année à domicile. Il faudra tout mettre en œuvre pour contrecarrer les ambitions juvisiennes.

 

Quel est le discours auprès de vos joueuses cette semaine ?
– La Coupe c’est pour elles (les joueuses), c’est un générateur d’émotions formidable, si elles veulent continuer à vivre ce type d’émotions, à elles de mettre en œuvre ce qu’il faut. Ce match est aussi l’occasion de continuer le travail, de préparer le prochain match de championnat. Après cela reste un match de football.

 

Pour vous la Coupe de France, c’est un objectif, du bonus ?
– Ce n’est pas un vrai objectif, c’est un plus pour nous. Cela nous permet de nous évaluer un peu. C’est toujours intéressant de rencontrer une D1 comme Juvisy et voir ce qu’il nous reste à faire pour continuer à travailler et à bien travailler. La priorité cette saison c’est le championnat, pas la Coupe.

 

Pour l’instant, la montée c’est bien parti ?
– Nous sommes bien placés pour l’instant avec quelques points d’avance. Mais la deuxième partie va être beaucoup plus difficile pour nous (avec des déplacements à Arras, Rouen, Saint-Malo). Et puis on s’est aperçu que nos déplacements en première partie n’étaient pas extraordinaires en termes comptables (deux victoires, deux nuls, une défaite). On vient de perdre Caroline La Villa, c’est un coup dur. Il faut retravailler sur une équipe type. On fera match par match.

 

 

« Les Hauts-de-France ont besoin d’une D1 forte »

 

 

Vous attendiez-vous à jouer les premiers rôles de cette manière ?
– Nous ne nous attendions pas à jouer ce rôle là aussi rapidement. Nous savions que nous avions fait un bon recrutement, ciblé des joueuses intéressantes, et on avait recruté tout ce qui nous intéressait. Que la mayonnaise prenne aussi vite, c’est toujours agréable mais on ne peut pas savoir à l’avance comment cela va se passer.

 

Votre statut a changé après cette très bonne phase aller (8 victoires, 2 nuls, 1 défaite) ?
– On s’aperçoit surtout de cela dans les déplacements, chez les équipes dites de niveau un peu moins haut, où on est attendu. On fait face à des équipes regroupées, avec un bloc compact et défensif. On est plus respectés. Mais on continue de prendre match après match, en le faisant de la meilleure manière possible. Il faudra prendre beaucoup plus de points à l’extérieur que sur la première phase.

 

Cela aurait fière allure le LOSC en D1 tout de même ?
– Cela aurait fière allure effectivement ! Ce serait une grande fierté pour nous de pouvoir aider cette équipe à construire une grosse équipe de D1. L’objectif c’est de s’installer comme équipe phare dans la région car les Hauts-de-France ont beosin d’une D1 forte.

 

Avec les changements au sein de la direction du club, le départ de Michel Seydoux et l’arrivée de Gérard Lopez, sentez-vous le même engouement pour l’équipe féminine ?
– Pour l’instant, je n’ai pas encore eu la chance de rencontrer Gérard Lopez, mais je m’aperçois qu’avec les personnes encore présentes au LOSC et qui faisaient partie des dirigeants précédents, le projet football féminin a une grande importance et est très suivi ».

 

Crédit photo : losc.fr

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