D2 féminine : Le tour d’horizon

Alors que la D2 féminine reprendra ses droits ce week-end, Foot d’Elles vous propose un tour d’horizon des trois groupes qui composeront l’antichambre de l’élite cette saison. Historique, palmarès, actualités … Explications.

 

 

 

 

Groupe A

 

Alors que le FC Vendenheim a vu son principal adversaire de la saison dernière (Algrange) monter en division 1, ce sont douze nouvelles formations qui vont se disputer la montée et le maintien cette année. Un groupe relevé, où quatre véritables cadors feront sans doute figure de favoris. Tout d’abord, le FCF Hénin-Beaumont. L’équipe dirigée par Yannick Ansart pourra compter sur son expérience, elle qui a affronté les meilleures formations françaises au niveau supérieur l’an dernier. En ouverture de ce championnat, nous aurons droit à une alléchante opposition entre Hénin et la VGA Saint-Maur. Les coéquipières de Marianne Amaro, qui évoluaient en DH en 2012/2013, ont grandi en très peu de temps. Le club de Régis Mohar, qui a attiré quelques joueuses expérimentées à l’intersaison, aura à coeur de faire ses preuves dès l’entame de cet exercice 2014-2015 : rien de mieux donc qu’une rencontre présentant déjà un enjeu face à un ancien pensionnaire de l’élite.

 

 

 

 

Deux autres équipes joueront également crânement leur chance dans ce groupe A : Vendenheim et Nancy. La première est passée tout près d’une montée la saison dernière, mais a dû se résoudre à voir Algrange lui voler la vedette. Sept points séparaient les deux concurrents à l’issue du dernier match de championnat. Cette année encore, le club alsacien aura toutes les cartes en mains pour réaliser un beau parcours, mais devra de nouveau faire face à une importante concurrence, notamment celle de l’AS Nancy. La formation lorraine, dirigée par l’ancien footballeur professionnel Frédéric Biancalani, ne compte pas s’arrêter là dans son ascension. Disposant d’un effectif alliant jeunesse et expérience, ainsi que d’une structure professionnelle pour les entraînements, les Lorraines auront toutes les chances de réussir au cours de cette saison. On s’attend donc à une lutte acharnée dans ce groupe A. Les premières affiches devraient nous en dire plus dès le début de championnat.

 

 

Groupe B

 

C’est le FF Issy qui s’était distingué dans ce groupe la saison dernière. Aujourd’hui dans l’élite, les joueuses de Nicolas Gonfalone ont été plus fortes que leurs adversaires, les distançant de cinq points au classement final. Derrière, la lutte était intense et les formations se tenaient dans un mouchoir de poche (VGA Saint-Maur, La Roche Sur Yon, Le Mans). Cette année encore, le combat s’annonce serré et indécis.

 

Plusieurs clubs ont les moyens de décrocher leur place en D1, à commencer par Yzeure. Après une saison cauchemardesque et des épisodes tous plus inédits les uns que les autres, l’équipe de Grégory Mieko aura à coeur de se relancer. Même si la formation a dû faire face à un certain nombre de départs, elle a les ressources pour remonter. Parviendra-t-elle à le faire dès cette année, effaçant une forte concurrence représentée par des équipes grandissantes ? « Nous donnerons notre maximum pour tenter de remonter », nous glissera la milieu de terrain Elise Kissane, qui fait partie des joueuses encore à Yzeure malgré la descente intervenue en fin de saison dernière. De leur côté, Claire Germain et ses partenaires feront face, alors qu’elles évoluent depuis la saison dernière, dans leur MMArena, stade flambant neuf de 25 000 places.

 

 

 

 

Groupe C

 

Troisième et dernière poule dans laquelle figurent les équipes susceptibles d’accéder à la D1 l’an prochain, le groupe C. Et il sera relevé ! En effet, on devrait avoir droit à de belles confrontations, étant données les compositions des équipes qui y figurent. L’Olympique de Marseille, pour commencer, qui se construit d’année en année. Le club olympien investit de plus en plus dans sa section féminine, et les moyens s’en font sentir puisque Marseille a enregistré pas moins de neuf arrivées à l’intersaison. Parmi elles, le transfert de Caroline Pizzala. Expérimentée, l’ex-joueuse du Paris Saint-Germain s’est bien intégrée à l’effectif marseillais, et semble bien partie pour réaliser une saison pleine. « Nous avons un groupe de qualité, avec de bonnes individualités et un mélange qui devrait s’avérer intéressant », ne manquera pas de souligner Christophe Parra, reconduit à la tête de l’équipe pour la saison à venir. Une saison au cours de laquelle d’autres clubs pourront sans doute s’illustrer. C’est le cas de Nîmes, notamment, qui avait réussi un bon championnat l’an dernier.

 

 

 

 

Impossible de livrer un quelconque pronostic sur le sort de ce groupe en fin de saison, tant l’étau s’est désormais resserré entre les différentes équipes. Les premières affiches s’annoncent donc prometteuses, avec un alléchant Toulouse – Olympique de Marseille au programme en ouverture. Les Violettes, qui avaient fait un tour par la plus haute division il y a deux ans, voudront faire mieux que la saison dernière où elles avaient terminé à une décevante cinquième place, derrière Monteux et Claix. L’équipe iséroise, coachée par Teddy Palermo depuis un an, réalise de belles performances depuis quelques années. Toujours dans les bons coups, Marion Delpech et ses partenaires joueront les premières places, comme chaque saison, avec pour ambition de faire encore mieux que la précédente. Pour arriver dans l’élite prochainement ? Affaire à suivre …

 

 

 

 

 

 

Crédits Photos : FC Vendenheim (Club) / Centre France / Jérémy Tordjman (image d’archives).

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