Caroline Abbé : « Très heureuse de jouer la finale »

Qualifiée pour la finale de la Valais Cup avec le Bayern Munich, la défenseure centrale Caroline Abbé est revenue avec nous sur la qualification face au Paris Saint-Germain, avant d’évoquer la finale qui se profile dimanche contre l’Olympique Lyonnais. Interview.

 

 

 

 

 

Comment avez-vous trouvé cette équipe du Paris Saint-Germain lors de votre demi-finale d’hier ?

 

C.A : « Nous sommes tombées sur un adversaire bien en place tactiquement. Comme vous avez pu le constater, la bataille du milieu du terrain était importante, et nous avons dû faire les efforts nécessaires pour déstabiliser cette équipe du Paris Saint-Germain. Nous avons essayé de passer par les couloirs, car nous sommes tombées sur une formation très agressive et qui jouait sa chance à fond pour aller en finale. Les duels étaient intéressants, nous avons montré nos qualités face à un collectif bien en place. C’est de bon augure pour la finale de dimanche. 

 

 

Que vous a dit votre entraîneur à la mi-temps ?

 

– Il a insisté sur le fait que l’on devait passer beaucoup plus par les côtés, de façon à avoir de la profondeur dans le jeu. Nous devions également faire beaucoup mieux dans le jeu, perdre moins de ballons, et se procurer plus d’occasions. En première mi-temps, j’ai trouvé que l’on se précipitait trop. Lors de la deuxième mi-temps, nous avons posé notre jeu, et nous avons été récompensées par cette qualification. 

 

 

Avant le début de la Valais Cup, aviez-vous travaillé en fonction de votre adversaire ?

 

– Pas vraiment. Nous nous sommes concentrées sur notre collectif. Nous avions vu des images des matches du Paris Saint-Germain, et nous savions qu’elles étaient très fortes et que rien n’allait être facile. Notre entraîneur avait parlé des joueuses-clés de cette équipe pendant la causerie, mais nous avons avant tout privilégié notre jeu collectif. 

 

 

Vous avez gagné aux tirs au but hier. Qu’a-t-il manqué pour faire la différence pendant le match ?

 

– Comme je le disais, cette partie a été très disputée du début à la fin. L’aspect tactique était privilégié, et chaque équipe s’appuyait sur ses qualités. Cela ne s’est vraiment pas joué à grand-chose. Je dirai que les deux formations voulaient vraiment se neutraliser. En ce qui concerne les tirs au but, cela se tient à un fil. Nous savions qu’il ne fallait pas lâcher, et que chaque tir était décisif. 

 

 

 

<< Cela ne s’est pas joué à grand-chose >>

 

 

 

 

Le Bayern Munich a eu une balle de match à cinq minutes de la fin, avec un tir sur le poteau. Pensiez-vous à la victoire à ce moment-là ?

 

– Je me suis dit que c’était dommage, car c’est une joueuse qui manque très peu d’occasions à l’entraînement comme en match. Après, il a fallu se reconcentrer pour l’épreuve des tirs au but, et je suis aujourd’hui extrêmement satisfaite par cette qualification pour la finale. Nous voulions absolument être en finale, c’est désormais chose faite. Cette année, nous allons jouer la Ligue des Champions, et je trouve intéressant de pouvoir se mesurer à de très bonnes équipes européennes avant d’entamer une nouvelle saison. 

 

 

Dans quel état d’esprit êtes-vous avant cette finale ?

 

– Nous nous réjouissons de pouvoir disputer un match de ce niveau, face à une grande équipe de Lyon. Sur le papier, l’Olympique Lyonnais peut faire encore plus « peur » que Paris. Cela va être un bon test pour nous, car nous allons pouvoir nous mesurer à une grande équipe. On a hâte de jouer cette finale.

 

 

Propos recueillis par Benjamin Roux, à Crans-Montana.

Photos : Jean-Michel Chatelot.

 

 

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