Avec l’Irlande, la Norvège et la Suisse, vous tombez dans un groupe plutôt abordable ?
S.S : « Comme dans tous les tirages, il y a une part de chance. On espère toujours éviter les grosses équipes. C’est vrai que ce groupe est plutôt abordable. Ensuite, toutes les nations se sont qualifiées pour cette phase finale, donc il faudra faire attention à tout le monde et jouer tous nos matches à fond.
Quel est votre objectif sur cette compétition ?
– Quel que soit le tirage, nous voulons aller le plus loin possible dans la compétition. Le minimum sera sortir de la poule (le groupe B) car ensuite en demi-finale, c’est une autre compétition qui commence. Nous travaillons dans la perspective de la Coupe du Monde 2019 ; il faut donc que les filles participent à un maximum de matches officiels car cela leur permettra de gagner de l’expérience et continuer de gagner du temps sur d’autres jeunes joueuses de clubs.
Comment jugez-vous le potentiel de cette génération de Bleuettes ?
– Chaque génération est différente. La France est désormais une nation de référence chez les A. Chez les jeunes, nos équipes sortent régulièrement des poules dans les grandes compétitions, il faut que cela se perpétue. Cela fait quatre, cinq ans que nous avons de très bonnes générations. On voit le résultat du travail de la fédération et aussi des pôles qui se sont créés. Quelques joueuses ont un vrai potentiel ; si elles continuent comme cela, elles pourront avoir leur place chez les A plus tard. Mais il faut continuer à travailler. »
Propos recueillis par Anthony Rech