CDM U17 : Les joueuses à retenir

La Coupe du Monde des U17 s’est terminée vendredi dernier en Jordanie avec la victoire finale de la Corée du Nord. Pendant la compétition, de nombreuses joueuses appelées à faire partie du gratin mondial dans quelques années se sont mises en évidence. Foot d’Elles vous propose une sélection des 5 joueuses (et plus) à suivre dans le futur.

 

 

Lors de la précédente édition, disputée au Costa Rica début 2014, nous vous avions déjà proposé un top 5 des joueuses à suivre, parmi lesquelles la Canadienne Jessie Fleming, qui a fait du chemin depuis et obtenu la médaille de bronze aux derniers Jeux olympiques, ainsi que Deyna Castellanos, la jeune attaquante vénézuélienne qui a de nouveau fait parler d’elle cette année. Découvrez ici une sélection de joueuses à suivre dans les années à venir, et que l’on pourrait éventuellement retrouver en France en 2018 et/ou 2019.

 

Sung Hyang Sim (Corée du Nord)

Il y a deux ans, la Corée du Nord n’était pas sortie des poules mais elle avait déjà fait forte impression et nous l’avions mentionnée dans les joueuses à suivre. Son volume de jeu est toujours aussi important, et son activité sur le terrain égale de la première à la dernière minute. Elle n’a pas vraiment grandi depuis et ne marque pas beaucoup (un seul but, le premier du futur champion), mais elle est un poison de tous les instants pour les défenses et parvient presque toujours à obtenir quelque chose (coup franc, corner…) quand elle est en action. Elle a à juste titre été récompensée du Ballon d’Argent cette année, et a joué un rôle majeur dans le titre nord-coréen – au sein d’une équipe jeune *-, aux côtés notamment de Ri Hae Yon, Soulier d’Argent. 

 

 

Fuka Nagano (Japon)

En 2014 au Costa Rica, le Japon et notamment sa capitaine Hina Sugita ou encore Yui Hasegawa (Ballons d’Or et d’Argent) avaient attiré les regards et louanges. Moins sur le devant de la scène, fondue dans le merveilleux collectif japonais, Fuka Nagano était pourtant déjà une titulaire indiscutable. Deux ans plus tard, le brassard autour du bras, elle a éclaboussé le tournoi de sa classe, par son intelligence et sa vision du jeu, sa technique, son rayonnement aussi bien défensif qu’offensif. Si Naoki Kusunose a beaucoup fait tourner, sa plaque tournante n’a jamais quitté le terrain. Et si le Japon avait réussi à garder son titre, elle aurait été la première joueuse à être double championne du monde à 17 ans. Elle a été récompensée d’un Ballon d’Or fort logique. *(2)

 

 

Candela Andujar et Eva Navarro (Espagne)

La logique aurait voulu que Lorena Navarro, Soulier d’Or de la compétition fasse partie de cette liste. Mais si ses qualités devant le but sont indéniables, elle n’a frappé que contre la Jordanie et le Venezuela, et a même rapidement perdu sa place au profit de la tout aussi talentueuse (dans un style différent) Claudia Pina. Candela et Eva, les deux virevoltantes ailières, ont particulièrement été en vue pendant la compétition, malgré le talent général de la sélection espagnole, par leur technique, leur vitesse et leur vision du jeu même si la première doit se montrer plus lucide et efficace dans la zone de vérité. Comme Claudia Pina, Eva Navarro est née en 2001, voilà déjà deux joueuses à suivre si l’Espagne se qualifie dans deux ans.

 

 

Deyna Castellanos (Venezuela)

Avant le début de la compétition, nous vous avions proposé de la (re)découvrir. Très attendue après ses performances d’il y a deux ans, elle n’a pas déçu en emmenant le Venezuela jusqu’en demi-finale, comme en 2014, mais avec une équipe et un soutien moins forts, notamment en attaque, malgré les promesses d’une Yerliane Moreno ou d’une Maria Cazorla. Un ton au-dessus, elle était trop seule et isolée pour que l’équipe aille plus loin -d’autant plus que Daniuzka Rodriguez n’a pas joué. Elle peut se réjouir du résultat final alors qu’elle a empoché deux nouvelles récompenses individuelles (Ballon et Soulier de Bronze) et qu’elle devrait figurer en bonne position au top des buts avec en particulier une réalisation marquante de la moitié du terrain contre le Cameroun (à partir de 1.28). 

 

 

Giulia Gwinn (Allemagne)

Assez logiquement, les quatre premiers noms de la liste faisaient partie des demi-finalistes. Parmi les autres équipes, si plusieurs joueuses étaient candidates (voir ci-dessous), l’attaquante allemande Giulia Gwinn a plutôt logiquement été choisie, même si elle a choisi le premier match couperet face à l’Espagne pour être moins en vue. Mais les qualités (technique, vision du jeu, coups de pieds arrêtés…) ainsi que la maturité de cette jeune joueuse qui joue tous les week-ends en Bundesliga avec Fribourg ont remporté la mise. Dans une équipe d’Allemagne qui disposait d’une belle équipe, la capitaine Janina Minge, coéquipière de Gwinn à Fribourg, a également réalisé une belle compétition dans son rôle de plaque tournante. 

 

Mentions spéciales 

La joueuse de Manchester City Georgia Stanway, qui évolue régulièrement avec l’équipe première, a réalisé une belle phase de poules -elle était suspendue pour le quart- et devrait continuer sa progression. Une joueuse à suivre de près.

L’attaquante états-unienne Ashley Sanchez, déjà appelée par Jill Ellis, a confirmé son potentiel. Malheureusement pour elle, son équipe n’était pas des plus impressionnantes (à l’exception de la gardienne Laurel Ivory) et a remisé tous ses espoirs sur sa capitaine.

 

 

 

* Pyon Un Gyong, Ko Kyong Hui, Choe Un Chung, la capitaine Pak Hye Gyong ou encore Ja Un Jong (toutes parmi les 11+1 joueuses) sont toutes nées en 2001.

* (2) Encore une fois, le Japon a impressioné de façon collective, et on peut penser que sans Nagano, des joueuses telles qu’Oto Kanno, Riko Ueki, Hana Takahashi, Hinata Miyazawa ou encore Jun Endo auraient pu faire partie de cette sélection. 

 

 

Crédit photo : FIFA, SeFutbol

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