Face à l’Allemagne, un bon point pour la jeunesse

Désormais après chaque match de l’équipe de France, vous pourrez retrouver notre article attribuant des notes sur dix aux joueuses tricolores avec une appréciation de leur match. Et des focus sur l’équipe adversaire ou certaines joueuses marquantes. Aujourd’hui, retour sur le match nul face à l’Allemagne.

 

 

 

 

Sarah Bouhaddi : 5,5

Un match sous forme de montagnes russes. Un penalty concédé (avec l’aide de Grace Geyoro), mal tiré et repoussé (24′), un autre arrêt décisif devant Sara Doorsoun (72′), un penalty qui semble induscutable non sifflé (60′), et des dégagements rarement récupérés par une coéquipière, même dans sa moitié de terrain, avec en point d’orgue ce ballon directement rendu à Dzsenifer Marozsan qui trouvait la barre transversale (73′). Heureuse de voir Anja Mittag manquer sa frappe ensuite. Elle relâche également le ballon sur une frappe, récupéré par Popp mais détourné en corner finalement. Du très bon, et du beaucoup moins bon. On retiendra ses arrêts avant tout.

 

Sakina Karchaoui : 6

Une des meilleures Françaises du match, auteure de plusieurs bonnes interventions, y compris dans la surface comme sur Mandy Islacker en début de seconde période (51′). A tenté d’apporter offensivement, mais sans offrir de bon centre. Si elle s’est montrée solide, elle a également été en difficulté quand Doorsoun s’est réveillée en seconde période ou quand Pauline Bremer est montée.

 

Wendie Renard : 5

Seul élément d’expérience de la défense, la capitaine française a manqué d’automatismes avec Grace Geyoro. Plutôt solide, elle a également manqué plusieurs interventions comme sur la frappe repoussée de Doorsoun (72′). Également proche d’ouvrir le score de la tête sur un coup franc d’Amel Majri, repoussée par la barre transversale (19′).

 

Grace Geyoro : 5,5

Catapultée en défense centrale au dernier moment, elle s’en est malgré tout plutôt bien sortie, même si sa mauvaise passe pour Sarah Bouhaddi amène le penalty, et qu’elle a parfois laissé passer des ballons dans son dos. Elle a également réalisé des interventions importantes, comme ce retour in extremis sur une frappe de Doorsoun qui se dirigeait au fond des filets (49′).

 

Eve Périsset : 4,5

Elle a été en difficulté sous la pression, mais elle a également été présente, et intéressante dans son apport offensif, concluant notamment deux belles actions collectives par deux centres pas loin de trouver preneuse.

 

Amandine Henry : 5

Auteure d’une première période solide dans un rôle de sentinelle, elle n’a pas été beaucoup aidée par ses deux acolytes du milieu de terrain et s’est beaucoup dépensée. En seconde période, dans un rôle qui a semblé moins clair, elle a montré de l’envie dans ses interventions alors que la France n’était pas au mieux et a tenté d’apporter offensivement, mais les coups de sifflet n’ont pas été en sa faveur. Remplacée par Sandie Toletti (80′) qui a peu touché le ballon mais a rempli son rôle.

 

Elise Bussaglia : 4

Elle a beaucoup couru derrière les Allemandes sans vraiment gêner le milieu adverse, a été présente au pressing, et a trop rarement montré sa qualité de passe. Deux pertes de balle dans sa moitié de terrain qui auraient pu être coûteuses, notamment dans le temps additionnel, mais la frappe d’Anja Mittag n’a pas trouvé le cadre. 

 

Camille Abily : 4

Discrète, aussi bien offensivement que défensivement même si elle est plus descendue en seconde période pour toucher le ballon. Un ballon dangereux perdu dans sa moitié de terrain, initiant une contre-attaque stoppée par Karchaoui, une frappe qui ne passe pas loin du cadre (21′). Remplacée par Gaëtane Thiney (74′), peu vue.

 

Amel Majri : 5,5

Une grosse activité, une envie indéniable, mais un ensemble brouillon au final.

 

Eugénie Le Sommer : 4

Elle a débuté sur l’aile, ou elle n’a pas apporté grand chose. Replacée en pointe après la sortie de Marie-Laure Delie, elle s’est montrée un peu plus mais a manqué de justesse technique pour faire la différence. Elle a eu également tendance à aller s’empaler sur la défense allemande, ou à tirer malgré la présence de plusieurs défenseures face à elle. Remplacée par Camille Catala (84′).

 

Marie-Laure Delie : 4

Pas inintéressante dans son rôle de pivot, elle a fait son travail au pressing et en défense, n’hésitant pas à redescendre bas. Mais elle a également gâché des opportunités intéressantes et n’a pas été un danger pour la défense allemande. Remplacée par Elodie Thomis (59′) dont la vitesse a apporté un petit plus en fin de match, insuffisant pour faire la différence.

 

Allemagne

Si l’équipe de France se rapprochait de l’équipe-type, Steffi Jones avait elle au contraire beaucoup fait tourner pour titulariser un onze inexpérimenté qui n’a malgré tout été mis en danger que sur la tête de Wendie Renard sur coup franc. Mandy Islacker a raté une belle opportunité en confondant penalty et passe à la gardienne. Avec plusieurs changements à la pause, l’équipe a changé de visage et s’est montrée beaucoup plus entreprenante dans le sillage de sa capitaine et probablement meilleure joueuse du match Dzsenifer Marozsan. Elle a eu plusieurs opportunités de marquer mais la France a tenu bon tant bien que mal, et le facteur chance a joué en faveur des Bleues, sur un penalty non sifflé, et un lob de Marozsan stoppé par la barre. Pour la seconde fois consécutive, c’est l’équipe adverse qui a « joué le rôle » de la France, dominant sans parvenir à prendre l’avantage. Si l’Allemagne peut être déçue du résultat final, il lui faut surtout retenir le positif pour cette équipe en reconstruction qui a réussi des belles choses en seconde période notamment et a dominé une équipe de France qui se présentait avec la quasi-totalité de ses cadres.

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