A.Henry : « On peut parler de déclic »

Auteure d’un but magnifique en fin de rencontre et élue meilleure joueuse du match, Amandine Henry savoure la victoire face au Mexique et la qualification pour les huitièmes de finale de l’équipe de France. Un succès qui lance le Mondial tricolore.

 

 

 

 

Après la Colombie, vous vous êtes relevées ?

A.H : « On s’est enfin lâché. Je pense que les deux premiers matches, cela ne montrait pas l’équipe de France, on faisait des non-matches malgré la victoire contre l’Angleterre. Je pense que là on s’est complètement lâché, on peut même parler d’un petit déclic. Après, il ne faut pas s’enflammer non plus car rien n’est facile. On va prendre match par match mais en tout cas on va bien savourer notre qualification et notre première place.

Qu’est-ce qui a fonctionné ce soir par rapport à la Colombie ?

– On était un peu stressé. Entrer dans une compétition ce n’est pas toujours facile, après on avait gagné le premier match contre l’Angleterre. On disait que c’était notre concurrent direct, et malgré tout on a perdu contre la Colombie. Je pense que l’on s’est fait un peu prendre au piège car on n’avait pas l’habitude de jouer des sud-américaines. Maintenant on tourne la page et il faut prendre le négatif pour aller de l’avant et avoir la gnaque. Ce qui nous a manqué sur les premiers matches.

Et vous avez inscrit un cinquième but splendide…

– Sur cette frappe j’ai quand même un peu de réussite car huit fois sur dix cela peut partir n’importe où. Mais quand j’ai frappé le ballon, j’ai senti que cela pouvait aller au fond.

 

Marquer en Coupe du Monde, c’était l’un de vos rêves ?

– Oui marquer en Coupe du Monde, être élue meilleure joueuse d’un match cela fait partie de mes rêves, après ce n’est pas une finalité en soi. Il en reste d’autres dont je parlerai plus tard. Personnellement, ce soir, je suis satisfaite de mon match et j’espère que je monterai encore plus en puissance sur les prochains.

Ne pas avoir joué le deuxième match, comment l’avez-vous vécu ?

– Forcément quand on est joueuse on a tout le temps envie de jouer, donc être sur le banc c’est un peu frustrant ; mais j’étais derrière mes coéquipières et quand je suis entrée en jeu j’avais envie de tout arracher parce qu’on était mené au score. Malgré ça je n’ai pas pu inverser la situation et je suis restée très frustrée. J’ai pu rattrapé tout cela sur ce troisième match.

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