D1 : Le top des recrues de la saison

Alors que la saison en championnat est finie depuis quelques jours, Foot d’Elles vous propose un top 11 des recrues estivales et hivernales qui ont apporté un vrai plus à leur nouvelle équipe au cours de la saison. Un top forcément subjectif, n’hésitez pas à donner votre avis !

 

 

 

 

 

Les recrues estivales

 

Viviane Asseyi/Kelly Gadea (OM)

Le duo international en provenance de Montpellier s’est montré très vite indispensable. Les deux plus gros temps de jeu de l’équipe olympienne ont joué un rôle important dans la bonne saison de l’OM, la première avec son activité incessante sur tout le front de l’attaque et son statut de meilleure buteuse du club (neuf buts), la seconde en étant le pilier de la défense. Elles ont apporté un vrai plus grâce à leurs qualités et leur expérience.

 

Dzesnifer Marozsan (OL)

Au sein du collectif lyonnais, il y avait peu de doutes sur le fait qu’elle allait pouvoir exprimer son talent dans les meilleures conditions possible. Meilleure passeuse du championnat avec quinze offrandes pour ses coéquipières, elle a également régalé par sa technique, sa vision du jeu et ses ouvertures lumineuses. Un premier exercice en France réussi pour la capitaine de la Mannschaft.

 

Irene Paredes (PSG)

Une des bonnes surprises de la première partie de saison a confirmé sur l’ensemble de la saison qu’elle était bien une bonne pioche. Si elle avait pu montrer ses qualités déjà au plus haut niveau lors de la dernière Coupe du monde, elle n’a pas connu de problème pour se fondre dans le collectif parisien. Une bonne chose car le club de la capitale à l’effectif réduit n’aurait certainement pas pu se permettre une mauvaise pioche, qui plus est à ce poste.

 

Eve Périsset (PSG)

En rejoignant Paris, Périsset a pu obtenir le temps de jeu qui lui manquait à Lyon et montrer ses qualités qui lui ont permis d’intégrer rapidement et logiquement l’équipe de France. Sa polyvalence, son état d’esprit et ses qualités sur le terrain lui ont permis de jouer un rôle important au sein de l’équipe francilienne qui ne pouvait se permettre, comme pour Paredes, de faire un mauvais choix. Et avec l’entraineur qui l’avait lancée à Lyon, Périsset n’a pas déçu.

 

Pauline Peyraud-Magnin (OM)

Elle fut peut-être la meilleure gardienne de la saison. Décisive à de multiples reprises, elle a joué un rôle important elle aussi dans la bonne saison du club olympien. Le dernier rempart marseillais a logiquement été récompensée de ses performances avec un appel en équipe de France. Et comme il s’agit de l’OM, on retiendra en cerise sur le gâteau ses performances remarquables et remarquées contre le PSG.

 

Les recrues hivernales

 

Formiga/Ashley Lawrence (PSG) 

L’une a 39 ans, l’autre a 21 ans, mais les deux ont apporté au PSG depuis leur arrivée. Si le transfert de la Canadienne, rapidement ficelé, lui a permis de s’intégrer rapidement et d’apporter un plus dans les couloirs, notamment grâce à sa puissance et sa vitesse, la seconde, arrivée en fin de mercato, a mis quelques semaines avant de trouver le rythme. Elle s’est ensuite imposée dans l’entrejeu et montré les qualités qu’on lui connait. 

 

Emelyne Laurent (Bordeaux)

Elle a fait ses débuts avec Bordeaux fin février, mais son impact a été immédiat. Si elle a parfois fait preuve de maladresse, la petite et très rapide attaquante de 18 ans a joué un rôle central dans le maintien in extremis de Bordeaux. Avec cinq buts inscrits, dont celui de la victoire à Marseille, de l’égalisation à Juvisy ou du break face au PSG pour garder les espoirs de maintien intacts, elle a fini meilleure buteuse du club à égalité avec Sarah Cambot. Un grand talent qui a tout de suite trouvé ses marques, à confirmer.

 

Alex Morgan (OL)

Recrue marketing, elle a fait parler ses qualités sur le terrain. Si elle a mis quelques matches à trouver le fond des filets, elle a ensuite déroulé. La qualité de l’effectif rhodanien n’avait probablement pas besoin d’elle pour gagner des titres, mais elle a permis à l’équipe d’être encore plus dangereuse et de former avec Ada Hegerberg et Eugénie Le Sommer un trio inarrêtable avec trois des meilleures attaquantes du monde.

 

Melike Pekel (Metz)

Avec elle, Metz a repris espoir pour le maintien. L’internationale turque, Bavaroise de naissance, dénichée dans l’équipe B du Bayern Munich, a inscrit plusieurs buts décisifs qui ont permis à Metz d’espérer un temps le maintien. Dans une équipe inoffensive offensivement, elle a logiquement terminé meilleure buteuse (cinq buts) mais n’a pas réussi à lui permettre de garder sa place dans l’élite. Il n’en reste pas moins que ses débuts en France ont été remarqués.

 

Mentions spéciales

On n’oubliera pas non plus les performances entre autres de Lindsey Thomas (Montpellier), auteure d’un premier exercice réussi après son prêt en Suisse, et qui termine dans le top 5 du classement des buteuses (12 buts), sa coéquipière Janice Cayman, qui a apporté son expérience et son activité en seconde partie de saison pour aller chercher la Ligue des champions, Vero Boquete (PSG), avec sept buts et neuf passes, qui a réussi un bon début d’exercice mais qui a été moins en vue par la suite, Marine Pervier (Guingamp), précieuse dans l’entrejeu breton, Maëlle Garbino (Saint-Etienne), qui avait réussi un bon début de saison avant de connaitre un coup de moins bien, comme l’équipe, puis de se blesser, Pamela Babinga (Soyaux), intéressante pour sa première saison à ce niveau, ou encore Clara Matéo (Juvisy), qui a montré de belles choses malgré la saison décevante de l’équipe.

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