Un projet associatif mixte à Centrale Lyon

Centrale Lyon est une prestigieuse école française habilitée à délivrer le fameux diplôme d’ingénieur. Mais c’est également un formidable vivier sportif ! Étudiantes et étudiants y pratiquent le sport (football en particulier). Une équipe féminine a d’ailleurs vu le jour il y a quelques années.

 

 

L’Ecole Centrale de Lyon a dernièrement participé à la première édition du Footworking, tournoi de football organisé par Foot d’Elles et la FFSE (Fédération Française du Sport Entreprise) à Saint-Priest (le 19 novembre dernier). Fortes d’un groupe composé de plus de vingt joueuses, deux équipes de cette école étaient inscrites et sont venues en découdre avec ces étudiantes, diplômées, salariées, et autres dirigeantes d’entreprise.

 

Une entité à part entière

Le sport est souvent prisé dans les grandes écoles. C’est le cas à l’école Centrale de Lyon, où les professeurs et intervenants mettent l’accent sur les bienfaits de pratiquer une activité physique en dehors des heures de cours. Des cours de sport ont régulièrement lieu, et une vie associative s’est même créée en dehors du temps de travail. A l’initiative de Virgile, Corentin, et Louis, trois étudiants de deuxième année passionnés de sport faisant partie de la formation masculine de leur école, une équipe féminine a pu être créée il y a quelques années. « Les filles sont véritablement impliquées depuis environ deux ans », explique Virgile, qui encadrait la « team Centrale » durant le tournoi de Footworking. « L’objectif était de monter une entité dédiée au football au sein de l’école, et que cette dernière soit directement gérée par les élèves, et non plus par certains responsables sportifs qui ont déjà beaucoup de travail ». En essayant de se baser sur ce qui se fait plus communément au rugby (sport très prisé dans les écoles d’ingénieurs), l’idée de l’instauration d’un club associatif dédié au sein de l’école s’est très vite concrétisée.

« C’est un projet qui a été entamé par les joueurs de foot de l’école, et que nous espérons pérenniser », poursuit Virgile, qui est à la fois joueur, entraîneur, et étudiant à Centrale Lyon. « Nous essayons de nous investir au maximum. Cela prend du temps ». En effet, depuis deux ans, l’équipe féminine de l’école prend part à deux entraînements par semaine (deux heures à chaque séance), et des matches ont lieu le jeudi après-midi. Les trois « coaches-étudiants » sont aidés par les capitaines d’équipe, mais aussi par des référents sportifs présents pour le bon déroulement des activités.

 

Le réseau « Centrale » mis en avant

Si les étudiants sont impliqués dans ce projet, c’est aussi pour permettre le développement d’un réseau. « Nous savons que les opportunités d’emploi peuvent émaner de projets et de participation à des événements. Chacun d’entre nous montre son engagement », déclare Virgil. En postes à la tête de l’équipe féminine de l’école, les trois coaches ont appris énormément de choses en matière de management et de gestion d’équipe. « Le but est aussi de prendre du plaisir et de les faire s’amuser le plus possible. Il y a une vraie cohésion de groupe », poursuit-il. Le tournoi « Footworking » était une véritable opportunité pour l’Ecole Centrale de Lyon. « Cela ouvre des portes à l’emploi, nous sommes vraiment contents d’y avoir pris part. Nous avons dit oui tout de suite ! Par le passé, nous avions pris part à d’autres tournois un peu plus « flous », moins organisés … Là, c’était l’occasion idéale de faire une journée entre nous. Le but n’est pas forcément de gagner, mais de passer une journée ensemble, rencontrer des salariées, mais aussi des femmes qui sont déjà dans le monde du travail. Cela permet un vrai échange. Nos filles peuvent ainsi être sensibilisées à un certain nombre de problématiques ».

 

Entretenir de bonnes relations et préparer l’avenir

Ce type de manifestations permet un lien fort entre les anciennes élèves et les étudiantes actuelles. « Les filles restent en contact avec d’anciennes élèves. Nous revoyons par exemple une cinquième année à l’occasion de ce tournoi. Elle a quitté l’école, elle est embauchée, et elle prend du temps pour venir rejouer avec nous. Les diplômées continuent de s’investir dans le projet en préparant l’avenir. Elles animent des discussions sur les réseaux sociaux et font passer des offres de stage, mais aussi des propositions de participation à certains tournois. Elles sont encore actives, il y a une vraie cohésion qui se forme ». C’est dans cette optique qu’ont été instaurées les « Boufooteuses », qui consistent à se retrouver régulièrement au restaurant et à déjeuner ensemble. « Cela permet un suivi et un entretien des relations qui nous semble primordial ».

 

Toute l’équipe et le staff de Centrale ont apprécié l’initiative de Foot d’Elles et de la FFSE d’avoir organisé ce tournoi. Si une nouvelle opportunité se présentait, nul ne doute que ces futures ingénieurs rechausseraient les crampons.

 

Propos recueillis par Benjamin Roux

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