D2 : Présentation du groupe A

Qui dit réforme des championnats dit qu’un club de D2 sur deux va être relégué en DH cette saison. Seuls les clubs les plus forts, ou qui auront connu le moins de soucis conserveront leur place en deuxième division. Foot d’Elles vous propose un tour des clubs du groupe A et leurs chances pour la saison

 

 

Cette année, la discussion et l’enjeu principal de la D2 n’est pas « qui va monter ? » mais tout simplement, « qui va réussir à conserver sa place ? ». Il est à peu près certain que des clubs considérés comme des favoris pour la montée se retrouveront en DH l’année prochaine, tant les résultats pourraient se jouer sur des petits détails. Présentation du groupe A où la hiérarchie -sur le papier- semble assez claire.

 

Les « favoris » pour le maintien

Cette saison, les clubs considérés comme favoris pour le maintien le sont tout autant pour la montée en D1. Dans le groupe A, il s’agit principalement d’équipes appuyées par des sections professionnelles masculines ou disposant d’un beau bagage dans le haut de tableau de la D2 et en D1. Arras (relégué), Hénin-Beaumont, Metz (relégué), Nancy et Vendenheim semblent un ton au-dessus de leurs concurrents, alors que la dernière place théorique se présente a priori comme un duel entre la nouvelle section féminine du LOSC (anciennement Templemars) et le promu aux dents longues et à la grande histoire, Reims. Sur ces sept « favoris » pour le maintien, on sait déjà qu’un -au moins- évoluera en DH la saison prochaine…

Arras, 11e de D1 la saison passée, a connu beaucoup de départs mais a conservé une bonne partie de ses joueuses-cadres et enregistre le retour de Marion Makuch (qui avait débuté avec l’équipe mais l’avait ensuite quittée en cours de saison) et un nouvel entraîneur. Il en va de même pour Metz, qui a raté le maintien de peu en D1 la saison passée. Les départs de Marie-Charlotte Léger et Lindsey Elston (15 buts à elle deux) laissent un trou en attaque, compensé par le recrutement de Mélanie de Brito et Selen Gul Altunkulak (Vendenheim, 21 buts à elle deux). Le club a gardé ses joueuses d’expérience comme Simona Jatoba, Marie Papaix, Elodie Martins, Julie Wojdyla ou Adeline Janela tout en conservant ses grands espoirs comme Heloïse Mansuy ou encore Juliane Gathrat. L’équipe s’est également joliment renforcée avec les ex-Nancéennes Jennifer Brocheray et Marine Morel (vainqueur des Jeux des Îles cet été). Bref, Metz vise la montée.

Hénin-Beaumont, qui n’a pu empêcher un Saint-Maur royal de monter la saison passée malgré un très bon exercice, a assez peu bougé mais a perdu… ses trois meilleures buteuses, dont le très prolifique duo Alexandra Banner (19b) et Camille Lewandowski (22b), toutes deux parties à Reims. L’équipe va devoir trouver des remplacements. Vendenheim, qui a perdu ses deux meilleures buteuses (parties à Metz), enregistre le retour d’Aurélie Mula, valeur sûre de la D2 (avec une belle expérience en D1) qui avait inscrit 20 buts pour Vendenheim il y a deux saisons. Nancy enfin a perdu des joueuses importantes (Mula, Morel, Brocheray) départs compensés alors que certaines (très) jeunes joueuses devraient continuer leur progression.

Reims, promu ambitieux, a recruté entre autres la solide et prometteuse gardienne Claire Jacob, et surtout les attaquantes Banner et Lewandowski (ex-Hénin), seules « survivantes » du top 5 des meilleures buteuses du groupe la saison dernière. C’est un joli coup réussi par le promu alors que chaque but inscrit aura son importance… Templemars (8e la saison dernière) est devenu la section féminine du LOSC. Tout a changé ou presque pour ce club qui change de dimension et qui a recruté notamment les expérimentées Laurie Dacquigny et Rachel Saïdi (ex-Arras).

 

Les « favoris » pour la descente

Pour ces cinq clubs, la saison risque d’être plus compliquée. Val d’Orge semble être l’équipe la plus à même de bouleverser la hiérarchie, mais encore une fois, cette saison particulière pourrait accoucher de résultats « surprises ».

Bischheim, relégué sur le terrain, a été repêché suite à la descente de Compiègne (remise en cause de la validité de son école de football labellisée) et beaucoup recruté, exclusivement à l’AS Musau Strasbourg.  Lillers, qui a évité de peu la relégation la saison passée, a perdu Claire Jacob, Marion Makuch, Mélodie Hurez et Marina Castelain, enregistrant comme renfort notable celui d’Aurélie Desmaretz. Val d’Orge, qui a terminé dans le ventre mou du groupe B la saison passée (bonne fin de saison notamment), n’a enregistré aucun départ, seulement des arrivées. A noter qu’Aude Moreau, ex-capitaine de Saint-Etienne passée par Juvisy devrait renforcer l’équipe quelques mois. L’équipe sera un des principaux outsiders du groupe.

Rouvroy, 9e du groupe la saison passée, enregistre notamment les arrivées de Marion Mancion et Marie Gosse qui devraient beaucoup apporter mais a perdu Ludivine Bultel, qui avait rejoint le club en cours de saison en provenance d’Arras, et qui en 8 matches à peine avait terminé meilleure buteuse du club avec 6 réalisations. L’équipe a peiné pour trouver le fond des filets l’année passée, il lui faudra trouver des solutions. Le recrutement de Saint-Denis, l’autre promu du groupe qui va découvrir la D2, n’a pas attiré de grand nom mais comme nous l’expliquait l’entraineur Eric Akoun, ce sont des filles revanchardes et qui veulent prouver leur valeur qui ont rejoint le groupe.

 

 

Crédit photo : fcmetz.com, facebook/fcf val d’orge

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