U17 : Que sont devenues les championnes du monde 2012 ?

À quelques jours de la Coupe du monde des moins de 17 ans, qui débute ce vendredi en Jordanie, Foot d’Elles vous propose de faire un tour d’horizon des jeunes Françaises qui avaient conquis le premier titre mondial du football féminin français. C’était en Azerbaïdjan, il y a quatre ans. Tour d’horizon.

 

 

 

Il y a quatre ans, à huit jours près (celle en Jordanie débute ce vendredi 30), débutait la troisième édition de la Coupe du monde des moins de 17 ans en Azerbaïdjan. Une compétition remportée par la France, pour ce qui a constitué le premier titre mondial pour une équipe de France féminine. Une victoire remportée par un sélectionneur, Guy Ferrier, et vingt-et-une joueuses.

Ces championnes du monde, qui avaient entre 15 et 17 ans à l' »époque », que sont-elles devenues depuis 2012 ? Parmi les 21, cinq ont été chercher la troisième place du podium lors de la Coupe du monde des moins de 20 ans en 2014, et quatre parmi elles comptent une ou plusieurs sélections avec l’équipe de France A.

De façon plus générale, la grande majorité de ces joueuses a progressé -cela même si certaines ont été freinées par des blessures- de façon à jouer aujourd’hui un rôle important dans leur club, qu’il soit en D1, et parfois parmi les meilleurs de France et d’Europe, ou dans un club de D2 ambitieux.

 

Romane Bruneau (Dijon, D2)

Après avoir remporté le Gant d’Or de meilleure gardienne en 2012 en plus du titre, elle a terminé sur la troisième marche du podium lors de la Coupe du monde U20 en 2014. Avec La Roche (et un court intermède sans jouer à Juvisy) en D2 puis en D1 la saison passée, où elle s’était montrée très à son avantage malgré une blessure de plusieurs mois, elle a continué sa progression. À Dijon en D2 depuis cet été, elle vise le retour en D1.

 

Claire Jacob (Reims, D2)

La gardienne de but avait rejoint Arras en provenance d’Hénin-Beaumont à l’intersaison précédent la Coupe du monde. Après trois saisons à Arras en D1, et un seul match disputé la troisième année, elle avait rejoint Lillers en D2 pour une saison, avant de partir pour Reims, club avec lequel elle vient de débuter son deuxième exercice.

 

Cindy Perrault (Albi, D1)

Formée à l’OL, elle y a fait ses gammes en U19 mais n’a pas eu sa chance avec les « grandes », faute à la concurrence. La talentueuse gardienne a quitté le club cet été pour Albi, également en D1, pour sa première saison en tant que titulaire à ce niveau.

 

Amandine Blanc (OM, D1)

La solide défenseure évoluait à Monteux lors de la Coupe du monde, dans l’équipe U19. En 2013, elle a rejoint l’Olympique de Marseille, mais sa progression a été freinée par des problèmes de santé et elle a très peu joué depuis. À son poste, la concurrence est rude désormais au sein de l’effectif de l’ambitieux promu.

 

Ophélie Gahéry (Orvault, DH)

Elle évoluait au Mans avant la Coupe du monde et n’en a pas bougé. La saison passée, elle faisait partie des joueuses qui n’avaient pas accepté le licenciement de Christophe Charbonnier et n’avait pas joué après la 11e journée en décembre 2015. Elle a quitté le club avec plusieurs de ses partenaires en direction d’Orvault à l’intersaison. (modifié)

 

Aissatou Tounkara (Juvisy, D1)

Médaillée de bronze avec les moins de 20 ans en 2014, son passé comme son présent s’écrivent à Juvisy, où elle a passé les étapes une à une. Elle est désormais une titulaire indiscutable du club essonnien, et vient d’honorer sa première sélection avec l’équipe de France A.

 

Griedge Mbock (OL, D1)

Troisième et Ballon d’Argent lors de la Coupe du monde U20 en 2014, la défenseure bretonne avait réalisé une très belle Coupe du monde U17, avec le trophée de meilleure joueuse de la compétition glané en plus du titre mondial. À Guingamp puis à Lyon depuis 2015, son ascension vers les sommets est linéaire, et elle est désormais bien installée en équipe de France.

 

Candice Gherbi (Saint-Etienne, D1)

Arrivée à Saint-Etienne l’été précédant la Coupe du monde, elle avait découvert la D1 cette même saison. Depuis, toujours à Saint-Etienne, elle s’est imposée comme un pilier de l’entrejeu stéphanois qui a des ambitions pour cette saison.

 

Léa Declercq (Juvisy, D1)

À Hénin-Beaumont, qui jouait alors en D1, elle s’était imposée comme une joueuse importante de l’effectif l’année de la Coupe du monde. Elle avait rejoint le PSG en 2013, faisant quelques apparitions avec le groupe pro. Blessée juste avant la Coupe du monde U20 en 2014, elle a connu une saison blanche avant de disputer quelques matches la saison passée. Elle a rejoint Juvisy à l’intersaison, pour se relancer.

 

Laura Blanchard (UNOH, NCAA, Etats-Unis)

La petite milieu de terrain avait marqué dix buts pour Dijon l’année précédant la Coupe du monde, n’avait pas beauoup joué la saison suivante avant de rejoindre Troyes (DH). En 2015, elle a rejoint l’University of Northwestern Ohio, débutant 24 rencontres pour neuf buts et six passes. En pleine saison actuellement, elle a inscrit quatre buts et délivré quatre passes en neuf rencontres. (modifié)

 

Kadidiatou Diani (Juvisy, D1)

Comme sa comparse Aissatou Tounkara, son passé et son présent s’écrivent à Juvisy, club avec lequel elle a passé tous les paliers, jusqu’à s’installer dans le groupe de l’équipe de France, avec laquelle elle a disputé les derniers Jeux olympiques en tant que titulaire. Elle fait partie des médaillées de bronze lors du Mondial U20 en 2014.

 

Sandie Toletti (Montpellier, D1)

À Montpellier, elle évoluait avec les U19 au moment de disputer la Coupe du monde. Elle découvrira et s’imposera immédiatement en D1 la saison suivante. Médaillée de bronze mondiale avec les moins de 20 ans deux ans plus tard, elle a connu la sélection avec les seniors et espère désormais s’y imposer sous la houlette d’Olivier Echouafni.

 

Pauline Cousin (OM, D1)

Avant la Coupe du monde, elle venait de réaliser une belle saison avec Hénin-Beaumont, qui évoluait en D1, se faisant sa place dans l’effectif malgré son jeune âge. Elle restera deux saisons supplémentaires dans le nord de la France avant de mettre le cap sur le sud et l’Olympique de Marseille, où elle s’est imposée et a retrouvé la D1.

 

Laurie Saulnier (Nîmes, D2)

Joueuse de Monteux (D2) avant la Coupe du monde, club dans lequel elle s’était imposée comme un élément important, marquant notamment régulièrement. Elle a rejoint Nîmes en D1 la saison passée, prenant part à presque tous les matches de championnat. Elle n’a pas quitté le club à l’intersaison et évolue donc de nouveau en D2.

 

Marion Romanelli (Montpellier, D1)

Joueuse importante à Monteux (D2) la saison précédant la Coupe du monde, elle en était devenue un pilier les deux saisons suivantes. En 2014, elle avait rejoint Albi pour une première saison réussie en D1, avant de rejoindre Montpellier l’été dernier, avec un temps de jeu moins important.

 

Ghoutia Karchouni (Boston Breakers, NWSL)

Formée à Lyon et évoluant avec les U19 lors de la Coupe du monde, elle quitte le club pour le PSG en 2013, et découvre la D1. Une expérience plutôt courte, car elle se blessera, ratera la Coupe du monde U20 en 2014 et ne jouera quasiment pas pendant près de deux saisons complètes. Après avoir disputé une petite quinzaine de matches avec le PSG la saison dernière, elle a rejoint les Etats-Unis et Boston en NWSL depuis.

 

Noémie Carage (Saint-Etienne, D1)

Avant et après la Coupe du monde, elle a évolué avec les U19 lyonnaises. Après la Coupe du monde, elle n’a pris part qu’à deux rencontres avec les A et a décidé de quitter le club pour obtenir du temps de jeu en 2015, à Guingamp. Après un an mi-figue mi-raison en Bretagne mais un temps de jeu revu largement à la hausse, elle a rejoint Saint-Etienne dont elle est titulaire en ce début de saison.

 

Alexandra Atamaniuk (Dijon, D2)

Avant la Coupe du monde, la milieu de terrain avait disputé plus de la moitié des matches de Vendenheim en D1. La saison suivante, son rôle avait encore augmenté, débutant 17 rencontres. En 2013, elle avait rejoint Saint-Etienne, toujours en D1, avant de rejoindre Nancy en D2 la saison suivante. Elément important de la formation nancéenne reléguée en DH en fin de saison dernière, elle évolue désormais à Dijon, parmi les favoris pour la montée en D1 cette saison.

 

Grace Geyoro (PSG, D1)

La plus jeune des championnes du monde évoluait au PSG en 2012, et elle n’a pas quitté le club de la capitale dont elle porte toujours les couleurs. Depuis cette saison, elle fait partie à temps plein de l’équipe première, et a disputé les deux premiers matches de la saison dans la peau d’une titulaire.

 

Juliane Gathrat (Metz, D1)

Elle avait rejoint Algrange en D2 l’été avant la Coupe du monde, et elle est restée fidèle au club depuis, en D2 et en D1. Elle évolue donc pour la troisième saison à Metz, qui a intégré Algrange, et elle en est une pièce maîtresse au milieu de terrain.

 

Delphine Cascarino (OL, D1)

L’autre 1997 de la liste s’était révélée lors de la Coupe du monde. Depuis, toujours à Lyon, elle tente de gagner sa place au sein du riche effectif rhodanien, et les blessures de plusieurs de ses concurrentes à son poste lui permettent d’étaler son talent sur les terrains de D1 et d’Europe. Déjà appelée une fois en équipe de France A.

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