Alors que le coup d’envoi de la coupe du Monde approche, c’est contre la Thaïlande que les Bleues de Corinne Diacre joueront ce samedi, à Orléans (16h00). Encore en phase de préparation, cette rencontre amicale permettra à l’équipe de France de se tester et de voir où elle en est à treize jours du début du Mondial.
Le match de ce samedi, à Orléans, sera diffusé en direct sur W9 (16h00).
Toutes à la même heure
Depuis le 8 mai dernier, l’équipe de France a entamé la dernière ligne droite menant à la coupe du Monde, avec une préparation intensive. Des stages durant lesquels les Bleues ont beaucoup travaillé physiquement pour être prêtes le jour J et pendant le tournoi. Avec ce match à treize jours du début de la compétition, il ne faut alors probablement pas s’attendre à voir l’équipe de France en pleine forme et en pleine possession de ses moyens.
Laissées à disposition de leur club de l’Olympique Lyonnais pour préparer la finale de la Ligue des Champions (remportée 4-1 face à Barcelone), Sarah Bouhaddi, Amel Majri, Griedge Mbock, Wendie Renard, Amandine Henry, Delphine Cascarino et Eugénie Le Sommer, ont rejoint le groupe en début de semaine seulement. Une préparation et un timing un peu différents de ceux de leurs coéquipières Bleues, qui laissent penser que peut-être certaines Lyonnaises pourraient être ménagées face à la Thaïlande, ce samedi.
Turnover en perspective ?
Si Corinne Diacre n’a à priori pas encore vraiment tranché sur qui débutera ou qui commencera sur le banc ce samedi, on peut imaginer que sur cette rencontre, une forme de turnover pourrait avoir lieu. Entre l’arrivée tardive des Lyonnaises et les dernières semaines passées à « taper dedans » physiquement parlant, le staff des Bleues va très certainement penser et gérer son onze et ses remplacements en fonction de ces éléments.
Aussi, face à un adversaire bien plus faible, c’est peut-être la dernière véritable occasion pour Corinne Diacre d’offrir plus de temps de jeu à certaines. Si c’est le cas, alors ces dernières tenteront de semer un peu plus le doute dans la tête de leur sélectionneure, qui visiblement est quand même assez proche de connaître son onze type préférentiel. Alors par exemple, peut-on imaginer une nouvelle chance pour Pauline Peyraud-Magnin (qui s’était blessée lors de sa première sélection face au Japon, en avril dernier) ? Une autre défense centrale que le duo Renard/Mbock ? À suivre…
L’adversaire thaïlandais, encore assez peu connu
La Thaïlande qui occupe actuellement la 34eplace du classement mondial FIFA, participera à la deuxième coupe du Monde de son histoire. La première était celle de 2015 au Canada et sans grande surprise, les Chaba Kaew n’étaient pas sorties de leur groupe. Si en atteignant les demi-finales de la Coupe d’Asie, les joueuses de Nuengruethai Sathongwien se sont à nouveau ouvert l’accès à la coupe du Monde, la compétition s’annonce d’ores et déjà bien compliquée pour les Thaïlandaises. En effet, dans le groupe E avec les États-Unis, le Chili et la Suède, la capitaine Duangnapa Sritala et ses coéquipières risquent de pas mal souffrir.
Les derniers matches amicaux disputés par l’équipe asiatique n’ont pas été vraiment rassurant non plus. En mars dernier, à la Cyprus Cup les Chaba Kaew n’avaient gagné qu’une rencontre sur quatre disputées et avaient pris la 8eplace du classement final (sur 12). Des performances qui n’ont pas de quoi faire peur aux Bleues de Corinne Diacre mais qui montreront peut-être une évolution depuis mars dernier. En tout cas, s’il y a une joueuse à surveiller dans cette équipe thaïlandaise, c’est incontestablement Kanjana Sungngoen ! L’attaquante de 33 ans et l’une des joueuses les plus expérimentées de l’effectif thaïlandais et elle s’est souvent montrée décisive pour son équipe. Avec ses qualités de vitesse et de puissance, Sungngoen est le principal atout offensif des Chaba Kaew… Même pas peur nos Bleues !
Crédit photo : Antonio Mesa/FFF, FIFA