Renversantes ces Américaines !

Cinq jours après la démonstration face à la Russie (7-0), les États-Unis ont réussi à faire encore plus fort en s’imposant à domicile 8 à 0 lors de leur deuxième rencontre amicale jeudi face aux Russes ! Les autres matches plus ou moins amicaux ont quant à eux réservé quelques surprises avec notamment les défaites de l’Écosse et de la Nouvelle-Zélande.

 

Les États-Unis sont prêts pour disputer le Tournoi de l’Algarve. Déjà large vainqueur samedi dernier face aux Russes, la formation américaine a une nouvelle fait étalage de sa toute-puissance. Devant plus de 16 000 spectateurs rassemblés au Gerogia Dome d’Atlanta ce jeudi, les filles de Tom Sermanni ont fait mieux que le 7-0 du premier round en s’imposant par huit buts d’écart lors de cette nouvelle rencontre amicale (8-0) !

Quelques ajustements avaient été effectués côté américain à l’entame de cette seconde confrontation en l’espace d’une semaine. La paire Leroux-Press fut remplacée par le tandem Wambach-Rodriguez aux avant-postes. Stéphanie Cox, titulaire samedi dernier face aux Russes, avait également cédé sa place à Megan Rapinoe dans le onze de départ. Qu’importe les multiples changements qu’auraient pu effectuer Tom Sermanni, les États-Unis l’auraient emporté quoi qu’il arrive.

 

En route vers l’Algarve

Avec un tel effectif, les Américaines n’avaient sans doute pas besoin des cadeaux offerts par leur adversaire. Des présents symbolisés par deux buts contre leur camp inscrits par les Russes (11e ; 50e)… Ces dernières ont par ailleurs connu des périodes de vide, encaissant une avalanche de buts quasiment coup sur coup. Valentina Orlova (csc ; 50e), Amy Rodriguez (52e) et Abby Wambach (54e) avaient offert quatre longueurs d’avance au pays hôte. Lauren Holiday (81e), Heather O’Reilly (83e) et Christen Press (86e) ont permis à leur formation d’atteindre la barre des huit buts inscrits. Entre-temps, Megan Rapine – auteure de deux passes décisives – avait, elle aussi, participé au festival (65e). Pour les gardiennes américaines, que ce soit Hope Solo ou Jill Loyden entrée à la pause, la rencontre fut plus que tranquille, puisqu’aucune frappe russe n’a accroché le cadre étasunien.

Un succès aisé qui témoigne bien de l’immense fossé séparant les deux équipes. A l’image du score, il y avait bien huit classes d’écart entre les États-Unis et la Russie ce jeudi à Atlanta. Prochain rendez-vous pour la formation des Stars and Stripes, le 5 mars prochain face au Japon, dans le cadre du tournoi de l’Algarve.

 

La rencontre du 13 février entre les États-Unis et la Russie en intégralité :

 

Ecosse et Nouvelle-Zélande au tapis

D’autres matches amicaux avaient lieu ce jeudi. En déplacement du côté d’Eerikkilä en Finlande, l’Ecosse s’est fait surprendre en s’inclinant 3 buts à 1. Rapidement menées au score, les Écossaises ont égalisé par l’intermédiaire de Kim Little avant de se faire punir par deux fois dans les cinq dernières minutes de la partie. « Le score ne reflète pas vraiment la physionomie du match, mais c’est le résultat final qui compte », concédait Anna Signeul, la coach écossaise. « Nous devons nous améliorer dans la finition et en défense. Nous devons être sûres que nous en tirerons des leçons ».

Invitée à participer au tournoi de Yongchuan en Chine, la Nouvelle-Zélande s’est inclinée face à la Corée du Nord par la plus petite des marges (1-0). Le coach des Football Ferns, Tony Readings, était logiquement déçu à l’issue de la partie : « Nous avions la possession du ballon, nous avons dicté le jeu sans pour autant parvenir à convertir cette emprise par un but ». A noter que la Nouvelle-Zélande s’était déjà inclinée lors du premier match de ce tournoi face au pays hôte, la Chine (1-0). Cette dernière s’est par ailleurs imposée contre le Mexique – quatrième et dernier invité – sur le score de 3 buts à 1.

 

 

 

Crédit photos et vidéo: ussoccer.com / nzfootball.co.nz

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