Premier test pour les Bleues d’Echouafni

Ce vendredi soir (21h), l’équipe de France se déplace à Doncaster pour affronter en match amical l’Angleterre, cinquième nation mondiale et médaillée de bronze au dernier Mondial. L’occasion pour les Bleues d’Olivier Echouafni de se jauger et de confirmer certaines bonnes impressions de septembre. Mais aussi pour le sélectionneur de cibler son choix pour le capitanat.

 

 

Ces dernières semaines, Oliver Echouafni a multiplié les déplacements et les rencontres. Le nouveau sélectionneur s’est rendu dans les clubs de D1 pour échanger, découvrir les acteurs qui font le football féminin en France. Après les rencontres hexagonales « politiques », ce vendredi, il va passer son premier gros test international à Doncaster face à l’Angleterre.

 
Un premier gros test

Si l’on ne considère pas le match de rentrée face au Brésil comme un choc de premier rang, le déplacement à Doncaster prend des allures évidentes de test face à une nation anglaise qui a grandement progressé ces dernières années et qui a posé de sérieux problèmes aux Bleues lors de leurs deux dernières confrontations directes (victoire 1-0 des Bleues au Mondial en phase de poules, 0-0 lors de la She Believes Cup). Cela ne sera donc certainement pas l’occasion de faire de nouveaux tests mais plutôt de consolider certaines bases entrevues face au Brésil et à l’Albanie. Sur le terrain, les Bleues joueront leur troisième match avec ce nouveau projet de jeu et seront encore dans la phase d’assimilation mais il ne faut pas oublier que l’Euro 2017 approche à grands pas. Il faudra donc continuer sur cette voie de la progression. Si Olivier Echouafni a montré une certaine capacité d’adaptation tactique en fonction de l’adversaire, qui avait disparu pendant le mandat de Philippe Bergerôo, la bataille tactique (et physique) avec Mark Sampson sera cette fois intéressante à observer.

Pour ce match face à l’Angleterre, Olivier Echouafni aura donc une nouvelle adjointe sous ses ordres. Cécile Locatelli ayant décidé de ne pas poursuivre sa mission au sein de l’équipe de France pour raisons personnelles, est donc remplacée par Peggy Provost (ancienne joueuse notamment de Juvisy entre 1999 et 2009, 91 sélections en équipe de France) dont on a appris l’arrivée dans le staff par la photo officielle et le diaporama rphotos résumant le premier jour du rassemblement… On peut désormais considérer que le staff d’Echouafni est au complet et ne bougera plus.

Le choix de la capitaine entériné ?

Pour la première fois depuis la prise de fonction d’Olivier Echouafni, Wendie Renard, capitaine sous l’ère Bergerôo, sera apte à disputer une rencontre avec l’équipe de France. Lors de sa prise de fonction, le sélectionneur avait assuré qu’il se laisserait le temps d’observer pour désigner sa capitaine. Même si son contrat court jusqu’en 2018, il semble opportun de désigner une capitaine qui pourrait s’inscrire dans la durée jusqu’en 2019 a minima. Wendie Renard possède évidemment ce profil, mais pas certain que ses dernières déclarations sutite à l’élimination olympique jouent pour elle, notamment lors de la présentation de la D1 à la FFF. Cette fois en Angleterre, c’est Amandine Henry qui manquera à l’appel. Le joueuse de Portland qui avait revêtu le brassard face au Brésil pourrait aussi être une candidate crédible au poste par son aura sur le terrain. Face à l’Albanie, Echouafni avait confié la responsabilité à Elise Bussaglia. Mais la milieu de terrain de Wolfsburg ne verra pas, a priori, France 2019. Il y aura donc de fortes chances pour voir Wendie Renard porter le brassard ce vendredi soir. Mais cela pourrait ne pas être définitif car lors du premier rassemblement, le sélectionneur avait volontairement laisser planer le doute.

 

 

La composition d’équipe probable de l’équipe de France :

Bouhaddi – Houara, Georges, Renard, Karchaoui – Hamraoui, Bussaglia, Majri, Diani, Thiney – Le Sommer,

 

Crédit photo : fff / Francke FIFE – AFP

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