« On est en pleine préparation. Tout est planifié et finalisé en vue du mois de juin ». Comme à son habitude, Philippe Bergeroo ne laisse rien au hasard pour être opérationnel dans cent jours de l’autre côté de l’Atlantique. Le staff des Bleues étudie en ce moment le groupe élargi à 35 joueuses avant la communication de la liste définitive (23 joueuses) à la FIFA au plus tard le 27 mai.
Si un groupe se dégage depuis plusieurs mois, le sélectionneur l’assure, rien n’est définitif : « les portes sont encore ouvertes. On est sûr de rien, même si une ossature se dessine au sein de l’Equipe de France, il faut rester prudent en cas de blessure(s) éventuelle(s) », concède-t-il.
L’Algarve, répétition générale
L’Algarve, évidemment le sélectionneur y part avec certaines ambitions sportives même si l’objectif prioritaire, au-delà d’un titre, reste fixé dans cent jours : « je suis dans l’optique de faire tourner l’effectif, de voir un maximum de joueuses en vue de la Coupe du Monde. Il y aura beaucoup de changements pour être prêt pour le Canada ».
L’équipe de France jouant tous les deux jours au Portugal, cette revue d’effectif sera nécessaire et permettra également d’anticiper toute blessure(s) éventuelle(s) lors de la compétition en juin. Comme en ce moment pour Louisa Nécib (ndlr : blessée au pied gauche face aux Etats-Unis et encore indisponible jusqu’à la fin du mois de mars).
Au Portugal, le staff tricolore en profitera également pour prendre de nombreuses informations sur les autres sélections. Un observateur sera missionné pendant toute la compétition pour analyser les prestations du Japon, des Etats-Unis et compagnie.
Simultanément, deux personnes, entraîneurs de l’UNECATEF au chômage, seront envoyées au tournoi de Chypre pour prendre des informations sur les futures adversaires de l’Equipe de France au Mondial.
La Coupe du Monde, seul juge
Si le sélectionneur sent bien que le statut des Bleues a changé ces derniers mois avec des victoires convaincantes contre le Brésil (2-0, novembre 2014 à Lyon) puis les Etats-Unis (2-0, février 2015 à Lorient) notamment, le patron de la maison bleue reste prudent : « on a battu les Etats-Unis mais ce n’est rien. On sera jugé au mondial », concède-t-il.
En l’espace de dix-huit mois à la tête des Bleues, l’ancien entraîneur du Paris Saint-Germain a transformé l’équipe de France. Mais les cent prochains jours seront les plus importants de son mandat. Et le point d’orgue de cette phase de préparation pour le Mondial canadien sera évidemment le regroupement à Clairefontaine.
En attendant, les Bleues partiront direction l’Algarve lundi prochain. Histoire de s’entraîner deux fois sur place avant le début de la compétition.
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