Retrouver le chemin

Pour sa troisième et dernière rencontre dans cette She Believes Cup, l’équipe de France féminine affronte à Boca Raton (Floride) l’Angleterre. Avec l’objectif de relever la tête et de ne pas terminer avec la cuillère de bois.

 

 

 

 

 

 

 

Cela commence à trotter dans leur tête. Toutefois, il ne faudrait pas que cela devienne un complexe. Mais à force de répéter ce type de défaite face aux grandes nations, les joueuses de l’équipe de France pourraient connaître un certain blocage, presque un complexe d’infériorité. « Forcément il y a un blocage. Si on gagne ce match contre l’Angleterre, cela peut vite repartir. Après il ne faut pas se poser trop de questions, faire le foot que l’on sait faire et cela viendra tout seul », admet Sarah Bouhaddi.

 
Equipe cherche efficacité

Au terme des 180 premières minutes de cette She Believes Cup, les Bleues sont restées muettes. Incapables de trouver le chemin des filets. Il faut remonter à juin 2014 pour trouver trace d’un enchaînement de deux rencontres au cours desquelles l’équipe de France n’a pas inscrit le moindre but. C’était lors de sa dernière tournée américaine où les Bleues avaient concédé un nul face au Brésil en Guyane (0-0), puis s’était inclinées 1-0 face aux USA à Tampa Bay. Faut-il y voir une coïncidence ? En tout cas, le résultat est là.

Si il n’y a pas péril en la demeure dans ce contexte de tournoi amical très relevé et qu’il ne faut pas oublier que les Bleues sont aux Etats-Unis sans leur capitaine Wendie Renard, ni Amandine Henry et Laure Boulleau, les carences offensives ou les erreurs défensives des joueuses de Philippe Bergerôo peuvent aussi s’expliquer par ce manque de fréquence de matches à haute intensité au cours de la saison en club. Les tricolores peinent parfois à hausser leur niveau de jeu face aux grandes nations avec de la constance : « Avec Lyon, à part le top 3 du championnat, quand on joue avec les autres équipes, on a 20, 25 occasions et on met 7,8 buts. Forcément ça doit y jouer de ne pas répéter ces matches avec cet enjeu et de se dire que la moindre occasion, il faut la mettre. Il manque ce genre de matches en championnat où tout se joue », concède Eugénie Le Sommer.

 
Ne pas rentrer bredouille

Après avoir digéré le revers face aux championnes du monde, l’équipe de France se dirige désormais vers l’Angleterre pour relancer la machine. La nation qui progresse. Il faudra s’attendre là aussi à un combat à l’image de ce qu’avaient connu les Bleues lors de leur entrée en lice au Mondial. Ce troisième et dernier match est donc l’occasion de retrouver la confiance. Pour cela, les coéquipières de Camille Abily ont travaillé longuement devant le but lors de leur dernier entrainement. Elles l’assurent, elles feront tout pour ne pas récolter la cuillère de bois dans cette She Believes Cup. « On veut rentrer avec quelque chose. Ce sera une victoire. On a envie mais cela va être difficle car elles sont dans la même situation que nous. On a envie de ne pas repartir bredouille et de ramener une victoire », avance l’attaquante lyonnaise.

 
Et si finalement, ces deux défaites ou, voire pire, perdre ces trois matches était plus bénéfique dans l’optique des JO que trois victoires. « C’est un mal pour un bien, je préfère perdre maintenant qu’aux JO ou dans d’autres compétitions. Maintenant, je pense que l’on a fait de très gros matches, on était bien en place on a bien défendu, il nous reste quelques détails à travailler pour la suite », confie Kheira Hamraoui. C’est souvent dans les périodes difficiles que les groupes se resserrent et que les caractères se dévoilent un peu plus. Un bon résultat sera tout de même important pour la confiance.

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