SBC : Les USA remettent leur titre en jeu

À partir de demain va se dérouler la seconde édition de la SheBelieves Cup, avec les quatre équipes de l’année dernière, l’Angleterre, l’Allemagne, les États-Unis et la France. Un an après un tournoi décevant, les Bleues veulent montrer autre chose. Présentation des Tricolores et de leurs adversaires pendant une semaine.

 

 

 

 

 

Lors de la première édition, en 2016, c’est le pays-hôte qui avait remporté une compétition au cours de laquelle neuf buts seulement avaient été inscrits, dont six en deux matches (Angleterre-Allemagne et Allemagne-États-Unis). Aucune équipe n’avait réussi à l’emporter par plus d’un but, les matches avaient tous été disputés, se jouant sur des détails, mais pas forcément sur de belles pelouses. Présentation de l’équipe de France et de ses adversaires pour cette seconde édition.

 

 

Allemagne

Le titre olympique conquis, la légende Silvia Neid a laissé sa place à Steffi Jones à la tête de la Mannschaft, et plusieurs cadres de l’équipe ont pris leur retraite. Depuis, la nouvelle sélectionneuse allemande doit reconstruire un groupe en vue de l’Euro dont l’Allemagne est sextuple tenante du titre, et autour de Dzsenifer Marozsan, la nouvelle capitaine, avec l’apport de nouvelles jeunes joueuses n’évoluant pas nécessairement dans les tous meilleurs clubs. Dans la sélection pour la SheBelieves Cup, avec plusieurs absences importantes (Melanie Leupolz, Svenja Huth, Tabea Kemme, Lena Goessling…), de nombreuses joueuses avec peu d’expérience internationale.

Deux joueuses seulement comptent plus de 100 sélections, Babett Peter et Anja Mittag. Deux de plus ont dépassé la barre des cinquante sélections, Dzsenifer Marozsan et Alex Popp. Si les vingt-trois joueuses sont capées, elles sont neuf à compter moins de 10 sélections, quatorze moins de 20, et donc dix-neuf à compter moins de 50 apparitions avec la Mannschaft. Mais il ne faut pas s’y fier, et si Steffi Jones continue sa revue d’effectif, elle dispose de onze championnes olympiques pour la SheBelieves Cup et de joueuses performantes en championnat.

 

 

 

Angleterre

Absente des Jeux olympiques, l’Angleterre fut la meilleure nation européenne lors de la Coupe du monde après un changement de sélectionneur qui lui fut bénéfique – l’équipe avait « touché » le fond lors de l’Euro 2013. Alors que le championnat tend à se développer très rapidement mais pas de façon uniforme, l’Angleterre veut surfer sur son résultat du Mondial lors de l’Euro, et confirmer que la sélection est devenue une référence mondiale. L’année passée, elle n’avait pas gagné le moindre match lors du tournoi -comme la France-, et selon son sélectionneur Mark Sampson, son objectif ne peut être que la victoire finale.

La sélection qui participe à la SheBelieves Cup est plutôt expérimentée, avec notamment cinq joueuses ayant dépassé la barre des 100 sélections et presque le double à plus de 50 apparitions internationales. On y retrouve quinze mondialistes et autant de joueuses ayant pris part à la première édition du tournoi. L’effectif laisse penser que Mark Sampson continuer à chercher la bonne recette offensivement pour complimenter une défense dont la solidité a fait ses preuves, avec de nombreuses attaquantes ou milieux de terrain à profil offensif. 

 

 

 

États-Unis

Alors que l’Allemagne, l’Angleterre et la France viennent se jauger et préparer l’Euro, les États-Unis et Jill Ellis réfléchissent déjà à la Coupe du monde 2019, prochain tournoi d’importance que disputera la sélection. Pour cela, Jill Ellis n’hésite pas à donner leur chance à différentes joueuses sortant de l’université ou ayant réussi une belle année en NWSL. Mais le coeur de l’équipe n’a pas beaucoup changé, avec 14 joueuses qui ont disputé les derniers Jeux olympiques : Hope Solo est écartée, Meghan Klingenberg et Megan Rapinoe pas assez remises de leur blessure, et Whitney Engen a pris sa retraite. C’est donc la chance pour certaines joueuses comme Jane Campbell, Casey Short ou Rose Lavelle de gagner leur place sur le long terme dans un groupe très concurrentiel.

Le duo Lynn Williams/Jessica McDonald, qui a fait des ravages la saison dernière en NWSL en jouant un rôle primordial dans le titre du Western New York Flash, est bien présent, tout comme Mallory Pugh désormais installée. Brianna Pinto (16 ans) aimerait certainement suivre son chemin. La jeune lycéenne, qui n’a pas été forcément à son avantage lors de la dernière Coupe du monde des moins de 17 ans, a depuis impressionné en sélection nationale, en U23 d’abord, ce qui lui a permis d’être appelée en stage pré-SheBelieves Cup, puis de gagner sa place dans les 23.  

 

 

 

France 

Comme l’Allemagne, la France a changé de sélectionneur récemment et va disputer un premier test d’ampleur avant l’Euro. Pour le tournoi, Olivier Échouafni a privilégié la continuité, et par rapport à l’édition 2016, récupère Wendie Renard et Amandine Henry, deux cadres de l’équipe. Après un bilan comptable plutôt satisfaisant pour l’instant, on va désormais en savoir un peu plus sur cette nouvelle équipe de France qui reste sur une élimination précoce, sans la manière, lors des Jeux olympiques et qui doit valider les progrès attendus par le nouveau staff.

Le groupe français est celui parmi les quatre participants qui compte le plus de « centenaires » (8) à même de mener l’équipe vers un meilleur résultat que l’année passée. Avec plusieurs joueuses débutant en sélection et n’ayant pas joué de grande compétition en senior, comme Eve Perisset, Aissatou Tounkara, Grace Geyoro ou Sandie Toletti, il va être question également d’apprendre pour ces joueuses qui représentent le futur de l’équipe de France, et qui vont avoir affaire à des équipes très solides en face d’elles. Il en va de même pour certaines joueuses plus expérimentées déjà, comme Griedge Mbock, Sakina Karchaoui, Kadidiatou Diani ou encore Claire Lavogez.

 

blender bitcoin bitcoin mixer bitcoin blender blender io cryptomixer