D2 – Groupe A : Le bilan à mi-championnat

C’est la trêve pour les 36 clubs de D2, qui ont disputé la phase aller du championnat de cette saison à part. Un repos bien mérité alors que la bataille pour le maintien va reprendre de plus belle en janvier, et que la phase retour se déroulera au fil de l’officialisation des équipes reléguées. Aujourd’hui, bilan du groupe A.

 

 

Arras/Metz, Metz/Arras… Parmi ces deux équipes qui évoluaient en D1 la saison passée, laquelle retrouvera l’élite à la fin de l’année ? La montée devrait se jouer entre ces deux clubs, alors que Val d’Orge a lâché prise lors des deux dernières journées. Ce groupe A est celui où la situation est la plus tranchée puisque les six premiers disposent d’une belle avance sur Saint-Denis, le 7e. Les six premiers regroupent les six équipes ayant les meilleures défenses, cinq des six meilleures attaques, et les six équipes ayant une différence de buts positive. Tout est-il joué dans le groupe A ? Le bilan.

 

Arras-Metz, duel de relégués pour la montée

Arras et Metz, relégués à l’issue de la dernière saison de D1, sont à la lutte pour retrouver l’élite dès cette saison. Pour l’instant, ce sont les joueuses du Pas-de-Calais qui ont l’avantage en l’ayant emporté notamment face à son concurrent le plus dangereux pour la montée. Respectivement 2e et 3e meilleure défense du groupe, c’est donc avant donc sur cette solidité défensive que s’appuient les deux équipes, même si Metz est également de loin la première attaque. Après un début de saison parfait, Metz a connu deux journées de moins bien début novembre qui ont suffi à Arras pour prendre la tête, et ne plus la lâcher. Le match Metz-Arras, qui devrait avoir lieu le 10 avril, pourrait servir d’arbitre dans la lutte à la montée.

 

Le maintien en bonne voie

Val d’Orge, Vendenheim et Reims disposent de 10 (pour Val d’Orge) et 9 points sur la deuxième partie du classement. De quoi débuter la phase retour avec sérénité. Les Franciliennes ont continué sur leur bonne deuxième moitié de saison dernière (dernier du groupe B à la trêve, Val d’Orge avait connu un gros boost offensif avec l’arrive de Luce Ndolo Ewele et avait terminé 8e), tenant longtemps tête à Arras et Metz avant de perdre lors des deux dernières journées face à Metz et Vendenheim.

Les Alsaciennes s’appuient sur une défense de fer (5 buts encaissés, meilleure défense du groupe) et un groupe très jeune pour aborder la trêve avec neuf points d’avance sur la zone de relégation. Sa défense compense pour l’instant une attaque peu en verve. Reims, qui a recruté deux des meilleures buteuses de D2 la saison dernière, Camille Lewandowski et Alexandra Banner, n’a de promu que le titre. Si l’objectif de cette année est le maintien, le club devrait viser la montée très rapidement.

Dernière équipe maintenue à l’heure actuelle, Lille (ex-Templemars Vendeville) a réalisé un bon début de saison pour ses débuts et s’est d’ores et déjà renforcé avec l’arrivée de Julie Machart (Juvisy). L’équipe ne devrait faire que s’améliorer, et si le maintien est acquis, c’est la montée qui sera visée dans les années à venir.

 

La chasse au maintien

Le retard sur le maintin est important pour toutes les équipes de la deuxième partie de classement. Saint-Denis est mathématiquement le mieux placé avec cinq points de retard sur Lille. L’équipe a tendance à s’effondrer (cinq matches avec 4 buts encaissés ou plus), ce qui en fait la deuxième plus mauvaise défense du groupe. Si le club s’est récemment renforcé à ce niveau, il reste le problème d’une inefficacité chronique en attaque qui pourrait l’empêcher de grimper au classement. Hénin-Beaumont, qui a connu des soucis en interne, a obtenu des bons résultats récemment avec un nul à Metz et une courte défaite concédée en toute fin de match contre Arras. Il va falloir apprendre à gagner (deux victoires seulement pour l’instant).

Nancy, qui évoluait en haut de classement ces deux dernières saisons, paie notamment une attaque en berne (10 buts inscrits, 3e plus mauvaise attaque du groupe). Pour espérer obtenir des résultats, c’est à ce niveau notamment que le club va devoir progresser pour se maintenir. Lillers, qui dispute sa deuxième saison dans l’élite, a alterné le bon, en accrochant Arras, Vendenheim, Val d’Orge ou Reims notamment, et le moins bon. L’équipe n’a plus gagné depuis le 1er novembre et cherchera à repartir du bon pied après la trêve. Du côté de Rouvroy, avec une victoire et quatre buts inscrits seulement, la deuxième partie de saison s’annonce difficile. Mathématiquement cependant, le club peut toujours y croire.

Pour les Alsaciennes de Bischheim enfin, les carottes semblent cuites. Déjà relégué la saison passée puis repêché, le club ne devrait cette fois pas y couper. Un match nul, cinq buts inscrits pour 56 encaissés, la messe est dite. La deuxième partie de saison pourrait être longue.

 

 

 

Crédit photos : Facebook/FCF Hénin-Beaumont, Vincent Lapauw/SDR

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