Un bilan positif pour la première édition du « Footworking »

Rassembler des femmes en entreprises, qu’elles soient dirigeantes, salariées ou encore jeunes diplômées, tel était l’objectif de Foot d’Elles et de la FFSE dans le cadre du lancement du premier réseau « Footworking » à Lyon. Retour sur cette journée dédiée à l’emploi, à la convivialité et à la bonne humeur… mais aussi au football !

 

 

Le rendez-vous était donné depuis plusieurs mois à Saint-Priest en région Rhône-Alpes. Samedi dernier, la première édition du tournoi « Footworking » a été un véritable succès et a rassemblé une cinquantaine de femmes d’horizons professionnels différents, attirées par le ballon rond.

 

C’est à l’Urban Soccer qu’avait lieu le premier tournoi « Footworking » organisé par Foot d’Elles et la Fédération Française du Sport Entreprise. Un complexe dernier cri choisi par Marianne Gazeau (Présidente de Foot d’Elles) et Christine Aubère (dirigeante à la FFSE) pour faire naître une journée dédiée à la création d’un réseau. « Je suis contente de voir que vous vous êtes toutes rassemblées, et que vous réfléchissez ensemble au devenir de ce réseau », lançait Marianne Gazeau, pour qui la journée aura été couronnée de succès.

 

La création d’un nouveau réseau professionnel pour objectif

Si le football était présent tout au long de la journée, l’objectif était de rassembler des femmes issues du monde de l’entreprise, afin de permettre la création d’un nouveau réseau, qui aura désormais lieu chaque année. « Nous voulions créer un réseau qui relie à la fois les femmes, le milieu des entreprises, et le football. Nous avons essayé de comprendre en quoi la création du réseau Footworking pouvait être utile aux unes et aux autres », explique Fabienne Broucaret, journaliste qui a contribué au projet. Tout au long de la journée et en parallèle du tournoi de football qui se déroulait, elle a mis en place différents ateliers ludiques, qui ont permis à toutes ces femmes d’échanger. « Nous avons essayé de réfléchir autour des attentes de chacune ». Deux ateliers de vingt minutes se sont succédés dans la matinée. Un travail et une réflexion s’en sont suivis, avant une mise en commun qui a permis de casser les codes d’un réseau traditionnel, où chacune pouvait prendre la parole et s’exprimer librement. « Nous nous sommes aussi demandés par quels moyens ce réseau pouvait vivre tout au long de l’année, à la fois sur les réseaux sociaux, mais aussi au moyen de potentiels événements qui pourraient être mis en place », poursuit Fabienne Broucaret.

 

Le football, un sport fédérateur

Ce tournoi a aussi permis un véritable rassemblement. Le football est vu en ce sens comme un élément fédérateur. « Nous nous rendons assez vite compte que les filles se parlent très facilement après les matches, le tutoiement s’installe naturellement. Sur le terrain, on ne sait pas qui est cadre et qui est secrétaire. On n’a pas l’appréhension de se dire : « je parle à la chef d’entreprise ». Elles rigolaient toutes en se disant : un bon tacle, et on se tutoie sans problème après ». Si les femmes présentes à l’occasion de cette journée ont toutes été réceptives aux messages transmis ainsi qu’aux discussions, elles avaient également envie de découvrir d’autres filles qui, comme elles, pratiquent le football. En effet et comme nous avons pu l’entendre samedi dernier, il y a encore trop peu de femmes qui se rassemblent et qui montent des associations et équipes sportives dans les entreprises. Le Footworking est aussi là pour montrer ce que la pratique du sport peut apporter professionnellement.

 

Des personnalités au rendez-vous

Des invités de marque étaient présents dimanche à l’occasion du lancement du Footworking. Afin de remettre les récompenses aux équipes à l’issue du tournoi, mais aussi de participer à l’échange qui a eu lieu en fin de journée, trois joueuses de D1 étaient présentes : les internationales de l’Olympique Lyonnais Elodie Thomis et Pauline Bremer, mais aussi l’ancienne gardienne de l’ASJ Soyaux Amandine Guérin. Gérard Prêcheur, entraîneur de l’OL, et Paul Piémontèse (ancien Président de l’équipe féminine lyonnaise) ont répondu à l’invitation. En poste à la direction technique nationale par le passé et aujourd’hui coach des championnes d’Europe en titre, Gérard Prêcheur a apprécié l’engagement et la motivation tout au long de la journée. « Entre le monde de l’entreprise, le monde étudiant, et même les responsables et demandeurs d’emploi, je trouve ce concept génial. Bravo à toutes. J’ai été éducateur et formateur avant tout, donc nous sommes bien conscients de toutes les valeurs que revêt le football. Les passerelles sont tellement nombreuses avec le monde de l’entreprise que je trouve vraiment super d’avoir une journée Footworking dédiée comme celle-ci ». D’une même voix, Amandine Guérin, Elodie Thomis, et Pauline Bremer, nous ont également confié leur sentiment positif d’avoir pu prendre part, à leur manière, à un tel événement. « C’est important pour nous d’intervenir sur ce type de manifestation, cela montre l’engagement que nous pouvons avoir vis-à-vis des valeurs véhiculées ».

 

Fort d’une première expérience, le concept « Footworking » reviendra l’année prochaine, et se déroulera cette fois-ci à Bordeaux. « Nous allons analyser la journée et ses retombées, et commencer à prendre les premières décisions par rapport à la mise en place de ce réseau. Nous vous tiendrons au courant, nous comptons sur tout le monde afin que tout cela soit efficace. Je vous donne rendez-vous en novembre 2017 », conclura Marianne Gazeau.

 

 

Benjamin Roux, à Saint-Priest

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