Une première dont on ne se souviendra pas

Pour son premier match dans cette She Believes Cup, l’équipe de France s’est inclinée 1-0 face à l’Allemagne. Dans un stade pratiquement vide, les Bleues ont manqué de précision et de créativité face à la puissance collective allemande.

 

 

 

Après un hymne allemand massacré et une version longue de la Marseillaise a cappella qui a bien fait rire les tricolores, on a pu voir des choses un peu plus sérieuses sur le terrain du Raymond James Stadium de Tampa Bay pour ce premier match de la She Believes Cup. Cette tournée censée, entre autres, promouvoir le football féminin aux Etats-Unis. Car il ne fallait pas compter sur les supporters présents dans les tribunes pour en faire un match inoubliable.

 
Un stade vide

Sans surprise, le Raymond James Stadium a sonné bien creux. Le bateau pirate aux couleurs des Buccaneers semblait même faire un peu tâche dans un tel contexte. L’organisation annonçait 12 000 personnes mais sur les deux matches puisque les spectateurs disposaient d’un billet pour l’ensemble de la journée. Et évidemment, ce qui intéressait les Américains se passait aux alentours de 1h du matin (heure française) avec le match USA-Angleterre. C’était même plutôt caucasse d’entendre les chants à la lgoire des coéquipières de Carli Lloyd pendant ce France-Allemagne qui au final n’a pas intéresé grand monde ici en Floride.

Sur le terrain, face à l’habituelle puissance collective allemande, les Bleues ont peiné à trouver des solutions et ont surtout commis parfois trop d’imprécisions dans les 30 derniers mètres. A vouloir notamment trop passer par l’axe où les Allemandes étaient très concentrées.

 
Le réalisme allemand face à l’imprécision française

Mais au final, la meilleure occasion de cette première période est à mettre au crédit de l’équipe de France. Suite à une belle accélération, Eugénie Le Sommer se retrouve à la réception d’un centre de Claire Lavogez mais sa reprise est repoussée en deux temps par la gardienne et la défense allemande (45′). A part cela pas vraiment de quoi faire frissonner les spectateurs très attentistes du Raymond James Stadium.
Si au retour des vestiaires, la physionomie de la rencontre ne bascule pas vraiment, c’est une nouvelle fois l’équipe de France qui est dangereuse. Bien lancée en profondeur, Eugénie Le Sommer voit sa frappe croisée bien déviée par la portière allemande (52′). Le coaching de Philippe Bergerôo en seconde période avec les entrées de Camille Abily, Elodie Thomis, Marie-Charlotte Léger et Kadidiatou Diani n’auront pas changé grand chose. A force de ne pas trouver la solution, les Bleues vont finir par se faire surprendre par le réalisme allemand. Suite à un corner mal dégagé, Leonie Maier reprend le cuir et l’envoie au fond des filets de Sarah Bouhaddi (83′). Au passage, un coup de pied de coin offert par la défense tricolore suite à un (nouveau) manque de concentration de Sarah Bouhaddi qui a laissé filer le ballon en corner. Si au début de ce stage, Philippe Bergerôo soulignait l’importance des performances américaines pour ses joueuses en vue de la liste de 18 à donner pour les Jeux olympiques, certaines n’ont peut-être pas marqué des points.

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