U19 : Quelle saison à venir pour les championnes d’Europe ?

Cet été, 19 jeunes Françaises ont été sacrées championnes d’Europe en Slovaquie, au terme de l’Euro des moins de 19 ans. Alors que les championnats reprennent ce samedi, quels changements sont attendus pour ces jeunes pépites cette saison, leur statut a-t-il ou va-t-il évoluer ?

 

 

 

Toutes les joueuses sacrées championnes d’Europe cet été vont évoluer en D1 cette saison. Pour la plupart, elles vont -ou devraient- jouer un rôle important dans leur équipe, qu’elles découvrent l’élite du football féminin français ou non. De bon augure pour le développement de ces jeunes joueuses prometteuses, dont un certain nombre devraient également disputer la Coupe du monde des moins de vingt ans en fin d’année. Les joueuses nées en 1998 auront la possibilité, qu’elles prennent part au Mondial U20 ou pas, de s’imposer comme les piliers de la prochaine équipe de France U19 avec l’objectif toujours de bien figurer voire remporter le prochain Euro de la catégorie. Et peut-être, parmi ces joueuses, une ou des surprises dans le groupe de la France l’an prochain aux Pays-Bas pour l’Euro ?

 

Mylène Chavas (Saint-Etienne, 1998)

Les départs de Pauline Peyraud-Magnin et Arianna Criscione lui ont fait de la place, et elle sera la titulaire dans les buts stéphanois après avoir disputé une dizaine de matches dans les cages des Vertes ces deux dernières saisons. Grand talent à ce poste, elle aura de lourdes responsabilités du haut de ses 18 ans au sein d’un club qui veut titiller les « gros » du championnat. Un changement de statut important pour la jeune gardienne qui va pouvoir montrer toutes ses qualités.

 

Jade Lebastard (Guingamp, 1998)

Seule joueuse à ne pas avoir disputé la moindre minute lors de l’Euro, elle sera la numéro 2 à Guingamp derrière Maryne Gignoux. Elle devrait pouvoir disputer plusieurs rencontres toutefois, et ainsi progresser en compétition, que ce soit en D1 ou en Coupe de France.

 

Théa Gréboval (Juvisy)

La capitaine de l’équipe était déjà la plus expérimentée avant l’Euro, et va pouvoir continuer sa progression sur le flanc gauche de la défense essonnienne dont elle est la titulaire et qui devrait encore une fois lutter pour les premières places. 

 

Estelle Cascarino (Juvisy)

Barrée à Lyon, elle a rejoint Juvisy avec l’ambition d’obtenir du temps de jeu. Pouvant évoluer en défense centrale ou en tant que latérale gauche, elle devrait pouvoir obtenir un certain temps de jeu derrière Gréboval et Sandrine Dusang, dans la rotation de l’équipe.

 

Elisa De Almeida (Juvisy, 1998)

Blessée, elle n’a pas beaucoup joué à l’Euro, où elle était une doublure au duo Cascarino/Cissoko. Mais elle a montré de belles qualités, et son objectif va donc être de s’imposer dans le groupe professionnel, pour grapiller du temps de jeu également, ce dont elle est tout à fait capable. 

 

Hawa Cissoko (PSG)

A l’instar de plusieurs de ses coéquipières parisiennes, Cissoko est désormais membre à temps plein de l’équipe professionnelle du PSG. La jeune défenseure devrait obtenir du temps de jeu dans la rotation de l’effectif aux postes de défenseure centrale et latérale droite, à elle d’en profiter.

 

Héloïse Mansuy (Metz)

Latérale droite titulaire des U19, elle l’est également au sein de l’équipe de Metz qui a obtenu son retour en D1. De fait, la compétition va s’élever en face d’elle, ce qui va l’aider à continuer sa progression à un poste qui attend de la relève en France.

 

Pauline Dechilly (Metz, 1998)

Joueuse d’avenir, elle était la doublure de Mansuy à l’Euro mais peut également évoluer plus haut. Avec Metz, qu’elle a rejoint en provenance de Vendenheim, elle va découvrir un nouveau club et la D1. Parfait pour continuer sa progression, avec l’ambition de s’imposer comme un maillon important de l’équipe pour les années à venir.

 

Cathy Couturier (Rodez)

Le PSG, en pleine reconstruction, a hésité à la lâcher, et elle aurait certainement pu obtenir du temps de jeu. En rejoignant Rodez cependant, elle s’offre la possibilité de devenir un maillon important d’une équipe stable en D1 et jeune. Evoluant aussi bien en défense qu’au milieu de terrain, à elle de saisir cette opportunité.

 

Laura Condon (Albi)

En provenance de Toulouse, elle s’était imposée dans l’entrejeu albigeois la saison passée. Cette année, elle va pouvoir passer un cap et s’imposer comme un pilier de l’équipe tarnaise tout en continuant sa progression.

 

Elise Legrout (Juvisy)

Pour sa troisième saison à Juvisy, son objectif va être de s’imposer au sein de l’entrejeu juvisien qui compte plusieurs internationales françaises. Un objectif élevé donc, mais évoluer à leur contact ne pourra que lui permettre de progresser plus rapidement.

 

Julie Thibaud (Soyaux, 1998)

La saison dernière, elle avait vu son temps de jeu augmenter de façon très sensible. Auteure de belles performances, elle devrait encore passer un palier cette année au sein d’une équipe ambitieuse.

 

Grace Geyoro (PSG)

Le PSG et Patrice Lair ont décidé de faire confiance à leurs jeunes, et Geyoro fait partie des plus prometteuses. Elle aura sans nul doute l’opportunité de s’épanouir et de voir son statut changer, alors qu’elle pourrait débuter la saison en tant que titulaire aux côtés de joueuses comme Vero Boquete et Shirley Cruz. 

 

Perle Morroni (PSG)

Dans son couloir gauche, en attaque ou en défense, Morroni devrait être une joueuse importante de la rotation parisienne. La meilleure passeuse de l’Euro a réalisé de belles performances en fin de saison dernière, profitant de la blessure de Laure Boulleau. Il est attendu d’elle qu’elle confirme ce qu’elle a pu montrer sur un échantillon pour l’instant restreint, mais déjà récompensé par un appel en équipe de France.

 

Anna Clérac (Soyaux)

La saison dernière, elle s’était imposée comme une titulaire au sein de l’attaque sojaldicienne. Cette saison, il lui faudra confirmer son statut et ses belles performances pour continuer à progresser et emmener Soyaux le plus haut possible, alors que le club a recruté plusieurs joueuses à vocation offensive.

 

Louise Fleury (Guingamp)

L’attaquante guingampaise, qui a déjà pris part à une vingtaine de rencontres en D1 dont 16 la saison passée, va avoir l’occasion de s’exprimer au sein d’une équipe qui a vu beaucoup de joueuses partir à l’intersaison et qui veut donner sa chance à ses jeunes prometteuses.

 

Delphine Cascarino (OL)

Un des plus grands talents de cette équipe, déjà appelée en équipe de France, Cascarino aura l’objectif de s’imposer au sein du dense collectif lyonnais après avoir pris part à une dizaine de rencontres la saison passée. La blessure pour plusieurs mois d’Elodie Thomis lui ouvre la voie en début de saison. C’est un objectif élevé, mais elle a les qualités pour y arriver.

 

Clara Matéo (Juvisy)

Avec La Roche la saison passée, elle avait réussi une très belle première année en D1. A l’intersaison, elle a rejoint Juvisy et a donc changé d’environnement en rejoignant un des meilleurs clubs de France. Une des meilleures joueuses de l’Euro, décisive notamment en demi-finale, elle devrait être une belle concurrente au sein du secteur offensif et devrait obtenir un temps de jeu assez important.

 

Marie-Antoinette Katoto (PSG, 1998)

La meilleure buteuse de l’Euro est une des joueuses les plus attendues des championnes d’Europe au sein d’une équipe qui devrait lui permettre d’exprimer son grand potentiel. Ses performances seront d’autant plus scrutées que la France se cherche des buteuses efficaces…

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