Vous avez bénéficié d’une semaine complète pour préparer ce quart de finale aller de Ligue des Champions face à Glasgow City, comment abordez-vous ce match?
S.D : « Pour la plupart, on revenait de sélections. On a donc pris le temps de se retrouver, de passer de bons moments ensemble et de préparer notre tactique pour la rencontre avec le staff. Nous n’y allons pas en terrain conquis, même si beaucoup de gens disent que l’on est favori. On s’attend à un gros combat physique.
Que connaissez-vous de votre adversaire ?
– Glasgow est un club dont on parle peu sur la scène européenne (meilleure performance en 2012 et 2014, 8e de finale). On a donc fait pas mal de séances vidéo cette semaine pour les découvrir. On ne connaît pas le championnat écossais. On sait que c’est une équipe combative, avec de grands gabarits très athlétiques. Un type de jeu auquel on n’est pas habitué dans le championnat de France. Il faudra s’adapter, on s’attend à affronter un bloc très organisé et compact.
Face à Glasgow, vous avez l’occasion de prouver que vous pouvez avoir de l’ambition en Ligue des Champions cette saison ?
– C’est certain, cela va être un test. C’est le seul objectif qui nous reste après deux déceptions en championnat et en Coupe de France. On joue notre saison sur ce match. Cela fait maintenant trois ans que l’on travaille dans un environnement professionnel, il nous manque un titre pour concrétiser l’investissement du club. On a en tout cas envie de décrocher ce titre.
Une fois ce match aller joué, vous allez (enfin) pouvoir évoluer au Parc des Princes pour le retour?
– Jouer au Parc, c’est mythique. C’est une nouvelle preuve du soutien du club et des moyens mis à notre disposition. C’est aussi une récompense pour nous, les joueuses. On se doit de rendre la pareille au club en réalisant une belle prestation la semaine prochaine. Mais elle sera conditionnée par une bonne performance dimanche en Ecosse ».
Propos recueillis par Anthony Rech
Crédit Photo : Frédérique Grando/psg.fr