Prendre un nouveau départ

Après l’énorme désillusion des Jeux olympiques de Rio, l’équipe de France a un nouveau sélectionneur depuis une semaine, Olivier Echouafni. Les Bleues s’engagent désormais dans un nouveau cycle. Pour ce premier match face au Brésil au stade des Alpes à Grenoble, les Bleues auront à coeur de prouver leurs qualités et de retrouver le plaisir de jouer.

 

 

Comme l’année dernière, l’équipe de France va faire sa rentrée avec une affiche de gala et la réception du Brésil cette fois au stades des Alpes à Grenoble, stade candidat à la Coupe du monde 2019. Un match qui se jouera a priori à guichets fermés (il restait seulement 500 places disponibles jeudi soir). Si le décor planté est plutôt séduisant sur le papier avec deux équipes revanchardes après des déceptions olympiques respectives, cette rencontre sera aussi intéressante à observer car la première d’Olivier Echouafni sur le banc tricolore.

 
Période d’adaptation

Comme l’a dit le sélectionneur mercredi en conférence de presse, il n’a pas d’attentes réelles sur le plan du résultat pour ces deux premiers matches face au Brésil et à l’Albanie. Pour lui, il sera important d’observer les comportements de ses joueuses, de continuer de prendre ses repères et d’impulser ses principes de jeu. « Je vais pouvoir voir comment elles se préparent à une compétition, comment elles se motivent et voir les attitudes face à une première équipe qui sera le Brésil. Ce sera une très belle affiche, c’est une chance de pouvoir commencer par ce match là. Elles ont les cartes en mains à elles de les garder aussi ». Sur le plan du jeu, il faudra se montrer peut-être encore un peu patient car le groupe tricolore n’a eu que trois jours de travail avant cette rencontre, même si on pourra noter un début de projet.

Le groupe est d’autant plus provisoire car certaines joueuses sont blessées ou en reprise (Jessica Houara d’Homeaux, Elodie Thomis, Amel Majri, Laure Boulleau et Griedge Mbock Bathy notamment) et d’autres jeunes comme Sakina Karchaoui ou Marie-Charlotte Léger sont prises par la sélection U20 en vue de la Coupe du monde qu’il espère intégrer dès que possible : « On va faire par étape, déjà on donne priorité à ces U20, elles ont une Coupe du monde à préparer. Elles vont évoluer, grandir, prendre de l’expérience. Elles ont des qualités, la spontanéité, la jeunesse, la fraicheur. Elles seront bien sûr amenées à nous rejoindre à un moment ». Il faudra donc patienter pour voir se dessiner le groupe d’Olivier Echouafni. En attendant, cette situation transitoire pourrait être un avantage pour les présentes.

 
Une occasion à saisir

Avec l’arrivée d’Olivier Echouafni, les joueuses retenues pour ce rassemblement ne doivent pas se reposer sur leurs lauriers et pour certaines, il y a peut-être une occasion à saisir de convaincre le Mentonnais pour des joueuses comme Eve Perisset ou Julie Soyer qui devraient être titulaires ce soir sur les couloirs de la défense. Mais plus globalement dans le cadre de cette rencontre face au Brésil, tout le monde aura à cœur de confirmer son statut et repartir sur un nouveau cycle. Les premiers jours à Clairefontaine ont d’ailleurs été très studieux. Il se pourrait donc que ce soir au stade des Alpes on puisse voir une équipe plus que motivée à prouver ses qualités au nouveau sélectionneur et montrer son amour du maillot comme l’a précisé le technicien mardi à Clairefontaine. Et aussi retrouver le plaisir de jouer.

Ce sera évidemment la première d’Olivier Echouafni sur le banc tricolore. Si le technicien semble plutôt à l’aise et décontracté depuis le début de la semaine, ce match ne sera pas anodin pour lui. Il sera tout de même attendu au tournant car son peu d’expérience laisse encore perplexe. Il va lui aussi devoir prouver qu’il est à la hauteur de la fonction.

 

 

L’équipe de France probable : Bouhaddi – Périsset, Georges, Renard, Soyer – Abily, Henry, Bussaglia, Diani, Thiney – Le Sommer.

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