La quinzième édition de l’Euro des moins de 19 ans va se dérouler entre le 19 et le 31 juillet en Slovaquie. Huit équipes sont en lice pour succéder à la Suède, éliminée lors du Tour Elite et qui ne pourra donc prétendre à sa propre succession. Depuis la dernière victoire de la France en 2013, ce sont les Pays-Bas et la Suède qui ont remporté les deux titres suivants en s’appuyant à chaque fois sur une buteuse qui a survolé la phase finale (Vivianne Miedema et Stina Blackstenius respectivement). Cette année encore, l’Espagne et l’Allemagne, les deux terreurs dans les catégories de jeunes, feront figure de favorites. Mais la France n’a pas dit son dernier mot et espère bien aller jusqu’au bout, comme Théa Gréboval et Gilles Eyquem l’ont assuré en conférence de presse.
Groupe A, la France en favorite
Dans le groupe A, le moins relevé, la hiérarchie semble assez claire avec une équipe de France favorite et une équipe de Slovaquie vouée à l’élimination, la deuxième place qualificative pour les demi-finales devant se jouer entre la Norvège et les Pays-Bas. Ceci est la théorie, qu’il faut désormais mettre en pratique…
Avec trois titres à son palmarès, la France est l’équipe la plus titrée du groupe, ainsi que celle qui compte le plus de participations à son actif. Avec des joueuses de qualité à tous les postes, la France fera une nouvelle fois partie des favorites. L’objectif est clair : remporter le trophée. Elle en a les qualités, et voudra éviter une issue comme la saison dernière, avec une élimination aux tirs au but en demi-finale face à l’Espgane.
Quatre fois finalistes de la compétition, la dernière fois il y a cinq ans, la Norvège peine à s’imposer chez les jeunes mais reste une équipe très solide à laquelle il faudra faire très attention. Très solide, l’équipe s’est sortie d’un Tour Elite relevé en faisant preuve notamment d’un mental solide. Elle dispose de joueuses offensives dangereuses et sera difficile à manoeuvrer. Rien d’insurmontable cependant.
Les Pays-Bas ont remporté le titre en 2014, et auront des arguments à faire valoir cette année, à commencer par le duo Jill Roord/Sippie Folkertsma, cette dernière étant la meilleure buteuse de la phase qualificative (neuf buts). Si son groupe du Tour Elite n’était pas particulièrement relevé, elle a su se montrer très convaincante. Sa défense n’est a priori pas complètement imperméable.
La Slovaquie, dernière équipe du groupe, disputera sa première compétition et sera donc là plus pour décrouvrir qu’autre chose. Mais il ne faudra évidemment pas la sous-estimer, car une équipe qui joue à domicile peut toujours réaliser une surprise.
Un groupe B relevé
Le groupe est clairement le plus relevé des deux, non seulement de par la présence de l’Espagne et l’Allemagne, mais également parce que l’Autriche et la Suisse auront des arguments de poids à faire valoir et qu’il ne faudra surtout pas les sous-estimer.
L’Allemagne fera encore une fois partie des favoris pour remporter un titre qui lui échappe depuis 2011. Comme souvent, son équipe sera composée en partie de joueuses évoluant en Bundesliga, le championnat le plus relevé, et disposent donc d’une expérience intéressante en plus de talents individuels toujours très présents. Il ne faudra pas rater son entrée face à l’Espagne.
L’Autriche disputera son premier tournoi et n’aura rien à perdre. Elle a terminé en tête de son Tour Elite qui comprenait l’Angleterre, la Suède et la Belgique, ce qui devrait suffire à augmenter la méfiance de ses adversaires. L’équipe est solide et concède peu d’occasions.
L’Espagne, qui n’a remporté la compétition qu’une seule fois, en 2004, sera un des grands favoris. Avec une équipe plutôt jeune comprenant un certain nombre de finalistes lors de la dernière Coupe du Monde U17 et de championnes d’Europe U17 la saison passée, l’Espagne sera très difficile à battre, un an après sa défaite en finale.
La Suisse enfin, qui n’a jamais passé le stade des demi-finales dans la compétition ne fera pas office de faire-valoir. Finaliste de l’Euro U17 la saison passée face à l’Espagne après avoir disposé de l’Allemagne, la Suisse possède une belle génération, une attaque très performante et n’a pas froid aux yeux. A elle de concrétiser les espoirs placés en elle.
Le programme complet de la phase de poule
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