Quel avenir pour les Bleues ?

Après cette élimination en quart de finale de la Coupe du Monde, l’équipe de France doit désormais rebondir et repartir vers de nouveaux défis. Et surtout trouver la clé pour conquérir des titres d’ici à France 2019.

 

 

 

 

 

 

L’équipe de France s’est une nouvelle fois arrêtée trop tôt dans une grande compétition internationale. Même si les Bleues ont montré dans ce tournoi une grande qualité de jeu, il a encore manqué quelque chose. Désormais, la maison tricolore doit regarder vers l’avenir. Et surtout trouver la clé. Car, pour cette génération, les déceptions commencent à beaucoup trop s’accumuler. Mais il y a du positif à retenir du Canada.

 

Les JO pour rebondir

Bon lot de consolation de cette Coupe du Monde 2015, l’équipe de France a décroché son billet pour le tournoi olympique à Rio en 2016 grâce à sa place de quart-de-finaliste. Il reste donc un an aux Bleues pour rebondir et débloquer le petit « truc en plus » qui leur permettra de décrocher enfin cette première médaille. En attendant, les coéquipières de Wendie Renard participeront aux qualifications pour l’Euro 2017. Elles pourront en tout cas s’appuyer sur cette rencontre épique face à la Mannschaft, où elles ont atteint un niveau de jeu impressionnant et n’ont pas subi la loi de leur adversaire. Ce qui a changé par rapport au passé. Jusqu’au aux JO, le staff de l’équipe de France ne devrait pas bouger, ce qui va permettre de poursuivre le travail entamé. Car Philippe Bergerôo dispose encore d’une année de contrat jusqu’au tournoi olympique (année validée avec la qualification).

 

Préparer France 2019

Au lendemain de cette déception dans ce Mondial, le groupe France ne devrait pas être chamboulé (seulement cinq trentenaires fin 2015). Mais on pourrait peut-être imaginer que certaines joueuses tricolores déclarent la fin de leur carrière internationale ou que le sélectionneur ne compte plus sur elle. Car depuis plusieurs mois et l’attribution de France 2019, Philippe Bergerôo le répète à qui veut l’entendre : la Coupe du Monde 2019 se prépare dès maintenant. D’ailleurs, dans le groupe présent au Canada, Bergerôo voit déjà onze de ses joueuses porter le maillot frappé du coq dans quatre ans à domicile.

A 33 ans, Céline Deville pourrait très bien décider d’arrêter l’aventure bleue après avoir connu deux Coupes du Monde et une olympiade. Dans la logique 2019, Philippe Bergerôo pourrait intégrer de façon durable dans le groupe une Amandine Guérin ou une Laêtitia Philippe. On pourrait également voir une Elise Bussaglia laisser progressivement sa place à une Sandie Toletti ou à une Charlotte Bilbault.

 

Les titres passent par l’efficacité

Encore une fois, l’équipe de France a été trahie par ses vieux démons. Son inefficacité l’a privée d’une demi-finale de Coupe du Monde. Avec 24 tirs tentés face à l’Allemagne pour seulement quatre frappes cadrées, le bilan offensif tricolore a été une nouvelle fois famélique. Et pourtant ce n’est pas le talent qui manque. Entre Eugénie Le Sommer, Marie-Laure Delie, ou Gaëtane Thiney, c’est plus de 50 buts inscrits cette saison en championnat. Mais il manque aux Bleues la fréquence des fortes adversités pour savoir élever leur précision au bon moment. Et pour cela, dans l’année il n’y a que la Ligue des Champions qui offre ce genre d’occasions, ou éventuellement un PSG-Lyon.

Une autre solution s’offrirait à Philippe Bergerôo. A l’instar de ce qu’a fait à une époque Laurent Blanc en équipe de France masculine, le sélectionneur pourrait faire venir d’anciennes attaquantes en tant que « conseillère ». Ou voire, pourquoi pas, élargir son staff avec une personne chargée des attaquantes à la manière de ce que font de nombreux clubs masculins. Les pistes de progression existent et surtout le potentiel est là. 

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