Bleues : Encore des places à prendre ?

A deux mois de la Coupe du Monde au Canada, le groupe de l’équipe de France semble quasiment figé, à quelques unités près. Tour d’horizon des dernières places à prendre avant la liste définitive du sélectionneur pour le Mondial.

 

 

 

 

 

 

Depuis sa prise de fonction à la tête de l’équipe de France, Philippe Bergeroo a dessiné son groupe, l’a façonné afin qu’il monte en puissance pour le Mondial canadien. A deux mois du départ de la Coupe du Monde, le groupe tricolore qui partira chercher un titre Outre-Atlantique semble quasiment figé.

 

Un noyau dur prêt pour le Canada

Sur la saison 2014-2015 et depuis le match amical fin août face à la Hongrie, Philippe Bergeroo a appelé au total trente-cinq joueuses. Avec un noyau dur de vingt unités toujours présentes depuis la confrontation face à l’Allemagne le 25 octobre dernier. Un noyau dur qui a bien assimilé le schéma tactique. Ce qui prouve que son groupe est déjà bien dessiné et que les rares places à prendre vont être très convoitées sauf blessure de dernière minute. Si un groupe se dégage depuis plusieurs mois, le sélectionneur le martèle à chaque rassemblement, rien n’est définitif : « les portes sont encore ouvertes. On est sûr de rien, même si une ossature se dessine au sein de l’Equipe de France, il faut rester prudent en cas de blessure(s) éventuelle(s) », confie Philippe Bergeroo. En clair, ce serait donc la seule option pour voir de nouvelles têtes au Canada. 

Si l’on regarde de près les différentes listes données par le sélectionneur tricolore depuis six mois, les « nouvelles têtes » sont de jeunes joueuses âgées au maximum de 20 ans (à l’exception d’Aurélie Kaci qui a 25 ans). Peut-être pour déjà préparer France 2019 ?

 

En défense, Philippe Bergeroo devrait partir sur huit joueuses. Il conserve cette volonté de doubler les postes, sauf pour la latérale droite. Jessica Houara n’a pas de doublure « spécialiste ». Dans l’esprit du sélectionneur, Sabrina Delannoy peut faire la suppléante en cas de problème car elle a déjà joué à ce poste avec le Paris Saint-Germain même si l’on sent que ce n’est pas la partie du terrain où elle est le plus à l’aise. La polyvalence de Delannoy permet aussi à Bergeroo d’avoir cinq défenseures centrales à sa disposition. Dans ce secteur, sauf blessure, les huit peuvent déjà faire leurs valises pour le Canada (Boulleau, Butel, Mbock Bathy, Renard, Georges, Houara, Delannoy, Majri).

 

Le milieu, une « petite » incertitude

Depuis l’Allemagne, Sandie Toletti a été la joueuse hors noyau dur la plus appelée (quatre fois convoquée). Seulement absente lors de France-USA (victoire 2-0 à Lorient le 8 février dernier), la Montpelliéraine semble avoir une longueur d’avance sur une Aurélie Kaci ou encore Marina Makanza. Mais lorsque l’on regarde de plus près, lorsque Philippe Bergeroo a l’intégralité de son groupe à disposition (avec Louisa Nécib), même Sandie Toletti n’y est plus (liste de France-USA).

Si la forme du moment est un paramètre capital pour l’ancien entraîneur du Paris Saint-Germain, la liste définitive à communiquer le 27 mai prochain à la FIFA pourrait ressembler à s’y méprendre au groupe « américain ». Car chez Philippe Bergeroo, la surprise n’est pas vraiment le principe de management. 

 

 

Crédit Photo : fff.fr

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