Face aux Pays-Bas, attention méfiance !

Ce vendredi au stade Jean Bouin de Paris, l’équipe de France affrontera une équipe des Pays-Bas qui progresse depuis plusieurs années. Entre la solidité de sa base défensive et de son milieu et la vélocité de son attaque, et malgré une Coupe du Monde en demi-teinte, l’équipe des Pays-Bas aura des atouts à faire valoir. Présentation

 

Malgré leur proximité géographique, France et Pays-Bas ne s’affrontent pas souvent -quatre rencontres depuis 2011, dont deux au tournoi de Chypre. Mais ces dernières années, l’équipe des Pays-Bas a progressé grâce à un mélange d’expérience et de jeunesse qui lui a permis de se qualifier pour la première fois de son histoire pour une Coupe du Monde cette année. Face à une équipe de France diminuée par plusieurs absences-clés, les Pays-Bas devraient offrir une belle opposition.

 

De la nouveauté à la tête

C’est avec un nouveau sélectionneur, Arjan van der Laan, nommé après la Coupe du Monde en remplacement de Roger Reijners que les Pays-Bas vont affronter la France ce vendredi. Les objectifs de l’équipe : la qualification pour les JO 2016 et l’Euro à domicile en 2017. Des échéances à court terme importantes pour une équipe qui progresse depuis plusieurs années.

Pour préparer le match contre la France, le sélectionneur néerlandais a travaillé tactique, et bien que son approche semble différente de son prédécesseur, le vent de fraicheur apporté étant bien reçu, il semble difficile de concevoir un style de jeu qui soit complètement différent de ce qui a été proposé jusque là. Solidité défensive, vitesse en attaque, un groupe accrocheur et physique.

Si sa qualité de jeu lors du Mondial canadien a été plutôt décevante, notamment du côté de son attaque dont il était beaucoup attendu, cela n’empêche pas que le danger peut venir de nombreuses joueuses, notamment au sein de son attaque à quatre têtes van de Donk/Melis/Martens/Miedema et ses remplaçantes van de Ven et van de Sanden, ou les lourdes frappes de ses milieux de terrain.

 

Un groupe jeune et expérimenté

Plus de la moitié des joueuses sélectionnées (dont une grosse majorité a 25 ans ou moins) par van der Laan évolue à domicile, et notamment à Twente, qui vient d’éliminer le Bayern Munich en Ligue des Champions, ou à l’Ajax, club au passé glorieux qui a créé sa section féminine -qui progresse d’année en année- en 2012. Mais la plupart des titulaires évoluent à l’étranger.

La capitaine, Mandy van den Berg, sacrée championne de Norvège ce week-end avec Sherida Spitse (25 ans, plus de 100 sélections, avait marqué un coup franc contre la France en 2012). Le duo d’ailières de Göteborg Martens/Melis, devenu le trio avec l’arrivée de van de Donk cette année. Vivianne Miedema, championne d’Allemagne bien qu’elle soit plutôt décevante en club, comme à la Coupe du Monde. En l’absence de Loes Geurts, c’est la gardienne d’Arsenal Sari van Veenendaal qui devrait être dans les cages néerlandaises vendredi.

A noter parmi les 23 appelées, le retour après plus d’un an de blessure de Renée Slegers, les appels des joueuses de Twente Marieke Ubachs, Danique Kerkdijk, Maayke Heuver et Marthe Munsterman, qui a remplacé l' »autre » pépite néerlandaise Jill Roord, blessée à la cheville.

 

La dernière confrontation entre les deux équipes

C’était en 2014 lors du tournoi de Chypre. Après deux matches de poule, France et Ecosse étaient à égalité en tête du groupe. L’équation était simple, les Tricolores devaient faire mieux que Kim Little et ses partenaires (différence de but égale, nombre de buts inscrits plus important pour les Ecossaises) pour se qualifier pour la finale.

Malgré l’ouverture du score sur penalty d’Elise Bussaglia en fin de première période, c’est l’Ecosse qui était qualifiée à dix minutes de la fin des rencontres (score acquis Australie 2-4 Ecosse). Bussaglia redonnait de l’espoir aux Bleues avec un doublé (81′), à un but de la finale.

Le reste, tout le monde s’en souvient : la montée de Griedge Mbock, partie de sa moitié de terrain sur son côté gauche, un centre en retrait pour Wendie Renard, tout juste entrée en jeu… en attaque, un petit boulet de canon, un but et une finale (puis un titre). Un bon souvenir pour les Bleues.

 

 

La sélection néerlandaise pour les matches face à la France et la Pologne :

Mandy van den Berg (Lillestrøm), Angela Christ (gardienne, PSV), Anouk Dekker (Twente), Merel van Dongen (Ajax), Daniëlle van de Donk (Göteborg), Stefanie van der Gragt (Twente), Maayke Heuver (Twente), Petra Hogewoning (Ajax), Dominique Janssen (Arsenal), Danique Kerkdijk (Twente), Vanity Lewerissa (PSV), Desiree van Lunteren (Ajax), Lieke Martens (Göteborg), Manon Melis (Göteborg), Tessel Middag (Ajax), Vivianne Miedema (Bayern Munich), Marthe Munsterman (Twente), Shanice van de Sanden (Twente), Renée Slegers (Linköping) Sherida Spitse (Lillestrøm), Marieke Ubachs (gardienne, Twente), Sari van Veenendaal (gardienne, Arsenal), Kirsten van de Ven (Rosengård)

 

Crédit photo et vidéo : KNVB, OnsOranje, FFF

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