Taulière, over-bookée, Thuram… 5 choses à savoir sur Laura Georges

« Vétérane » de l’équipe de France, Laura Georges symbolise depuis plusieurs années cette génération de Bleues aux capacités incroyables mais qui s’incline toujours au plus mauvais moment. Devenue parallèlement dirigeante cette saison, elle compte aussi changer de statut sur le terrain…

 

 

 

 

 

La taulière des Bleues, c’est elle !

Joueuse la plus âgée des Bleues à 32 ans (elle est née le 20 août 1984), c’est bien Laura Georges qui détient le plus de sélections en équipe nationale. Avec 177 capes avant l’entrée des Bleues dans cet Euro (hors matches de préparation), elle ne pointe qu’à une vingtaine de sélections de la recordwoman Sandrine Soubeyrand (198 sélections). Le jour de la première apparition de Georges en Bleues, lors d’une victoire 3 buts à 1 de la France face aux… Pays-Bas, en septembre 2001, la milieu de terrain Grace Geyoro, sa coéquipière à Paris mais aussi en sélection n’avait que… 4 ans.

 

Une joueuse au calendrier chargé

Comme la très grande majorité des joueuses de D1 féminine, Laura Georges travaille en plus de ses activités de footballeuse. Mais elle n’occupe pas n’importe quel poste. En mars dernier, la femme au mètre 72 a été nommée secrétaire générale de la Fédération Française de Football, au sein de la liste de Noël Le Graët, président sortant qui a battu assez largement son concurrent, Jacques Rousselot. Présentée par le Breton comme « la dirigeante de demain », celle-ci doit depuis conjuguer foot et responsabilités. Pour ne pas trop la charger, sa prédécesseur Brigitte Henriques avait expliqué à l’AFP : « Dans l’immédiat, comme elle va jouer encore un peu, elle va prendre deux ou trois dossiers afin de pouvoir les mener avec efficacité ». Mais sa fonction l’oblige à enchaîner, au point que le futur de la joueuse, dont le contrat au PSG termine en 2018, est depuis remis en cause par de nombreuses rumeurs. « J’espère qu’elle jouera jusqu’à 35, ou 36 ans si elle veut », expliquait pour sa part Noël Le Graet.

 

Fan de Lilian Thuram

A ses débuts dans le foot, la jeune Laura Georges prend exemple sur la référence du moment, l’international français Lilian Thuram, considéré comme l’un des meilleurs défenseurs du monde. Pas étonnant que la joueuse en ait fait son modèle, d’autant que tous deux sont originaires de Guadeloupe. « Je l’apprécie beaucoup. On me surnomme souvent Liliane. En plus, comme lui, je suis en défense centrale en club, mais en sélection, on me fait jouer défenseur latéral, le poste de mes débuts », expliquait-elle au Parisien en 2001. « J’ai plein de souvenirs comme ma première Coupe de France gagnée au Stade de France en lever de rideau de France-Colombie. Lilian Thuram était venu nous voir et on avait dîné avec lui », s’était-elle aussi réjouit au Progrès en 2013.

 

Elle a réalisé son « rêve américain »
Toujours dans des propos rapportés par Le Parisien, Laura Georges s’est très vite montrée envieuse à l’idée de jouer outre-Atlantique : « En restant en France, ce sera difficile de faire carrière, alors qu’aux Etats-Unis, par exemple, on peut s’y consacrer exclusivement. S’il y a des propositions, pourquoi pas ? », avait-elle laissé entendre, avant de partir jouer à Boston 3 ans plus tard. En trois saisons aux Eagles de Boston College (2004-2007), elle a ainsi joué à 47 reprises (pour 2 buts marqués). Une parenthèse qu’elle a refermée en revenant jouer pour Lyon (2007-2013), puis Paris (depuis 2013).

 

Défenseure… du sport au féminin

Nommée ambassadrice du développement du football féminin à l’UEFA en 2014, Laura Georges se bat bec et ongle pour défendre son sport, ce qui explique aussi son engagement au sein de la FFF. Elle n’a pas attendu cela pour représenter sa discipline, en étant notamment marraine de l’édition 2015 des « 24 heures du Sport féminin » (elle avait alors répondu aux questions de Foot d’Elles. Une détermination qui la pousse même à dénoncer l’absentéisme de son président au PSG, pas assez présent à son goût aux matches des féminines : « Je ne donnerai pas d’excuses à Nasser Al-Khelaïfi. C’est mon président, mais on ne le voit pas aux matches des féminines. Il est venu une ou deux fois seulement la saison passée. On peut dire de Jean-Michel Aulas qu’il est très présent dans les médias, mais c’est un manageur près de ses joueurs », avait-elle ainsi fustigé auprès du Monde, en 2014.

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