SBC : Les Bleues sont-elles prêtes ?

Pour changer un peu des débats habituels, notre consultante, Sandrine Dusang, partage son avis sur divers thèmes : une joueuse, un match, une actu, un évènement… Une sorte d’édito, auquel vous pouvez vous aussi participer en échangeant et en argumentant dans les commentaires ! Aujourd’hui, focus sur les Bleues à la SheBelieves Cup.

 

 

 

À 48h du coup d’envoi de la première édition de la SheBelieves Cup, dans laquelle les Bleues vont devoir en découdre avec les deux meilleures nations mondiales (États-Unis, Allemagne) et l’Angleterre (5e), il est difficile de savoir comment l’équipe de France va aborder ces rencontres. Avec un « timing » qui ne semble pas idéal et un effectif pas mal remanié, les Bleues de Philippe Bergerôo parviendront-elles à rivaliser sur ce tournoi ?

 

Un calendrier « désavantageux »
Comme nous l’avions évoqué il y a quelques semaines, le tournoi ne tombe peut-être pas au meilleur moment pour les Françaises, et malheureusement cela s’est confirmé avec des absences et des changements de dernière minute dans les rangs tricolores, pour cause de blessures. Un calendrier peu favorable pour les Bleues qui peuvent commencer à sentir la fatigue de la saison et de l’enchaînement des matches (plus celle du décalage horaire désormais, et des changements de température importants à venir), alors que leurs adversaires semblent elles en pleine forme. En effet, les joueuses allemandes ont bénéficié d’une trêve hivernale plus longue et ont repris le championnat il y a une quinzaine de jours. De plus, elles reprendront le championnat une semaine plus tard, contrairement aux Bleues qui enchaineront. De leur côté, les Américaines et les Anglaises devraient être relativement en jambes puisque leur championnat ne débutera qu’après la SheBelieves Cup et les joueuses sont en phase finale de préparation. Les joueuses américaines viennent en plus de disputer -et remporter- le TQO. Pour elles, le tournoi sera donc probablement l’occasion de tester leur forme et de peaufiner leur préparation.

 

Trop de changements ?
Depuis l’annonce de la liste de Philippe Bergerôo, le 18 février dernier, et la confirmation de l’absence de sa capitaine, Wendie Renard (blessée au genou), d’autres joueuses ont également dû déclarer forfait pour la tournée américaine. D’abord Amandine Henry, joueuse clé du milieu de terrain tricolore, malheureusement trop juste (suite à une élongation au mollet), puis Laure Boulleau, non-remise de sa blessure en 8es de finale de Coupe de France face à Juvisy. Il faudra donc que l’équipe de France fasse sans ces trois joueuses cadres et titulaires indiscutables. Pour palier à ces forfaits, le sélectionneur a fait appel à trois Montpelliéraines : Kelly Gadéa, Vivianne Asseyi et Marion Torrent (en remplacement de Sakina Karchaoui, blessée à la cheville en Coupe de France ce week-end). Si Vivianne Asseyi était déjà présente lors du dernier rassemblement, Kelly Gadéa n’a elle jamais porté le maillot bleu sous l’ère Bergerôo, sa dernière sélection remontant à juillet 2012. Marion Torrent ne compte aucune sélection sous l’ère Bergerôo, mais elle a été appelée dans le groupe récemment (octobre dernier, en remplacement de Jessica Houara) .

Des imprévus et changements qui pourraient conduire à un certain manque d’automatisme, mais peut-être « décider » Philippe Bergerôo à tenter de nouvelles choses, et permettre à certaines de s’illustrer et de gagner du temps de jeu avec la sélection. Et si finalement, les changements s’avéraient payants ?

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