Bleues : l’avenir s’installe

Avec neuf joueuses âgées de moins de 25 ans, l’équipe de France présente un groupe plutôt jeune pour les rencontres face aux Pays-Bas et en Ukraine. Rien de révolutionnaire par rapport à la Coupe du monde, mais la génération « 95 » prend ses repères chez les Bleues. Probablement pour un bon bout de temps.

 

 

 

 

Dans cette nouvelle liste de 23 joueuses convoquées par Philippe Bergerôo pour les rencontres face aux Pays-Bas (vendredi à Jean Bouin à Paris en amical) et en Ukraine (match de qualification pour l’Euro 2017 mardi 27 à Lviv), neuf joueuses ont moins de 25 ans. La jeunesse ce n’est pas vraiment une nouveauté chez Bergerôo. Car pour disputer la Coupe du monde au Canada, le sélectionneur de l’équipe de France avait emmené six joueuses de moins de 25 ans.

Un contingent qui pourrait d’ailleurs prendre encore plus d’ampleur après les retours de blessure de Kenza Dali, Anaïg Butel ou encore Claire Lavogez. Cette génération « 95 », qui a décroché la médaille de bronze lors de la Coupe du monde U20 en 2014, possède un énorme potentiel et semble avoir la confiance du sélectionneur.

Ne plus quitter le groupe

En octobre 2015, même s’il faut prendre en compte les forfaits de joueuses comme Amandine Henry (26 ans), Jessica Houara d’Hommeaux (28 ans) ou Elodie Thomis (29 ans), cette fois ce qui frappe c’est que ce noyau est désormais régulièrement appelé.

Clarisse Le Bihan (3 sélections) profite d’ailleurs de la non-sélection de Gaëtane Thiney dans le groupe. Les deux joueuses ayant un profil similaire cette saison dans un rôle de neuf et demi ou de meneur de jeu. Quoisqu’il en soit, la Guingampaise, toujours aussi heureuse de retrouver le château de Clairefontaine, ne veut pas s’arrêter là : « Je prends mes marques dans le groupe. C’est clair qu’au début cela fait bizarre d’être avec les grandes comme ça. Je prends beaucoup de plaisir à revenir à chaque fois et j’espère que je vais y rester maintenant ». Après avoir participé à la préparation du Mondial pour certaines ou être allées au Canada pour d’autres, ces quelques mois passés en intermittence au sein du groupe France produiraient déjà leurs effets : « Je sens que j’ai déjà appris. Rien qu’à l’entraînement c’est vrai que cela change vraiment et je sens que je progresse dans plusieurs domaines. En match, j’ai eu la chance de pouvoir m’exprimer un petit peu et je pense que cela va me faire passer des caps individuellement ». Les jeunes prennent donc de la place, mais pas encore le pouvoir en « EDF » : « Non pas encore, les plus vieilles entre guillemets ont leur expérience et c’est elles qui nous apprennent les choses », admet Sandie Toletti.

Ensemble depuis les jeunes

A chaque convocation, il faut prouver que l’on mérite d’être appelée la fois d’après. Encore plus que pour les cadres de l’équipe. Pour celles qui ont la chance de goûter à leur(s) première(s) sélection(s), il ne faut pas se louper car ce n’est que le début du chemin  : « c’est vrai que le sélectionneur a pris pas mal de jeunes depuis l’année dernière. Après c’est à nous de nous exprimer et de faire le maxium à travers ce stage pour se montrer le plus possible », explique Griedge Mbock Bathy (10 sélections).

Au-delà de leur point commun sur leur âge, ces jeunes joueuses se connaissent depuis longtemps et c’est là un avantage pour la cohésion d’équipe et du groupe, si chère à Philippe Bergerôo. « On a fait pratiquement toutes nos sélections de jeunes ensemble, c’est sûr que l’on se connait bien, que cela facilite notre intégration au sein du groupe », confie Griedge Mbock Bathy. C’est peut-être maintenant que se construit le noyau qui conduira la France vers le succès dans les compétitions futures.

 

 

 

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